Son combat commence à porter ses fruits meme si on est encore loin de l'objectif fixé. Agrégée de droit et enseignante à l’Université de Yaoundé II à Soa, le Professeur Justine Diffo, actuelle présidente du Conseil d’administration (PCA) de l’Agence de régulation des télécommunications (ART) est davantage connue pour son combat pour l’implication des femmes en politique. Grâce à « More women in politics », une organisation non gouvernementale (ONG) à but non lucratif, elle mène une lutte acharnée pour l’accession des femmes aux hautes sphères décisionnelles du Cameroun. Au bout du compte, la proportion des femmes ministres et assimilés a doublé. Elle est passée de 7% à plus de 16% selon un document produit par l’Organisation des Nations unies (ONU)
Dossiers
Un personnel conscient des défis
Il a permis à la RTC de réaliser des meilleures performances. En 2020, la Régie du Terminal à conteneurs (RTC) du Port de Douala dit avoir enregistré moins d'accidents matériels et corporels qu’en 2019. Selon cette source, 29 incidents ont été enregistrés contre 180 l’année précédente. En ce qui concerne les incidents matériels, la structure dit avoir dénombré 132 l’année dernière contre 163 l’année précédente, soit une baisse de 31 cas. Pour le top management de la RTC et celui du Port autonome de Douala (PAD), la sécurité du personnel fait partie des priorités. L’une des difficultés auxquelles la RTC a été confrontée a trait aux tensions entretenues par DIT au sein du personnel sous réquisition. Ceci à travers le non-paiement de
Cap sur la finalisation des réformes des finances publiques
Au cours de l'exercice 2021, la direction générale du Budget entend poursuivre l'achèvement de la mise en oeuvre de ces réformes entamées depuis quelques années. En marge de la mobilisation des ressources pour un financement optimal du Budget de l’Etat et la mise en oeuvre des grandes opérations du Budget, la Direction générale du Budget (DGB) sous la houlette de Cyrille Edou Alo’o, entend poursuivre l’achèvement du processus de réformes des finances publiques entamées depuis quelques années. En effet, l’année 2021 marque pour ce qui est de l’implémentation du processus de la décentralisation, la mise en place des Régions. Dans cette mise en place, de nombreux acteurs pensent que ces Collectivités peuvent déjà tout faire une fois les ressources mises à
1938,1 milliards de Fcfa à collecter
C'est l'objectif de recouvrement des recettes assigné à la Direction des Impôts en 2021. 1938,1 milliards de Fcfa. C’est l’objectif de l’enveloppe des recettes fiscales attendue à la Direction générale des Impôts (DGI) en 2021, contre 1824 milliards Fcfa en 2020. C’est donc un travail de fourmi que cette administration entend effectuer, afin de mobiliser ces recettes qui sont beaucoup attendu dans le cadre de l’exécution du budget en cours. Et pour y parvenir comme l’a précisé, Modeste Mopa Fatouing, Directeur général (DG) des impôts, il faudra lever plusieurs contraintes et défis de l’exercice en cours. La première contrainte est liée à l’incertitude sur la croissance économique telle que projetée lors des simulations pour les recettes fiscales de 2021. Car l’environnement économique
Les quatre priorités d’Ali Bongo
Dans son discours à la Nation, le 31 décembre 2020, le chef de l'Etat gabonais a mis une emphase sur la Santé, l'emploi, la croissance économique et la bonne gouvernance. C’est à 19 heures 45 (heure locale) que le président de la République gabonaise s’est adressé à ses compatriotes comme il est de tradition. Au delà de leur souhaiter une « très belle et heureuse année 2021 », il a également été question de passer en revue la situation du pays et de déboucher sur les perspectives à court terme. D’entrée de jeu, Ali Bongo Ondimba a reconnu que l’année 2020 qui s’est achevée a été particulièrement difficile et même éprouvante. Malgré cela, les Gabonais dans leur majorité, ont consenti des
Idriss Deby optimiste sur l’avenir économique du pays
En dépit du double choc pétrolier et sécuritaire auquel est venue se greffer la crise sanitaire liée au Coronavirus, le président tchadien a assuré dans son discours de fin d'année que son pays retrouve ses marques. Le président tchadien, le maréchal Idriss Itno Deby, s’est adressé comme il est de coutume au peuple tchadien le 31 décembre 2020, à l’occasion de son traditionnel message de voeux de fin d’année. Dans son discours, le chef de l’Etat a abordé divers aspects de la vie du pays, allant de l’économie à la politique en passant par le social et le volet sécuritaire. « Si chaque année a son lot de peines et de joies, celle qui s’achève a été particulièrement éprouvante pour notre
Plus de 287 milliards de Fcfa pour l’exercice 2021
C'est le budget de l'Etat paraphé dans la loi des finances 2021 de la République centrafricaine. Le Budget de la République Centrafricaine (RCA) pour l’exercice 2021 se chiffre à plus de 287 milliards de Fcfa en ressources, pour 135 milliards en ressources propres et 151 milliards de ressources extérieures. En outre, la loi de finance signée par le chef de l’Etat centrafricain Faustin Archange Touadera, relève le montant de crédit ouvert au titre du budget de l’Etat pour l’exercice 2021 à plus de 331 milliards de Fcfa. Soit plus de 163 milliards en dépenses primaires, 15 milliards en remboursement des dettes et plus de 151 milliards en dépenses d’équipements. Cette loi de finance 2021 fait ressortir un besoin de financement de plus
Des mécanismes pour booster les recettes pétrolières du Cameroun
Outre la diminution de des pertes sur livraisons physiques à l'exportation qui est une piste à explorer, un accent doit être mis sur la fraude fiscale au plan interne. Malgré une hausse de sa production de 32,8 millions de barils équivalent pétrole (BEP) entre janvier et octobre 2020, dont 22,354 millions de barils de pétrole brut, soit une hausse de 5,05% par rapport à la même période en 2019, l’Etat camerounais n’a vendu que 13,517 millions de barils de pétrole au 31 octobre 2020, soit une baisse de 2,03% selon le communiqué publié par la Société nationale des Hydrocarbures (SNH) au terme de la deuxième session de son conseil d’administration tenue entre le 19 et le 26 novembre dernier. « Les
De l’argent frais à taux d’intérêt réduit
Toute entreprise cotée en bourse, a la possibilité de lever des fonds à moyen et long terme à des coûts inférieurs à ceux des banques. Selon les experts, la fonction première du marché financier dont la bourse n’est qu’un segment, « c’est de contribuer au financement à moyen ou à long terme des entreprises ». Malheureusement, le recours au marché boursier reste assez marginal au Cameroun et dans l’ensemble de la sous-région Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, Ndlr) comparativement à d’autres ensembles sous-régionaux tels que la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) selon eux. Cela peut s’expliquer par un certain nombre de facteurs. La majorité des entreprises locales ignorait totalement les mécanismes boursiers. Or, il
Une porte ouverte à l’actionnariat
En bourse, une entreprise peut ouvrir son capital à des nouveaux actionnaires qui vont lui permettre de se développer. «Si vous avez un capital d’un million par exemple, en allant en bourse vous avez la possibilité de le porter à 10 millions de Fcfa par exemple. Au regard de vos activités et de vos performances, il y aura des gens qui vont croire en votre projet et vous apporter des financements adéquats », explique un expert financier. Mais, pour y parvenir, il faut faire preuve de transparence selon lui. Le directeur général de la Bvmac pour sa part, pense que « le principe même d’un marché financier est d’organiser la rencontre entre les investisseurs, qui détiennent des capitaux qu’ils veulent faire