Gratuité des frais d’inscription dans les établissements scolaires Le 9 septembre 2023, le président de la transition a instaurée avec effet immédiat, la gratuité des frais d’inscription et de réinscription dans les établissements scolaires du primaire et secondaire généraux, techniques et professionnels du secteur public mais aussi du secteur privé laïc et confessionnel ayant reçu des élèves orientés par l’État. 18 milliards de Fcfa déboursés pour le paiement des bourses scolaires Pour cette année 2024, le Comité pour la transition et la restauration des institutions (Ctri) a prévu 92,2 milliards de Fcfa au titre de l’enveloppe dédiée par l’Etat du Gabon pour l’attribution des bourses scolaires et universitaires. L’on a ainsi pu noter 48,5 milliards de Fcfa de plus que l’année dernière, ce
Dossiers
AMÉLIORATION DU CLIMAT DES AFFAIRES : Des initiatives pour booster l’entrepreneuriat
Les marchés de 150 millions de Fcfa désormais accordés en priorité aux PME gabonaises Le Comité pour la transition et la restauration des institutions (Ctri) a annoncé le 25 octobre 2023, l’octroi des marchés de moins de 150 millions de Fcfa prioritairement aux Petites et moyennes entreprises gabonaises (PME). A travers cette mesure, les autorités de la Transition ont affiché leur volonté de dynamiser le tissu de la PME locale en lui offrant l’opportunité de participer à la relance de l’économie nationale et à créer davantage d’emplois. Il était également question pour le général Brice Clotaire Oligui Nguema, d’assurer une meilleure promotion de l’entrepreneuriat national. Suppression de la Taxe sur les véhicules de luxe Le gouvernement de transition a supprimé la Taxe sur
DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE : Les stratégies du pouvoir de transition
Mise en œuvre du Plan national de développement pour la transition Dans le cadre de la mise en œuvre de ses actions prioritaires sur la période triennale 2024-2026, en vue d’adresser la mise en œuvre de projets structurants et à fort impact sur le développement socioéconomique du pays, le Ctri a mis en place en janvier une stratégie dénommée Plan national de développement pour la transition (Pndt). Evalué à 4 536 milliards de Fcfa, ce programme prévoit la mise en œuvre de 293 projets de développement. L’objectif étant de diversifier l’économie gabonaise, développer les infrastructures, promouvoir la bonne gouvernance et assurer un bien-être aux populations. Acquisition par l’Etat de 35% des parts dans le groupe Ceca-Gadis Le 31 janvier 2023, l’Etat du Gabon
GESTION DES FINANCES PUBLIQUES : La touche Brice Clotaire Oligui Nguema
Première rencontre avec le patronat Le général Brice Clotaire Oligui Nguema, a rencontré pour la première fois le 31 août, les membres du patronat gabonais réunis au sein de la Fédération des entreprises du Gabon (FEG). A l’issue de cette rencontre au palais présidentiel de Libreville, il a retenu quatre mesures prioritaires sur les 13 présentées par les chefs d’entreprises. La première de ces mesures d’« application immédiate » a porté sur le règlement de la dette intérieure du Gabon à travers la mise en place effective du Club de Libreville, un ensemble de créanciers constitués sous la forme d’un Groupement d’intérêt économique (GIE), dont le chef de file est la BgfiBank. La seconde mesure était la restauration de la Journée
TRANSITION POLITIQUE : Chronique d’une arrivée inattendue des militaires au pouvoir
Le Ctri avec à sa tête le général Oligui Nguema, a justifié sa prise de pouvoir par le souci d’éviter le déclenchement d’une violente contestation populaire et une répression tout aussi brutale au terme de la publication des résultats de l’élection présidentielle qui donnait vainqueur, Ali Bongo. Une nouvelle page de l’histoire du Gabon s’est ouverte le 30 août 2023. En effet, dans un contexte post-électoral tendu où Ali Bongo Ondimba, au pouvoir depuis 14 ans, venait d’être proclamé vainqueur de l’élection présidentielle organisée quatre jours plus tôt avec 64,27% des suffrages en sa faveur, contre 30,77% des voix pour son principal rival, Albert Ondo Ossa, selon les chiffres rendus publics quelques minutes auparavant par le président du Centre gabonais des
SECTEUR EXTRACTIF : Des prévisions à la hausse au 3ème trimestre 2024
Elles sont en lien avec le niveau élevé du cours du baril de pétrole à l’international et la poursuite des investissements massifs. Les attentes s’agissant du secteur extractif en général, sont haussières pour le troisième trimestre 2024, en lien avec le maintien à la hausse des cours du baril du pétrole brut sur le marché international et la poursuite des investissements massifs dans le secteur pétrolier. Au Congo, les perspectives optimistes selon la Banque centrale sont en lien avec le niveau relativement élevé des cours de l’or noir, du fait des tensions géopolitiques et de la rationalisation de la production par l’Organisation des pays producteurs de pétrole (Opep+), ainsi que la consolidation de la production nationale sous l’effet des opérations de
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES : Les secteurs porteurs en Cemac au 3ème trimestre 2024
L’enquête de conjoncture réalisée par la Beac identifie notamment les mines et le pétrole, les bâtiments et travaux publics, ainsi que le commerce. Les résultats de l’enquête de conjoncture réalisée par les services de la Beac, auprès des chefs d’entreprise de la sous-région, annoncent que l’activité économique au troisième trimestre 2024 devrait s’orienter favorablement, soutenue principalement par les secteurs pétrolier et minier, la bonne dynamique des Bâtiments et travaux publics (BTP) découlant de la poursuite des investissements publics, et enfin du commerce qui tirerait profit du raffermissement de la demande intérieure. Les bonnes performances du secteur pétrolier découleraient de la fermeté des cours du baril du pétrole sur le marché international et du niveau encore élevé des investissements des opérateurs. Les
INDUSTRIALISATION : Plaidoyer pour la multiplication des champions nationaux
Pour favoriser le développement des champions nationaux, le Groupement des entreprises du Cameroun (Gecam) s’investit dans la formation, l’éducation et l’accompagnement de ses membres. Cela se traduit par des multiples descentes dans les entreprises et l’organisation d’ateliers et de séminaires dans des domaines clés pour leur bon fonctionnement. La centrale patronale unifiée s’œuvre également dans des plaidoyers auprès des décideurs publics nationaux et internationaux à l’effet de développer le tissu industriel camerounais. C’est dans ce sens qu’elle milite pour le changement de paradigme faisant de la politique de l’import-substitution « une véritable réalité » sans accroître les coûts de production et favoriser l’émergence du « made in Cameroon », ainsi que la préférence nationale. Aussi, elle relève la nécessité pour le
PARTENARIAT PUBLIC-PRIVÉ : Les nouvelles bases de la relation Gecam-Gouvernement
Peu de temps après son élection, le tout nouvel exécutif du Gecam veut repartir avec le gouvernement sur de nouvelles bases. Depuis le 26 avril 2024, il a entamé une tournée auprès de ses membres. Après le Premier ministre, chef du gouvernement et le ministre d’Etat, secrétaire général de la Présidence de la République (Sgpr), le Conseil d’administration du Groupement des entreprises du Cameroun (Gecam) a eu des têtes à tête avec les chefs de départements à caractère économique à l’instar du ministre des Finances, celui de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat), le ministre des PME, de l’économie sociale et de l’artisanat (Minpmeesa), ainsi que son collègue des Mines, de l’industrie et du développement technologique
CLIMAT DES AFFAIRES : Pour la réforme du Cameroon Business Council
Présenté comme le cadre privilégié de dialogue entre le secteur public et privé, le Cameroon Business Forum (CBF) placé sous la présidence effective du Premier ministre, chef du gouvernement ne s’est plus tenu depuis 2021. Pour cause, le Groupement inter patronal du Cameroun (Gicam) actuel Gecam avait refusé d’y participer. Il dénonçait l’exclusion du secteur privé dans une correspondance du 2 décembre de la même année. En effet, le Gecam se dit favorable pour la refonte du CBF et l’instauration d’un cadre de concertation permanent entre le secteur public et le privé. « Aujourd’hui, face aux nombreux défis économiques et sociaux auxquels fait face le gouvernement et à la grogne croissante des entreprises, l’urgence à refonder le cadre de partenariat