La visite conduite par le chef de division de la Communication du Port autonome de Douala, la semaine dernière, a permis à ces hommes et femmes de médias membres de l’Association Press Eco, de toucher du doigt les réalités du domaine portuaire. Il est environ 9h 30 minutes, ce vendredi 15 avril 2022, lorsqu’un bus de couleur bleue et blanche aux vitres teintées, traverse silencieusement et sans efforts le lieu-dit « Place de la Besseke » à Douala. Le bus estampillé Port autonome de Douala (PAD) transporte à son bord environ 50 hommes et femmes de médias du Cameroun. Il s’agit précisément des journalistes membres de l’Association Presse Économique du Cameroun (PressEco). Réunis à Douala depuis le 13 avril 2022, ces journalistes
Dossiers
« Impulser une synergie entre les Etats de la sous-région afin de réduire les écarts en termes de coût de financement »
Dans cette interview, le président du cadre permanent de concertation des Trésors publics de la Cemac revient sur le rôle de cette nouvelle instance, son fonctionnement et ses visées pendant son mandat d’un an. Samuel Tela, Directeur de la Trésorerie à la Direction générale du Trésor, de la coopération financière et monétaire du Cameroun. Pouvez-vous davantage nous édifier sur les missions et objectifs du Cadre permanent de concertation des Trésors publics de la Cemac lancé le mois dernier à Douala ? Le 1er janvier 2022 marque la date du démarrage effectif du Cadre Permanent de concertation des Trésors publics de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). L’entrée en vigueur de l’instruction N°06/CRCT/2021 de la Banque des Etats de l’Afrique
La session inaugurale de la structure tenue à Douala
Le CPC-TP-Cemac va désormais permettre d’harmoniser et de renforcer la coordination des interventions des Etats sur le marché. La session inaugurale du cadre permanent de concertation des Trésors publics de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) tenue le 11 mars 2022 à Douala, s’est soldée sur une bonne note. Initiée dans l’optique de favoriser la communication entre les différents Trésors publics de la sous-région, le Cadre permanent de concertation des Trésors publics (CPC-TP Cemac) a été proposé pour permettre aux différents administrations financières de la Cemac concernées par les activités de marché, de pouvoir échanger de manière régulière, d’harmoniser et de partager les bonnes pratiques, de renforcer la coordination des interventions des Etats sur le marché, en y
Le déficit structurel de l’huile de palme plombe le secteur
Pour le combler, les acteurs ont recours aux importations de 143.000 tonnes par an. Les industries des oléagineux souffrent du déficit structurel de la production camerounaise de 160 000 tonnes. Il a été accentué notamment par les crises conjoncturelles et la hausse de la demande locale grâce à l’augmentation des capacités installées de raffinage. Pour combler ledit déficit, les entreprises ont eu recours aux importations de 143 000 tonnes d’autorisations à eux octroyées par le gouvernement en 2021. Or, la hausse des cours de l’huile de palme brute sur les marchés de +75% de janvier 2021 à janvier 2022 et +35% de janvier à mars 2022, n’arrange pas les choses. Pour maintenir le secteur debout, les acteurs recommandent entre autres à l’Etat,
44 milliards de Fcfa de pertes enregistrées
Elles résultent du non-ajustement des prix et des conséquences globales selon les acteurs. La dégradation de la marge brute de presque -3.000 Fcfa par hectolitre (-10%); le coût de production de la bière entre 2022 et 2020 de +20%, et les 7,5 milliards de Fcfa de la consommation du fuel sont autant de facteurs qui plombent les industries brassicoles entre 2020 et 2022 selon la Cameroon alcohol producers association (Capa). De l’estimation des surcoûts d’importation subis par une entreprise donnée, il ressort l’impact moyen de 35 milliards Fcfa issus des surcoûts d’importation entre 2022 et 2020 (+27%). A cela s’ajoutent les pertes induites du fait du non-ajustement des prix et les conséquences globales. Plus de 44 milliards de Fcfa de pertes
Plus de 15 milliards de Fcfa de pertes financières
En cause, la hausse des facteurs de production, la fiscalité et bien d’autres. L’évolution du cours du clinker, principal intrant utilisé dans la fabrication du ciment, met le secteur dans la tourmente. Selon les acteurs, il est passé de 45 euros, soit 29.475 Fcfa, la tonne de janvier 2021 à 85 euros, soit 55.675 Fcfa en mars 2022. A cela s’ajoute la hausse des prix des agents de mouture de + 20%, du gypse + 78%, des pièces de rechange de + 20 à 50%, et des coûts des sacs vides + 78%. Aussi, l’évolution du fret maritime de 20 euros soit 13.100 Fcfa par tonne de janvier 2020 à 53 euros soit 34.715 Fcfa en décembre 2021, soit environ +
La gestionnaire du secteur bancaire camerounais
Elle est directrice générale de Union Bank of Cameroon (UBC) depuis le 2 décembre 2021 après avoir tenu les rênes de CCA-Bank. C’est une dame en la personne de Charlotte Kouecheu qui dirige Union bank of Cameroon (UBC). Quitus lui a été donné par le conseil d’administration de la banque lors de sa session du 2 décembre 2021 à Douala. Elle remplace à ce poste Félix Landry Njoumè dont le mandat a pris fin avec la sortie officielle d’Ecobank Transnational Incorporated (ETI) en tant qu’actionnaire majoritaire de la banque. Manager chevronné du secteur bancaire avec à la clé, 30 années d’expérience, la nouvelle DG a occupé des postes de responsabilité dans les structures de renom à l’instar du Crédit communautaire d’Afrique
La technocrate du Gicam
Elle est la première femme à occuper la fonction de secrétaire exécutive de ce mouvement patronal depuis sa création. Sa nomination depuis le 15 janvier 2021 en qualité de secrétaire exécutive du Groupement inter patronal du Cameroun (Gicam) est à elle toute seule, une des principales réformes impulsées par la nouvelle équipe dirigée par Célestin Tawamba. Aline Valérie Mbono, est la première femme à occuper ce poste. Depuis lors, elle aide le patronat dans sa quête de l’amélioration du climat des affaires au Cameroun. Ayant une parfaite connaissance des problèmes des entreprises, ainsi qu’une bonne pratique des négociations avec les pouvoirs publics et les concertations avec les partenaires au développement, sa mission au sein de la principale organisation patronale du pays
Au combat pour la promotion des investissements privés
Sous sa direction, 225 conventions ont été signées en 6 ans avec des nationaux et des étrangers pour un montant projeté de 3.846 milliards de Fcfa. Promouvoir la destination Cameroun auprès des investisseurs étrangers, et attirer les nationaux. Telle est la mission assignée Marthe Angeline Mindja, la directrice générale de l’Agence de promotion des investissements (API) dès sa nomination. Depuis lors, le bilan semble élogieux. Six ans après l’implémentation de la loi de 2013 sur les incitations à l’investissement privé au Cameroun, 225 conventions avec différents investisseurs nationaux et étrangers ont déjà été signées, pour des intentions d’investissements cumulés d’un montant de 3 846 milliards de Fcfa et environ 74 000 emplois projetés. L’autre défi de l’ancienne secrétaire générale au ministère
L’entreprise a besoin de transformation au plan institutionnel
Le retour progressif au calme dans la région du Sud-Ouest est nécessaire pour une reprise des traitements des bananeraies de la Cameroon development corporation (CDC) et des activités de l’Unité de traitements agricoles par voie aérienne (Utava). Seulement, cette reprise des activités ne garantit pas son retour à un équilibre financier durable. En marge des transformations à opérer sur le plan institutionnel et organisationnel, la remise à flot de l’organisme s’avère nécessaire à travers l’acquisition d’un second aéronef (activité résiduelle du Contrat Plan) en vue d’exploiter les marchés porteurs, notamment auprès de la Plantation du haut Penja (PHP), de la Société sucrière du Cameroun (Sosucam) et bien d’autres.