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SECTEUR EXTRACTIF : Des prévisions à la hausse au 3ème trimestre 2024

Elles sont en lien avec le niveau élevé du cours du baril de pétrole à l’international et la poursuite des investissements massifs.

Les attentes s’agissant du secteur extractif en général, sont haussières pour le troisième trimestre 2024, en lien avec le maintien à la hausse des cours du baril du pétrole brut sur le marché international et la poursuite des investissements massifs dans le secteur pétrolier. Au Congo, les perspectives optimistes selon la Banque centrale sont en lien avec le niveau relativement élevé des cours de l’or noir, du fait des tensions géopolitiques et de la rationalisation de la production par l’Organisation des pays producteurs de pétrole (Opep+), ainsi que la consolidation de la production nationale sous l’effet des opérations de redynamisation des champs matures. Au Gabon, après un premier trimestre exceptionnel, la production de brut a marqué le pas au deuxième trimestre. Cependant, les perspectives pour le troisième trimestre sont encourageantes avec une reprise attendue grâce aux interventions sur les puits. Les mesures de l’Opep+ pour stabiliser le marché devraient également soutenir les prix pendant la période de forte demande estivale. En Guinée Equatoriale, la reconnexion de la plateforme « Serpentina » sur le champ Zafiro, ainsi que la mise en production prévue de nouveaux puits sur le bloc G, situé sur la partie continentale devrait inverser la dynamique de la production de pétrole brut qui deviendrait favorable au troisième trimestre 2024. Toutefois, au niveau de la production gazière, une stagnation est attendue au troisième trimestre 2024. Selon l’enquête indiquée supra, elle est due au déclin de la production de propane et du butane, ainsi qu’à une stabilité annoncée de la production de GNL et du méthanol.

Au Tchad, selon les prévisions faites par les différents consortiums, la production pétrolière se stabiliserait au troisième trimestre 2024, après la stagnation observée au deuxième trimestre 2024. De même, les évolutions du cours du baril et des stocks de pétrole resteraient inchangées pendant la période sous revue. Par ailleurs, plusieurs projets d’investissements pourraient être réalisés à court terme notamment la purge de la pipeline Sedigui-Djarmaya, la construction d’une mini raffinerie à Sedigui ou à Ngouri, la construction d’une centrale électrique à Mao, la construction d’une centrale à gaz, la finalisation du dépôt à gaz (projet ARC), la finalisation du bâtiment siège de la Société des hydrocarbures du Tchad (SHT) et l’opérationnalisation de la Société de transport et de dépôt pétroliers (Stdp).

Pour ce qui est de l’extraction et l’exportation de l’or et du diamant en République Centrafricaine (RCA), la tendance haussière devrait se poursuivre au troisième trimestre 2024. Elle est en rapport avec la hausse des cours de l’or sur le marché international et l’entrée en production de quatre nouvelles sociétés minières dans le pays. Quant aux autres activités minières, les indicateurs indiquent qu’elles seront globalement soutenues du fait des bonnes performances du manganèse au Gabon en dépit des incertitudes relatives à la renégociation des contrats miniers en Guinée Equatoriale. En effet, au Gabon, le secteur du manganèse a enregistré une performance solide au deuxième trimestre, caractérisée par une production soutenue et une augmentation des volumes transportés, en dépit des défis logistiques. Cette tendance haussière devrait se poursuivre au troisième trimestre, en ligne avec les objectifs de production fixés. Les investissements réalisés dans la chaîne logistique contribueront à renforcer cette dynamique. Cependant, l’évolution des prix constituera un facteur clé à surveiller. Par contre, Guinée les perspectives du secteur seraient stables en Guinée Equatoriale voisine. Une prévision qui s’appuie sur l’incertitude autour de l’évolution des activités minières du fait de la renégociation de tous les contrats miniers en vigueur.

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