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SECTEUR DE LA NUIT : Des exonérations fiscales exceptionnelles en faveur du tourisme

Les entreprises du secteur de la nuit spécialisées dans le tourisme, l’hôtellerie et le divertissement exerçant au Gabon vont bénéficier des exonérations fiscales exceptionnelles. L’annonce a été faite en début de semaine dans un communiqué signé du ministre de l’Economie et des participations, Mays Mouissi. « Ces mesures visent à soutenir les activités de ce secteur essentiel de l’économie du Gabon, étranglées depuis plusieurs années par les effets conjugués de la Covid-19 et des contraintes administratives et sécuritaires (restrictions imposées par le couvre-feu ininterrompu, au lendemain du ‘’coup de la libération’’ du 30 août 2023, Ndlr)», explique le membre du gouvernement.

En effet, face aux énormes pertes financières subies dans le cadre de leurs activités, les opérateurs économiques du secteur qui emploient plus de 50.000 personnes dans le pays, ont récemment sollicité du président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, l’annulation pure et simple du couvre-feu d’une part, et l’instauration des divers mécanismes d’accompagnement et de compensation des pertes cumulées tout au long des périodes impactées d’autres part.

Des doléances qui semblent avoir été entendues par les autorités de Transition qui ont procédé à l’annulation à la date du 30 avril 2024, la dette fiscale des exploitants des établissements hôteliers, restaurants, boites de nuit et bars dancing sur l’ensemble du territoire gabonais. « La créance est totalement annulée pour ceux des exploitants dont la dette est inférieure à 30 000 000 millions de Fcfa, mais subordonnée à un examen préalable au cas par cas pour ceux dont le montant de la dette est au-delà de 30 000 000 de Fcfa », précise le communiqué.

Dans la même veine, le gouvernement va autoriser des crédits d’impôt aux exploitants du secteur à jour de leurs obligations de paiement au titre des exercices affectés, selon les modalités définies par les services fiscaux. Mais toutefois, précise encore le ministre de l’Economie et des Participations, « la dette fiscale et le crédit d’impôt susvisés concernent les droits et taxes qui relèvent de la compétence de la Direction générale des impôts (DGI), dont l’exploitant est le redevable réel et excluent donc les prélèvements pour lesquels il n’agit qu’en qualité de redevable légal ».

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