A la suite de plusieurs mois de tensions entre le pouvoir exécutif et la majorité parlementaire, notamment sur des questions de réformes économiques et institutionnelles, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye en image, a annoncé le 12 septembre dernier la dissolution de l’Assemblée nationale du pays. « J’ai conclu que la perspective d’une franche collaboration avec la majorité parlementaire dans l’intérêt exclusif du peuple sénégalais était une illusion. Cette majorité a choisi de s’éloigner du peuple pour promouvoir une culture de blocage », a déclaré le successeur de Macky Sall qui s’est appuyé sur l’article 87 de la Constitution. Bassirou Diomaye Faye critique particulièrement le refus du Parlement de se conformer à ses promesses de campagne, notamment la suppression du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) et du Conseil économique, social et environnemental (Cese), deux institutions jugées « superflues » et budgétivores au regard de la situation économique du pays. La date des nouvelles élections législatives a été fixée au dimanche 17 novembre 2024.