Brillant vainqueur de la dernière élection présidentielle dès le premier tour, le plus jeune chef d’Etat de l’histoire du pays a officiellement pris fonction le 2 avril 2024, et s’est engagé à gouverner avec humilité dans la transparence. La date du 2 avril 2024 restera profondément gravée dans les mémoires des millions de Sénégalais. Et pour cause, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, tout juste 44 ans, est officiellement devenu le cinquième président de ce pays d’Afrique de l’Ouest depuis son indépendance en 1960. L’ancien haut fonctionnaire de l'administration des Impôts et domaines, reconnu comme étant le plus jeune chef d’Etat de l’histoire de cette nation, a effectivement prêté serment devant les juges du Conseil Constitutionnel, au cours d’une cérémonie organisée au Centre
Tag: Sénégal
Bassirou Diomaye Faye, l’image de « la rupture » au Sénégal
Bassirou Diomaye Faye est depuis quelques jours, le 5ème président démocratiquement élu du Sénégal. L’ancien inspecteur des Impôts, 44 ans, a été déclaré vainqueur dès le premier tour à l’issue du scrutin présidentiel du 24 mars 2024. Avec pourtant le statut d’outsider, la doublure de l’opposant Ousmane Sonko a récolté près de 56 % des voix, selon les résultats provisoires, en attendant la confirmation de la Commission électorale au plus tard demain vendredi, puis la validation de son élection par la Cour suprême. Lors de sa première sortie officielle en tant que chef d’Etat, Bassirou Diomaye Faye, présenté comme le candidat de la rupture, a donné le ton sur les grandes orientations de son mandat de cinq ans. Il s’agit
Moussa Diaw, professeur émérite des sciences politiques a l’université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal, sur l’annulation du report de l’élection présidentielle par le Conseil constitutionnel décidé par Macky Sall, In RFI.
Je ne suis pas surpris de la décision du Conseil constitutionnel, beaucoup de gens pensaient qu’il était incompétent, là, il a montré qu’il est bien compétent, et il a dit le droit. C’est dans ce cadre-là, justement, que le Conseil a statué sur les recours qui ont été déposés par des députés concernant de grandes décisions, concernant la dérogation aux dispositions de l’article 31 de la Constitution. Et puis l’autre point, c’était le décret du président de la République, revenant sur la convocation du collège électoral. L’article 31 considère qu’on ne peut pas modifier, ou changer, ou prolonger, le mandat du président de la République, donc le projet de loi qui a été voté par les députés à la séance
Etienne Smith, spécialiste de l’histoire politique sénégalaise, enseignant à Sciences Po Bordeaux et travaille au laboratoire Les Afriques dans le monde (LAM) sur les raisons du report de la présidentielle sénégalaise par Macky Sall, In RFI.
Les indices convergent vers un constat que le président de la République ne voulait sans doute pas aller aux élections sans certitude pour le camp présidentiel de l'emporter. Et si possible au premier tour. Parce que le second tour est particulièrement dangereux pour le camp sortant dans les élections au Sénégal. Donc, on suppose une forme de volonté de contrôler sa succession, en tout cas d'être assuré que les élections donneraient un résultat favorable pour le camp présidentiel. Or, les sondages auraient montré que l'élection leur échappait en grande partie, ce qui expliquerait du coup cette volonté de report. Et l'autre élément, c'est la validation en fait de la candidature du candidat du Pastef, Bassirou Diomaye Faye, qui est une
Amadou Ba, Premier ministre du Sénégal et candidat à la présidentielle du 25 février, sur la suppression du Franc CFA, In RFI.
Je pense qu’il y a eu des changements quand même depuis deux ans. Il y a toujours une garantie française, mais le compte d’opérations n’existe plus. Maintenant, des évolutions sont attendues. Nous avons intérêt, en tout cas nous, pays africains membres de l’Uemoa, à rester ensemble. Moi, je suis un partisan de l’intégration. Il faut qu’ensemble, on puisse continuer à avoir notre propre monnaie, une monnaie commune. Je pense que cela est extrêmement important. Et de même, dans le cas de la Cédéao, le projet en cours qu’on ait, pour les pays membres de la Cédéao, une monnaie commune, on a eu des acquis indéniables liés à la stabilité. Maintenant, une coopération, elle est toujours revisitée et adaptée à la
Serigne Mbaye Thiam, ministre de l’Eau et de l’Assainissement du Sénégal, sur la crise de l’eau, In Jeune Afrique.
Le manque des services d’eau et d’assainissement sûrs dans plusieurs régions du monde constitue une menace pour tous. Nous savons désormais que les crises sanitaires, mais aussi sécuritaires, migratoires et humanitaires, sont intimement liées à la sécurité de l’eau et de l’assainissement. Le stress hydrique, les inondations et les mouvements de populations induits par les changements climatiques, accentuent les risques d’apparition des épidémies et menacent notre sécurité alimentaire. Plus grave, la rareté des financements durables des services d’eau et d’assainissement au niveau mondial et régional risque de compromettre les avancées réalisées jusqu’ici. Dans un tel contexte, il est fondamental de rassembler nos efforts afin de combler le fossé entre les communautés, les États et les régions du monde en matière
Macky Sall, président du Sénégal sur la dépendance alimentaire de l’Afrique, In discours de la deuxième Conférence internationale de Dakar sur l’agriculture.
Face à une crise sans précédent, nous sommes à la croisée des chemins. Il y a le chemin de l'Afrique des problèmes, qui nous maintient dans le statu quo d'une agriculture qui continuera de nous exposer à la précarité alimentaire, et le chemin de l'Afrique des solutions, qui nous met dans la perspective d'une agriculture moderne, et nous conduit, au-delà de la résilience, vers la souveraineté alimentaire. Et Dakar II veut s'inscrire résolument dans la dynamique de l'Afrique des solutions ; une Afrique qui puise dans son énorme potentiel pour se nourrir par elle même et aider à nourrir le monde. Il y’a urgence pour notre continent de mettre fin à sa dépendance alimentaire vis-à-vis de l'extérieur, d'apprendre à se
Aïssata Tall Sall, ministre sénégalaise des Affaires Etrangères, sur l’abstention de son pays lors du vote de résolution de l’ONU condamnant le recours à la force de la Russie en Ukraine, In RFI.
C’est une position de principe du Sénégal. Quand il y a eu la situation en Crimée, le Sénégal s’était abstenu, le Sénégal a une doctrine et une jurisprudence sur le plan diplomatique. Et voyez-vous, lorsque la situation a requis que le Sénégal vote contre la Russie au Conseil des droits de l’homme à Genève, et bien le Sénégal l’a fait en toute liberté, en toute indépendance, parce qu’alors il avait considéré que cet exode massif d’Ukrainiens et d’autres ressortissants vivant en Ukraine, était devenu quelque chose d’intolérable, c’est ce que nous appelons notre diplomatie de souveraineté, sans exclusion mais sans exclusive. Le Sénégal est pour la paix, le Sénégal est pour les intérêts africains parce que l’Afrique doit compter dans
Il se déguise en femme afin de composer pour sa copine
C’est un fait inédit qui s’est déroulé le week-end dernier au Sénégal. En effet, Khadim Mboup, un étudiant en première année, s’est déguisé pour se faire passer pour une femme et composer l’examen du baccalauréat L’1 à la place de sa copine Gangué Dioum. Mais il ne parviendra pas à réussir entièrement son coup, car après deux jours de composition sans incident, il sera démasqué au troisième jour par une surveillante intriguée par son accoutrement. Cette dernière aurait remarqué que le jeune homme n’était pas une fille. Appréhendé par la police, il a d’abord été mis en garde à vue avec sa compagne avant de passer lundi dernier devant le procureur de Diourbel qui les a placés tous les deux