L’éducation est un droit humain universel dont nous avons toutes et tous la responsabilité de promouvoir, d’accompagner en tant que parents, éducateurs et même éduqués. Il est primordial pour la société dans laquelle nous vivons, que les parents ne démissionnent pas et s’impliquent davantage dans l’éducation des enfants, quelles que soient les circonstances ; que les jeunes retrouvent les repères sociaux perdus du fait des comportements déviants observés ici ou là ; que les nouvelles technologies de l’information et de la communication aient tous leurs effets positifs parce que nous saurions en tirer le meilleur parti ; et enfin, que nous sachions lever les barrières traditionnelles et religieuses qui constituent des freins non négligeables. Aucune religion n’interdit la quête de
Dixit
Cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa, sur la présence de la Monusco en RDC, In RFI.
Nous avons déjà au Congo depuis trente ans la présence de la communauté internationalereprésentée au début par la Monuc et ensuite la Monusco. Mais malheureusement, nous avonsl’impression que cette présence ne change pas grand-chose. Dernièrement, nous avons publié, les évêques du Congo, un message, et notre message voulait focaliser l’attention sur ce que le peuple congolais perçoit comme étant une duplicité de la communauté internationale. Nous avons l’impression que la communauté internationale a un agenda. Même si personne ne le dit ouvertement, on a l’impression qu’il y a un agenda qui est en train de se mettre en place, et c’est un agenda en défaveur du Congo. Nous, dans notre rôle de pasteur, de prophète, nous ne cessons de dénoncer
Macky Sall, président du Sénégal sur la dépendance alimentaire de l’Afrique, In discours de la deuxième Conférence internationale de Dakar sur l’agriculture.
Face à une crise sans précédent, nous sommes à la croisée des chemins. Il y a le chemin de l'Afrique des problèmes, qui nous maintient dans le statu quo d'une agriculture qui continuera de nous exposer à la précarité alimentaire, et le chemin de l'Afrique des solutions, qui nous met dans la perspective d'une agriculture moderne, et nous conduit, au-delà de la résilience, vers la souveraineté alimentaire. Et Dakar II veut s'inscrire résolument dans la dynamique de l'Afrique des solutions ; une Afrique qui puise dans son énorme potentiel pour se nourrir par elle même et aider à nourrir le monde. Il y’a urgence pour notre continent de mettre fin à sa dépendance alimentaire vis-à-vis de l'extérieur, d'apprendre à se
Janet Yellen, secrétaire d’Etat américaine au Trésor, sur l’allègement de la dette Africaine lors de sa tournée en Afrique.
La communauté internationale, y compris la Chine, doit fournir un allègement significatif de la dette pour aider les pays africains à reprendre pied. Un allégement de la dette en temps opportun est dans l’intérêt des débiteurs et des créanciers. Les pays doivent se méfier des accords brillants qui peuvent être opaques et qui, en fin de compte, ne profitent pas aux personnes qu’ils sont censés aider en premier lieu … Notre engagement n’est pas sujet à marchandage, il n’est pas de façade et il n’est pas à court terme. L’un des points essentiels de mon voyage en Afrique est l’énorme potentiel économique que recèle le continent, grâce à ses caractéristiques démographiques et le dynamisme impressionnant de ses entrepreneurs jeunes et
François Hollande, ancien président français, sur l’opération militaire française, serval lancée au Mali, In RFI.
D’abord, la décision que j’ai prise au nom de la France en janvier 2013, je ne l’ai pas prise parce que la France avait quelque intérêt au Mali. Je l’ai prise parce qu’il y avait une demande du président par intérim du Mali à l’époque [Dioncounda Traoré] et de la totalité des chefs d’État africains qui nous demandaient, nous imploraient même d’agir pour contenir, repousser une offensive jihadiste qui allait sans doute jusqu’à Bamako. Ensuite, si la France – et j’étais encore président à cette époque – est restée au Mali, c’est à la demande toujours des autorités [maliennes, Ndlr] et aussi de l’ensemble de la communauté internationale. Je rappelle qu’il y avait également l’ONU qui avait décidé d’être présente
Paul Kagame, président du Rwanda, sur le refus d’accueillir les réfugiés congolais, In discours.
Le Rwanda ne pouvait pas continuer d’accueillir des réfugiés congolais en étant insulté. « Il y a un type de réfugiés que, je pense, nous n’accepterons plus. Nous ne pouvons pas continuer d’accueillir des réfugiés, pour lesquels, plus tard, nous sommes tenus pour responsables d’une certaine manière, ou même insultés. Tous ceux qui pensent que c’est le problème du Rwanda et non pas celui du Congo, premièrement, retirez les Congolais qui sont ici. Ceux qui arrivent tous les jours, à cause des actions de leur gouvernement et des institutions, qui disent que le gouvernement ne fonctionne pas correctement, ce n’est toujours pas mon problème. Et si c’est mon problème, c’est le vôtre aussi, en tant que communauté internationale, ce sont
Louis Banga Ntolo, directeur général de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bvmac), sur les avantages de la mise en place d’un marché financier africain, In Cameroon Tribune.
Un marché africain des capitaux commun, libre d’accès à tous les pays, crée d’emblée une base de consommateurs ou d’investisseurs d’environ 1,6 milliard de personnes lorsque nous raisonnons à l’échelle de la Zlecaf. Un tel marché permettrait ainsi de mobiliser facilement une épargne faramineuse disponible, à la hauteur des immenses besoins de financement du continent. Il permettrait aussi de capter une épargne internationale en quête de meilleurs rendements, qui viendrait s’investir sur des instruments émis conformément à un cadre réglementaire adapté aux exigences de développement des pays africains. Bref, un grand marché commun des capitaux c’est d’abord une base élargie d’investisseurs ; un potentiel élevé de mobilisation de ressources financières ; une facilité pour les Etats emprunteurs d’implémenter leurs politiques
Abdoulaye Diop, président de la Commission l’Union économique et monétaire Ouest africaine (Uemoa), sur les 29 ans de cette institution régionale, In Financial Afrik
Vingt-neuf ans après sa création, notre Union a accompli des pas de géants. En témoignent les progrès en matière de convergence macroéconomique, d’harmonisation des législations et des politiques dans les secteurs économiques et sociaux. Ces avancées, nous les devons à nos plus Hautes autorités qui, à travers leur instance que constitue la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement, ne cessent d’impulser et d’orienter nos actions en faveur de la construction d’un espace communautaire viable, dynamique et solidaire. Nous les devons aussi à votre attachement profond, chères concitoyennes et chers concitoyens, à l’idéal d’intégration, qui transcende nos spécificités pour incarner la solidarité et la complémentarité des Etats et des peuples de l’Union. A ce propos, nous saluons les efforts de
Cardinal Fridolin Ambongo, de la République démocratique du Congo, sur l’oeuvre du Pape Benoît XVI, In RFI.
Je crois que le Pape Benoît XVI restera le grand Pape. Je retiendrai surtout sa grande connaissance en matière de théologie. Pour l’église catholique, le Pape Benoît XVI reste le plus grand théologien que nous avons aujourd’hui, je crois même le théologien qui a une vue systématique, globale, complète de notre doctrine catholique. Ça, c’est du point de vue de la théologie mais comme pasteur, je retiens de lui sa grande humilité, son grand amour, l’amour profond qu’il avait pour l’Église… Benoît XVI n’était pas un fanatique, il n’était pas un va-t-en-guerre contre les autres religions, bien au contraire. C’était un homme d’une grande ouverture. Je crois que ce serait injuste de juger le pontificat de Benoît XVI sur le
Daniel Ouedraogo, économiste principal à la fondation Afro, sur l’ouverture de la RCA à la cryptomonnaie,
In RFI.
Cette décision est bien sûr éminemment politique. Mais d’un point de vue économique, la Centrafrique est un pays qui a des enjeux de bancarisation et d’inclusion financière extrêmement importants, parce qu’il s’agit d’un pays où le taux d’accès aux comptes bancaires est inférieur à 5%. Très peu de gens ont accès à la liquidité et il y a très peu d’infrastructures bancaires. Et compte tenu aussi de la faiblesse du développement de la téléphonie mobile dans le pays, l’utilisation du bitcoin peut paraître comme une solution, je dirais, relativement facile pour les autorités en place. .. Une démarche beaucoup plus structurée, plus prudente, aurait peut-être conduit la Centrafrique à adapter d’abord un raisonnement ou, en tout cas, une démarche plus,