La « garantie de convertibilité illimitée » constitue la principale justification juridique de la position dominante et des prérogatives de la France au sein du système CFA. Sans cette garantie, le gouvernement français aurait eu beaucoup de mal à justifier son rôle de gardien monétaire pour la plupart de ses ex-colonies au sud du Sahara. Cette garantie est rendue superflue par les règles auxquelles la Bceao et la Beac sont soumises. Dans le cadre de leur accord monétaire avec le gouvernement français, elles doivent chacune maintenir un ratio de couverture des émissions monétaires (le rapport entre le total des réserves officielles de change et la base monétaire) d’au moins 20 %. En dessous de cette limite, elles doivent resserrer leur
Dixit
Vagondo Diomandé, ministre de la Sécurité de la Côte d’ivoire, sur l’insécurité à la CAN 2024, In RFI.
Pour la CAN 2024, en tant que ministre de la Sécurité, j’ai fait évidemment avec mes collaborateurs toutes les hypothèses qui nous permettront de prendre les mesures qu’il faut pour faire face à tout type de situation. Je crois comprendre à travers votre question que nous sommes dans un contexte où beaucoup de gens ont de bonnes raisons de s’inquiéter. Mais je peux vous assurer que nous avons pensé à tout type de situation. Nous avons formé nos collaborateurs en conséquence, équipé aussi en conséquence, nous avons fait le recrutement conséquent et surtout la formation qui accompagne avec les exercices de simulation grandeur nature pour être fin prêts le jour du lancement de cette grande compétition. Et d’ailleurs, nous venons
Félix Tshisekedi, candidat président de la RDC, sur son bilan de 5ans de magistrature, ln RFI.
Je reste serein, modeste. Ce qui se passe dans l’opposition, ce n’est pas mon problème. Nous vivons dans un pays où il y a une vitalité démocratique certaine et tant mieux, j’allais dire, pour la démocratie. Maintenant, si leur stratégie c’est de se mettre ensemble ou d’y aller dispersé, ce n’est pas mon problème, comme je le disais. Moi, je reste concentré sur ma tâche, sur ma mission que j’ai commencée il y a maintenant cinq ans et que je veux proposer à mes compatriotes pour à nouveau avoir leur confiance. Ce qu’ils font dans l’opposition, c’est leur problème, pas le mien. Bien sûr, sinon je n’aurais pas demandé à rempiler. Je crois que j’ai fait du bon travail. C’est
Akinwumi Adesina, président de la Banque Africaine de Développement (BAD), sur l’intégration des économies africaines, In Financial Afrik.
L’agenda 2063 de l’Union Africaine intitulé “L’Afrique que nous voulons” ne peut se réaliser si les gens ne sont pas libres. Les économies africaines ne pourront pas être intégrées si les populations ne le sont pas. Comment investir dans un pays si l’on a du mal à s’y rendre. En éliminant les obstacles à la circulation des personnes, l’Afrique se donne les moyens de véritablement améliorer les échanges et les investissements intra-africains. Je salue la décision historique prise récemment par le président William Ruto du Kenya de permettre à tous les ressortissants africains de venir au Kenya sans visa. Le Rwanda et le Bénin avaient aussi suivi le même processus. Ces trois pays ont en commun une forte croissance et
Valentin Mbozo’o, directeur général du Groupement interbancaire monétique de l’Afrique centrale (Gimac), sur l’avenir des systèmes de paiement instantané inclusifs en Afrique, ln Le quotidien de l’Economie.
Un très bel avenir. D’ailleurs, le rapport que vous avez parcouru démontre que la marge de manœuvre pour avoir une Afrique digitalisée en matière de paiement est encore très grande. Le fossé qu’il faut combler est encore très grand. Cependant, je suis heureux parce que les Africains innovent énormément pour répondre aux besoins des Africains. Nous ne faisons plus du digital qui était du copier-coller de ce qui se faisait en Europe ou en Amérique. Regardez l’exemple de Gimacpay. L’inspiration pour bâtir les services du Gimacpay c’est le marché, la rue, les us et coutumes des personnes en matière financière.
Louise Mushikiwabo, Secrétaire général de la Francophonie, sur le rejet de la France par les jeunes africains, In TV5 Monde.
Ce qui arrive aujourd’hui dans le rejet de la France surtout de la part de la jeunesse africaine c’est le résultat d’un cumul d’attitudes, de manière de faire. La jeunesse africaine pense que la France tire profit de la faiblesse du système africain. Je pense que le moment est venu pour la France de renégocier ses relations avec la plupart des États africains.
Paulette Missambo, présidente du Sénat, sur le retrait de l’armée française au Gabon, In RFI.
D’abord, il faut noter que les pays concernés vivent une situation de crise sécuritaire liée au terrorisme. Et donc, ce n’est pas du tout la situation du Gabon. Je voudrais également souligner que les accords de défense sont du domaine réservé du chef de l’État, et donc je pense que c’est à lui qu’il faudrait poser la question. Mais en tant que citoyenne, je voudrais simplement souligner et recommander à la France d’entendre les peuples africains, d’entendre ceux qui rêvent d’un mieux-être, qui rêvent de liberté.
Giorgia Meloni, première ministre italienne sur le Conflit Russo-ukrainien.
Tout le monde comprend que [la guerre en Ukraine] pourrait durer de nombreuses années si nous n’essayons pas de trouver des solutions. Je vois qu’il y a beaucoup de fatigue, je dois dire la vérité, de tous les côtés. Nous sommes proches du moment où tout le monde comprend que nous avons besoin d’une issue. Le problème est de trouver une issue acceptable pour les deux parties sans détruire le droit international. J’ai quelques idées sur la façon de gérer cette situation, mais j’attends le bon moment pour mettre sur la table ces idées que j’ai.
Joshua Osih, nouveau président du SDF, sur les priorités de son mandat, In RFI.
Je ne pense pas qu’on peut parler de perte de vitesse. Vous savez très bien que nous avons perdu plusieurs sièges par le fait que nos différentes lois ne permettent pas que les élections qui sont annulées par le Conseil constitutionnel aient une autre issue qu’une reprise. Alors il se trouve que nous avons obtenu du Conseil constitutionnel que treize circonscriptions sur lesquelles nous avons fait des recours ont été annulées pour le fait que ces circonscriptions sont en guerre. Et malheureusement, tout ce que le Conseil constitutionnel a pu faire, c’est de reprogrammer des élections sans d’abord arrêter la guerre, et donc nous nous sommes retrouvés dans une situation où nous ne pouvions pas placer nos candidats comme des
Marc Ona Essangui, membre de la société civile gabonaise et 3ème vice-président du Sénat, sur le délais de la transition, ln RFI.
Nous avons, au niveau de la société civile, estimé que la transition pouvait durer entre six mois et un an. Le Premier ministre Raymond Ndong Sima a déclaré que la transition pourrait durer deux ans. Chacun a sa position, d'autres pourraient peut-être penser qu'on peut aller plus loin, ça peut durer le temps que ça peut durer. Toujours est-il que la décision revient à la conférence nationale qui va trancher sur cette affaire. Mais nous, nous estimons au niveau de la société civile, qu'il faut une transition beaucoup plus courte pour revenir à l'ordre constitutionnel. Nous avons l'exemple des autres militaires dans différents pays, ils ne veulent pas lâcher le pouvoir. Peut-être que nous souhaitons que les militaires gabonais sortent