Depuis la décision du sommet des chefs d'État, où un ultimatum avait été donné, évidemment, il y a eu des initiatives à la fois diplomatiques et des discussions « underground » sous la direction du Nigeria. Cette dernière option militaire ne saurait être faite que lorsque véritablement toutes les pistes auraient été épuisées et que, surtout, le pays qui est la nation cadre dans ce cas, qu’est le Nigeria frontalier, lorsqu'il jouera son rôle dans cette option, les autres pays sont tout à fait prêts pour jouer leur partition. L'option est sur la table. Maintenant, quand est-ce qu'elle se fera ? Ça, je ne le sais pas encore… Non, pour l'instant, c'est le président de la Cédéao, Bola Tinubu, qui
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Alassane Ouattara, président de la Côte d’Ivoire sur les sanctions de la Cédéao au Mali, In RFI.
Non, nous n’avons pas cherché à punir le peuple malien. Le peuple malien est un peuple frère, la Cédéao a des règles… Cette décision était prise à l’unanimité. Moi, je l’ai dit, j’en suis malheureux, parce qu’en réalité, nous ne voulons pas que le peuple malien ait des périodes de souffrance aussi graves ! Il y aura des pénuries, il y aura des difficultés… Nous attendons tout simplement que le gouvernement et la junte malienne nous proposent un calendrier raisonnable et que graduellement nous puissions lever les sanctions, comme l’exigent les textes de la Cédéao. Ce n’est pas une décision personnelle de qui que ce soit, ce sont les textes. Si un autre pays était dans cette situation, le Mali
Maître Kassoum Tapo, ancien ministre malien, président du parti Morema, sur Les sanctions imposées par la Cédéao, In RFI.
Je ne peux pas dire qu’elles sont justifiées, mais on les a cherchées ! Qu’elles fassent souffrir les populations, c’est une évidence. Tous les prix des denrées alimentaires, que ce soit le riz, le mil, le sucre, l’huile… Tout a augmenté ! On a entendu le gouvernement dire : « on va prendre des mesures », on a même pris les mesures pour les quinze années à venir, mais j’attends de voir lesquelles ! Quelles mesures ? On ne nous a pas dit une seule mesure ! Évidemment, le peuple souffre de ces sanctions, c’est une évidence ! Bientôt, si les sanctions financières de la Bceao continuent, l’État ne pourra pas payer les salaires et ce sera encore plus grave