En visite de travail dans le pays le 21 novembre dernier, le président de cette institution financière a rencontré le chef de l’Etat gabonais Ali Bongo Ondimba, avant de se rendre à la Zone économique spéciale de Nkok. Le président de la Banque africaine de développement (BAD) s’est rendu au Gabon le 21 novembre 2022 dans le cadre d’une visite de travail. A la tête d’une importante délégation, Akinwumi Adesina a rencontré diverses autorités du pays dont le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba. Outre le tour d’horizon des relations entre le Gabon et la principale institution financière de développement de l’Afrique, l’entretien entre les deux personnalités a également porté sur l’actualité sous régionale et continentale. Dans les détails, Ali Bongo Ondimba
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Pourquoi financer l’industrie pharmaceutique en Afrique
La production des médicaments devrait prendre un nouveau visage en Afrique dans un proche avenir. Ceci devrait se faire grâce au soutien de la Banque africaine de développement (BAD). En effet, fidèle à sa mission première de faire reculer la pauvreté dans ses pays membres régionaux en contribuant à leur développement économique durable et à leur progrès social, la banque panafricaine a décidé de mettre à la disposition de l’Afrique, une enveloppe de 3 milliards de dollars (1738 milliards de Fcfa) pour permettre au continent de mieux renforcer son industrie pharmaceutique. L’annonce a été faite récemment à Dakar au Sénégal par Akinwumi Adesina, président de l’institution financière. D’après le Nigérian, « le continent ayant déjà la matière première nécessaire, doit
Akinwumi Adesina, président de la BAD, sur la dépendance de l’Afrique pour les vaccins anti-Covid-19, In RFI.
L’Afrique ne doit pas et ne peut pas laisser le soin de sa population à la bienveillance des autres. Si les autres n’ont pas eu la générosité, qu’est-ce qu’on va faire ? C’est la raison pour laquelle nous avons dit qu’il faut développer un système de défense de la santé pour l’Afrique. Il faut que les Africains fassent la manufacture de vaccins eux-mêmes, partout. Il faut que l’on développe le secteur pharmaceutique. Et troisièmement, il faut développer l’infrastructure de la santé. A la Banque africaine de développement, nous avons décidé le financement du développement du secteur pharmaceutique, dans lequel nous pensons mettre 3 milliards de dollars d’investissements. Il y a aussi l’aspect du développement de l’infrastructure de la qualité de
Akinwumi Adesina, président de la Banque africaine de développement (BAD), sur la disponibilité des vaccins contre la pandemie de covid-19 en Afrique, In le Point.
Nous avons fait vraiment tout notre possible pour réagir très vite, mais on se rend compte que seulement 1% de la population africaine a été vaccinée parce que les pays développés ont acheté tous les vaccins. Nous sommes face à un nationalisme vaccinal. Les pays riches se sont occupés d’eux en se souciant peu des autres (…) Il y a aussi que l’Afrique n’a pas les vaccins qu’il faut. Je pense que l’Afrique a été maltraitée par le système. Le continent doit produire ses propres vaccins. On ne peut pas laisser la vie de 1,2 milliard de personnes sur le côté. Nous avons pris la décision de soutenir à hauteur de 3 milliards de dollars l’Union africaine dans l’effort de
L’Afrique attend financièrement plus des pollueurs
Pas moins de quarante chefs d’État et de gouvernements dont plusieurs issus des grandes puissances économiques mondiales comme la Chine, la Russie, la France, l’Allemagne, la Grande Bretagne, le Brésil ou encore l’Inde, se sont réunis en mode virtuel du 22 au 23 avril dernier, dans le cadre du Sommet des dirigeants sur le climat à l’initiative du président américain Joe Biden. Et curieusement, seuls cinq présidents africains ont été invités à prendre part à cette rencontre, pour inciter à une action collective sur le climat et l'environnement. Il s’agit de Félix Tshisekedi de la République démocratique du Congo (RDC) par ailleurs président en exercice de l’Union africaine, Cyril Ramaphosa de l’Afrique du Sud, Ali Bongo Ondimba du Gabon, Uhuru
L’Afrique entre craintes et espoirs
La Banque africaine de développement (BAD) a rendu publique le 12 mars dernier, l’édition 2021 des perspectives économiques de l’Afrique. Sous titré : « De la résolution de dette à la croissance : une feuille de route pour l’Afrique », le rapport de cette année est fortement coloriée par la crise sanitaire liée au coronavirus qui sévit dans le monde depuis plus d’un an, avec ses effets pervers sur la santé des populations ainsi que la croissance et l’économie planétaire. En somme, l’édition 2021 des Perspectives économiques en Afrique se concentre sur la résolution de la dette du continent, la gouvernance et la croissance en Afrique. A l’analyse, en termes de perspective, le rapport suscite des craintes pour la croissance économique
La BAD place la femme au cœur de la reprise socio-économique en Afrique
«Transformer les secteurs clés du continent en terrains d'opportunités accessibles, où les femmes, les filles, les hommes et les garçons, quelle que soit leur origine, bénéficient d'un accès et d'un contrôle égaux sur les ressources productives et bénéficient d'infrastructures et de services de soutien pour s'épanouir ». Tel est l’objectif visé par la Banque africaine de développement (BAD), à travers sa nouvelle stratégie du genre pour la période 2021-2025, publiée le 3 février 2021. L’institution dirigée par le Nigerian Akinwumi Adesina, prévoit ainsi renforcer l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes et des filles dans ses cinq domaines prioritaires que sont : le développement des infrastructures ; l’intégration économique régionale ; le développement du secteur privé ; la gouvernance ;
Le changement climatique en Afrique préoccupe la BAD
A partir de cette année, le continent africain perdra entre 7 et 15 milliards de dollars par an en raison des conséquences du changement climatique, a annoncé Akinwumi Adesina, le président de la Banque africaine de développement (BAD) lors du lancement du Bureau régional africain du Global Center on Adaptation (GCA) le 16 septembre à Abidjan. « Juste quatre ans plus tôt, le phénomène météorologique El Niño a ravagé les régions est et australe de l’Afrique avec de sévères vagues de sécheresse. En 2019, les cyclones tropicaux Idai et Kenneth ont causé 2 milliards $ de pertes aux économies du Mozambique, du Malawi et du Zimbabwe tout en faisant 800 morts. L’on estime qu’à partir de cette année 2020, l’Afrique