C’est ce jour que s’achève à Bruxelles en Belgique, l’édition 2024 du Forum mondial de l’économie circulaire (ou World Circular Economy Forum–Wcef). Outre la présentation des meilleures solutions d’économie circulaire dans le monde, l’évènement qui rassemble depuis le 15 avril dernier plus de 4 000 participants dont des chefs d’entreprises, des décideurs politiques, des responsables des centres d'expertise et d’Organisations non gouvernementales (ONG) ainsi que des experts, examine également comment les entreprises peuvent saisir de nouvelles opportunités et acquérir un avantage concurrentiel grâce à des solutions d’économie circulaire. Il s’agit également de déterminer au terme des ateliers, conférences et autres, comment ce type d’économie peut contribuer à la réalisation des objectifs de développement durable des Nations unies. En effet, l'économie
Fenêtre
La résistance des commerçants face à la baisse des prix des denrées alimentaires
Le ministre du Commerce Luc Magloire Mbarga Atangana, a annoncé à travers un communiqué signé le 11 avril dernier, la baisse des prix du riz sur le marché camerounais. D’après le membre du gouvernement, cette décision intervient « à l’issue d’intenses échanges avec les opérateurs de la filière, et après l’arrivée sur le marché de la première cargaison découlant du quota spécial de 190.000tonnes négociées auprès du gouvernement indien ». Selon le même document, les populations vont donc observer une diminution du kilogramme de cet aliment comprise entre 70 et 90 Fcfa/Kg pour le riz indien (entre 445 et 480 Fcfa Fcfa/Kg qu’on soit Yaoundé ou à Douala), entre 20 et 50 Fcfa/Kg pour le riz pakistanais (entre 485 et
Un outil d’évaluation des systèmes nationaux de passation électronique des marchés publics
Les marchés publics sont un maillon important de l’activité économique dans le monde. En Afrique comme partout ailleurs, outre la place prépondérante qu’ils occupent dans la fourniture de biens et de services publics, ils jouent un rôle crucial dans le développement des Etats à travers la création des possibilités d’emploi et d’activité commerciale pour les entreprises, tout en alimentant les échanges nationaux et internationaux. Ils sont également pertinents pour la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030, en particulier l’ODD 12 intitulé : « Établir des modes de consommation et de production durables ». Dans un contexte où de plus en plus de gouvernements africains cherchent à mettre en œuvre des solutions d’e-Procurement pour relever certains des défis
Le grand boom du marché de téléchargement des applications
L’apparition de la pandémie liée au Covid-19 en début d’année 2020, a créé un véritable boom dans le marché de téléchargement des applications mobiles dans le monde. Il faut dire que la popularisation des smartphones et des tablettes. Survenus au cours de la dernière décennie y avait déjà contribué grandement. Aujourd'hui, il existe deux leaders mondiaux, le Google Play Store et l'App Store. Un constat logique car ces dernières font désormais partie de la vie quotidienne des populations, dans un monde en pleine mutation technologique. Diverses entreprises du secteurs portées par leurs pays, mènent désormais une bataille notamment en termes d’innovations, pour s’adjuger d’importantes parts dans ce marché devenu très concurrentiel. Il s’agit ainsi d’attirer le plus grand nombre d’utilisateurs,
Un nouveau cadre d’échange commercial Etats-Unis/Afrique
Les échanges commerciaux entre les Etats-Unis d’Amérique et l’Afrique devraient connaitre un nouveau coup d’accélérateur dans les prochains mois. C’est du moins ce que l’on peut espérer après le lancement le 27 mars 2024 de l’Africa Trade Desk par l’Agence américaine de développement international (Usaid). Cette nouvelle plateforme commerciale en ligne relie désormais les fournisseurs de produits agricoles africains et les acheteurs américains, à travers environ 20.000 magasins de détail aux États-Unis. L’initiative lancée dans le cadre d’un partenariat public-privé entre le programme américain Prosper Africa et Afritex Ventures, une entreprise spécialisée dans le commerce international, devrait alors permettre d’accroître les exportations agricoles africaines vers les États-Unis d’environ 10%, soit au moins 300 millions dollars US (182,2 milliards de Fcfa) de
Les clés du développement de l’industrie pharmaceutique en Afrique
La ville d’Addis-Abeba en Ethiopie a accueilli du 25 au 26 mars 2024, une centaine de dirigeants du continent africain et d’autres régions, notamment des États-Unis et d’Europe, dans le cadre d’une conférence axée sur la résolution des principaux défis en matière d’innovation et de transfert de technologie afin de renforcer le secteur pharmaceutique en Afrique. «Cette conférence est la première du genre en Afrique à examiner les obstacles à la fabrication et à la production nationales de produits de santé essentiels pour le continent », a précisé Padmashree Gehl Sampath, directrice générale de la Nouvelle fondation africaine pour la technologie pharmaceutique (Aptf), à la manœuvre de cet évènement. Créée en juin 2022 à l’initiative de la Banque africaine de développement
Les cinq clés pour améliorer les conditions de vie des populations africaines
Lors de la remise du Prix Obafemi Awolowo du leadership pour son leadership visionnaire, inspirant et transformateur, le président de la Banque africaine de développement (BAD) Akinwumi Adesina, a fait une sortie importante dans laquelle il met en exergue les clés du développement de l’Afrique, en s’appuyant quelques exemples au Nigéria. Dans un speech prononcé devant plusieurs hautes personnalités du continent dont Azali Assoumani de l’Union des Comores, Samia Suluhu Hassan de la Tanzanie, Sahle-Work Zewde de l’Éthiopie, ou encore la Première ministre du Togo, Victoire Tomegah Dogbé, sans oublier le vice-président du Nigéria Kashim Shettima, qui représentait le président Bola Tinubu, Akinwumi Adesina a identifié cinq domaines critiques sur lesquels les dirigeants nigérians et africains doivent se concentrer pour
L’Afrique s’organise pour la transition vers des économies vertes inclusives
La 56ème session de la Conférence des ministres des finances, de la planification et du développement économique s’est achevée le 5 mars dernier à Victoria Falls, au Zimbabwe. Les travaux de la rencontre ouverte une semaine plus tôt, se sont déroulés sous le thème : « Financer la transition vers des économies vertes inclusives en Afrique : impératifs, possibilités et moyens d’action ». Considérée comme l’une des plus importantes instances de dialogue et d’échanges de vues du continent, la conférence a réuni les ministres africains chargés des finances, de la planification et du développement économique ainsi que les gouverneurs des banques centrales. Les discussions ont principalement porté sur des questions relatives au programme de développement de l’Afrique. Ainsi, face aux besoins
Cedeao : dessous de la levée des sanctions du Niger, du Mali et Burkina-Faso
Lors du dernier sommet extraordinaire de la Communauté économique douanière des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) tenu en fin février dernier à Abuja au Nigeria, les chefs d’Etat et de gouvernement de l’instance régionale ont annoncé la levée de sanctions contre le Niger, le Mali, le Burkina-Faso mais aussi la Guinée. Une décision intervenue après le retrait le 28 janvier dernier des trois premiers, de cette organisation communautaire qui œuvre au développement économique de ses pays membres tout en jouant un rôle crucial dans la gestion des conflits régionaux. La Cedeao était alors accusée par les régimes militaires en place dans ces trois Etats, d’être « sous influence des puissances étrangères » et de représenter une « menace pour
L’investissement vert fait son nid en Afrique
La Banque africaine de développement (BAD) et le Groupe OCP, leader mondial des solutions de fertilité des sols et nutrition des plantes, ont procédé le 20 février 2024 à Rabat au Maroc, à la signature, de trois accords de prêt d’un montant global de 188 millions de dollars (114 milliards de Fcfa) dans le cadre du financement d’un Programme d’investissement vert. « Nous apprécions grandement ces prêts, qui représentent des contributions significatives à notre programme d'investissement de 13 milliards de dollars (7889 milliards de Fcfa) de 2023 à 2027. Nos objectifs de durabilité visent à atteindre 100% d’eau non conventionnelle d’ici 2024, 100 % d'énergie renouvelable d’ici 2027, l’autosuffisance en ammoniac vert d'ici 2032 et la neutralité carbone totale d’ici