Le Fonds alimentaire mondial (FAO) a rendu public le 8 avril dernier, comme il est de coutume chaque début de mois, l’indice FAO des prix des produits alimentaires qui s’est établi en moyenne à 118,5 points en mars 2021, soit une hausse de 2,1% en valeur relative par rapport au mois de février. Ce qui sous-entend que la population mondiale dans son ensemble, doit dépenser davantage d’argent pour se nourrir. En somme, cet indice de prix a enregistré sa dixième hausse mensuelle consécutive, atteignant ainsi son plus haut niveau depuis juin 2014. « Cette hausse est principalement imputable aux gains enregistrés dans les sous-indices des huiles végétales, de la viande et des produits laitiers », précise la FAO. En effet, la
Fenêtre
Tout n’est pas sombre pour l’Afrique
L’avenir économique de l’Afrique n’est pas totalement sombre. C’est du moins ce que l’on peut retenir du dernier rapport Africa’s Pulse d’avril 2021. Intitulé : « Covid-19, l’avenir du travail en Afrique et le nouveau paysage numérique », cette publication semestriel de la Banque mondiale consacrée à la conjoncture économique africaine, révèle que la croissance économique en Afrique subsaharienne devrait se contracter de 2% en 2020, correspondant au niveau inférieur de la fourchette de prévisions publiée dans l’édition d’avril 2020 d’Africa’s Pulse. Il est clair que la Covid-19 qui sévit dans le monde depuis plus d’un an, a eu un impact économique sévère dans cette partie du continent déjà fortement minée par la pauvreté. L’Afrique subsaharienne a ainsi connu sa première
Les textes seuls ne suffiront pas à éradiquer la corruption en Afrique
L'Organisation de coopération et de développement économiques (Ocde) organise le 14 avril prochain, en collaboration avec la Banque africaine de développement (BAD), une table ronde virtuelle sur le thème: « Conformité des entreprises en matière de lutte contre la corruption en Afrique : pratiques, défis et perspectives ». Selon le communiqué publié à cet effet, l’évènement qui va réunir entre autres des représentants du secteur privé africain et des pays membres de l'ocde, dont des représentants d'organisations professionnelles et d'entreprises internationales, permettra de passer en revue les mesures prises par les entreprises africaines, pour promouvoir les politiques de lutte contre la corruption et les mesures de conformité connexes. Les organisateurs ont en outre fait savoir que les échanges s’appuieront sur l’initiative
Combien de Ngannou le Cameroun a perdu ?
Les Camerounais dans leur immense majorité, ont salué avec faste le week-end dernier, l’immense exploit réalisé par le boxeur Francis Ngannou. Ce digne fils du pays a en effet remporté le titre de champion du monde dans la catégorie poids lourds de l’Ultimate Fighting Championship (UFC), la plus grande organisation d'Arts martiaux mixtes (MMA) au monde. Celui que l’on surnomme « The Predator » (Le prédateur en français), a ainsi détrôné l’Américain Stipe Miocic par K.O. au deuxième round, lors d’un combat au sommet. L’enfant de Batié qui a dû quitter très tôt les bancs de l’école à cause de la précarité financière de sa famille par ailleurs désunie, est aujourd’hui magnifié dans la planète entière, grâce à ses nombreux
Sortir le Cameroun de son déficit énergétique
Les populations des grandes métropoles camerounaises, notamment Yaoundé et Douala, ont traversé ces derniers jours, des moments particulièrement difficiles pour ce qui est de l’approvisionnement en énergie électrique. En effet, les coupures intempestives de courant se sont accentuées ces deux dernières semaines, au point où les habitants de certains quartiers de la capitale politique situés en plein coeur de la ville, se sont retrouvés contraints de dormir contre leur gré dans le « noir » pendant plusieurs jours. Pour d’autres, le calvaire lié à l’absence de l’électricité se passait plutôt en journée, avec un sérieux impact négatif sur les différentes activités. Il est clair que face à l’incapacité d’approvisionner en même temps et sans discontinue les métropolitains en énergie électrique, la
L’Afrique entre craintes et espoirs
La Banque africaine de développement (BAD) a rendu publique le 12 mars dernier, l’édition 2021 des perspectives économiques de l’Afrique. Sous titré : « De la résolution de dette à la croissance : une feuille de route pour l’Afrique », le rapport de cette année est fortement coloriée par la crise sanitaire liée au coronavirus qui sévit dans le monde depuis plus d’un an, avec ses effets pervers sur la santé des populations ainsi que la croissance et l’économie planétaire. En somme, l’édition 2021 des Perspectives économiques en Afrique se concentre sur la résolution de la dette du continent, la gouvernance et la croissance en Afrique. A l’analyse, en termes de perspective, le rapport suscite des craintes pour la croissance économique
La Covid-19 et les incongruités du projet Filets sociaux
Depuis quelques jours, on observe d’importants mouvements de populations dans les sièges de différentes mairies de la ville de Yaoundé et dans plusieurs autres municipalités. Les personnes présentent ont été invitées à s’y rendre pour se faire enregistrer en vue de l’obtention des financements octroyés par le projet Filets sociaux, soutenu majoritairement par la Banque mondiale. Ces transferts monétaires sont destinés à soutenir les activités génératrices de revenus des plus vulnérables et de ceux dont les affaires ont été impactées par la Covid-19. De manière globale, l’initiative va toucher 176.000 ménages à travers le territoire national. Mais pour le cas spécifique de la crise sanitaire, elle vise essentiellement 80.000 ménages choisis dans 140 communes du pays en ce qui concerne
Fonction publique : gare désormais aux absentéistes
L’absentéisme est devenu un fait banal au sein de la fonction publique camerounaise, au point où ce phénomène ne suscite plus l’indignation. Voir un fonctionnaire ou un agent de l’Etat qui a disparu de son poste de travail pendant pratiquement un mois, mais qui va tout de même se présenter au guichet de la banque en temps opportun pour percevoir son salaire, ne semble gêner personne. Pas même des collègues de bureau ou des supérieurs hiérarchiques sensés dénoncer cette attitude immorale. Bien au contraire, les collaborateurs s’en accommodent plutôt, devenant même parfois des complices, en échange de quelques pots-de-vin. En effet, ce n’est qu’un secret de polichinelle de savoir que certains fonctionnaires ont un double emploi. Ces derniers consacrent ainsi l’essentiel
L’inclusion financière pour un développement plus accentué de l’Afrique
L’inclusion financière donne la possibilité d’avoir accès à un compte d’opérations courantes pour un éventuel dépôt d’argent, mais aussi l’envoi ou la réception de paiements. Définie par ailleurs par la Banque mondiale comme une alternative pour les individus et les entreprises d’accéder à moindre coût, à toute une gamme de produits et de services financiers utiles et adaptés à leurs besoins à l’instar des transactions d’argent, les paiements, l’épargne, le crédit et l’assurance, elle tarde encore à prendre ses marques en Afrique. En effet, des données issues du secteur révèlent que la majorité des pays du continent, soit 86% d’entre eux, ont un taux d’inclusion financière inférieur à 50%. Pire encore, ce taux est inférieur à 20% chez la moitié
Le vrai sens du 8 mars
Comme il est de coutume chaque année, la gent féminine à travers le monde est encore à l’honneur ce 8 mars, à l’occasion de la Journée internationale de la femme (JIF) traditionnellement marquée par de nombreuses manifestations des femmes aux quatre coins de la terre, avec pour objectif de faire entendre leurs revendications, notamment en matière d’égalité de genre et de lutte contre les violences faites aux femmes. Le thème choisi par ONU Femmes pour commémorer cette 36ème édition est : « Leadership féminin : Pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19 ». Selon l’entité des Nations Unies consacrée à l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, ce choix s’inscrit en droite ligne de la célébration des