Lors de la remise du Prix Obafemi Awolowo du leadership pour son leadership visionnaire, inspirant et transformateur, le président de la Banque africaine de développement (BAD) Akinwumi Adesina, a fait une sortie importante dans laquelle il met en exergue les clés du développement de l’Afrique, en s’appuyant quelques exemples au Nigéria. Dans un speech prononcé devant plusieurs hautes personnalités du continent dont Azali Assoumani de l’Union des Comores, Samia Suluhu Hassan de la Tanzanie, Sahle-Work Zewde de l’Éthiopie, ou encore la Première ministre du Togo, Victoire Tomegah Dogbé, sans oublier le vice-président du Nigéria Kashim Shettima, qui représentait le président Bola Tinubu, Akinwumi Adesina a identifié cinq domaines critiques sur lesquels les dirigeants nigérians et africains doivent se concentrer pour
Fenêtre
L’Afrique s’organise pour la transition vers des économies vertes inclusives
La 56ème session de la Conférence des ministres des finances, de la planification et du développement économique s’est achevée le 5 mars dernier à Victoria Falls, au Zimbabwe. Les travaux de la rencontre ouverte une semaine plus tôt, se sont déroulés sous le thème : « Financer la transition vers des économies vertes inclusives en Afrique : impératifs, possibilités et moyens d’action ». Considérée comme l’une des plus importantes instances de dialogue et d’échanges de vues du continent, la conférence a réuni les ministres africains chargés des finances, de la planification et du développement économique ainsi que les gouverneurs des banques centrales. Les discussions ont principalement porté sur des questions relatives au programme de développement de l’Afrique. Ainsi, face aux besoins
Cedeao : dessous de la levée des sanctions du Niger, du Mali et Burkina-Faso
Lors du dernier sommet extraordinaire de la Communauté économique douanière des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) tenu en fin février dernier à Abuja au Nigeria, les chefs d’Etat et de gouvernement de l’instance régionale ont annoncé la levée de sanctions contre le Niger, le Mali, le Burkina-Faso mais aussi la Guinée. Une décision intervenue après le retrait le 28 janvier dernier des trois premiers, de cette organisation communautaire qui œuvre au développement économique de ses pays membres tout en jouant un rôle crucial dans la gestion des conflits régionaux. La Cedeao était alors accusée par les régimes militaires en place dans ces trois Etats, d’être « sous influence des puissances étrangères » et de représenter une « menace pour
L’investissement vert fait son nid en Afrique
La Banque africaine de développement (BAD) et le Groupe OCP, leader mondial des solutions de fertilité des sols et nutrition des plantes, ont procédé le 20 février 2024 à Rabat au Maroc, à la signature, de trois accords de prêt d’un montant global de 188 millions de dollars (114 milliards de Fcfa) dans le cadre du financement d’un Programme d’investissement vert. « Nous apprécions grandement ces prêts, qui représentent des contributions significatives à notre programme d'investissement de 13 milliards de dollars (7889 milliards de Fcfa) de 2023 à 2027. Nos objectifs de durabilité visent à atteindre 100% d’eau non conventionnelle d’ici 2024, 100 % d'énergie renouvelable d’ici 2027, l’autosuffisance en ammoniac vert d'ici 2032 et la neutralité carbone totale d’ici
Potentiel de l’industrie du sport et développement de l’Afrique
Après pratiquement un mois de compétition, la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations(CAN) de football a pris fin le 11 février dernier à Abidjan par le sacre de la Côte d’Ivoire, le pays organisateur. Au-delà du spectacle et du prestige de la victoire, cet évènement sportif a une fois encore charrié de gros enjeux financiers allant des récompenses attribuées aux équipes participantes en fonction de leurs performances aux droits de retransmission, sans oublier le développement des infrastructures dans divers secteurs (sport, télécommunication, transport…) au sein de la Nation hôte. C’est qu’en réalité, le sport en général et le football en particulier, n’est plus perçu comme un simple divertissement. Compte tenu de l’argent que génère désormais cette activité (signatures de
9,12 milliards pour limiter les émissions de carbone en Afrique
Dans le but de soutenir les projets de technologies propres et à faibles émissions de carbone dans ses États membres, le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) va investir 15 millions de dollars (9,12 milliards de Fcfa) en actions pionnières Green+ de catégorie C dans le Groupe de la Banque de commerce et de développement de l’Afrique de l’Est et australe (Groupe TDB). L’annonce a été faite le 8 février 2024 par l’institution financière panafricaine qui ira puiser ces ressources dans le Fonds pour les technologies propres (FTP), une entité du Fonds d’investissement climatiques qui fournit des ressources aux pays en développement afin de booster à grande échelle des technologies à faibles émissions de carbone, qui présentent un
Hausse des prix du carburant : La charrue avant les bœufs
Face aux nombreuses interrogations suscitées au sein de la population quant aux conséquences néfastes de la récente hausse des prix du carburant au Cameroun (110 Fcfa de plus pour le litre de super et 108 Fcfa pour le gasoil), le gouvernement a dû monter au créneau le 6 février dernier dans le cadre d’une importante sortie médiatique, afin d’apporter les éclairages nécessaires sur cet ajustement des prix. Au cours de cette communication gouvernementale, le ministre de la Communication René Emmanuel Sadi, par ailleurs porte-parole du Gouvernement, était accompagné de cinq autres collègue dont le ministre des Finances Louis Paul Motaze, le ministre de l’Eau et de l’énergie Gaston Eloundou Essomba, le ministre des Transports Jean-Ernest Massena Ngalle Bibehe et enfin le
Quelles mesures pour accompagner la hausse des prix carburant ?
Annoncée par le chef de l’Etat Paul Biya le 31 décembre dernier dans son discours de fin d’année, longtemps redoutée par les populations, la nouvelle hausse des prix du carburant à la pompe est effective depuis le samedi 3 février 2024. Le litre du super s’acquiert désormais à 840 Fcfa contre 730 Fcfa auparavant, soit une progression de 110 Fcfa, tandis que celui du gasoil coûte à pré- sent 828 Fcfa contre 720 Fcfa par le passé, ce qui équivaut à une augmentation de 108 Fcfa. Dans l’ensemble, il s’agit d’une hausse de 14% en valeur relative pour les deux produits pétroliers. Un réajustement des prix que le gouvernement, à travers le Secrétaire général des services du Premier ministre (Sgpm),
Un nouvel accord pour booster le commerce intra-africain
Malgré la mise en œuvre de l’Accord de mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale (Zlecaf) il y a plus de deux ans, dans le but de créer un marché continental unique pour les biens et les services, garantissant la libre circulation des hommes d’affaires et des investissements, le commerce intra-africain fait encore face à de nombreux obstacles qui freinent considérablement son développement. En effet, outre les tarifs douaniers élevés qui constituent la principale contrainte au commerce à l’intérieur du continent, l’on peut également citer l’insuffisance des infrastructures et le faible niveau de fabrication et de transformation des produits dans certains pays. Pour remédier à cet état de chose fort préjudiciable au développement de l’Afrique, la Banque africaine de
Digitalisation du secteur bancaire et financier et croissance en Afrique
«La digitalisation du secteur bancaire et financier, un vecteur de croissance et d’intégration de la zone Cémac». C’est sous ce thème qu’a été placé le premier Sommet africain de la finance, de la banque et de la digitalisation (Afbds) qui s’ouvre ce jour à Brazzaville au Congo. Organisée conjointement par Pami Partners, société de conseil en finances, de concert avec le groupe de presse IC Publications et l’agence de relations publiques Maap, cet évènement réuni à la fois des membres de gouvernements des pays de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale (Cemac), des autorités de régulation monétaire, ainsi que des dirigeants de banques et d’établissements financiers de la sous-région. Le principal objectif de cet évènement qui