La rencontre qui s’est déroulée récemment à Addis-Abeba, a permis de mettre en lumière les défis auxquels sont confrontés les pays africains dans ce domaine. Mettre en relation les pays, les partenaires et les institutions pour répondre aux besoins financiers et techniques des systèmes statistiques nationaux, facilitant ainsi leur transformation et leur modernisation. Tel était le but du 11ème Forum sur le développement de la statistique en Afrique (FASDev) qui s’est déroulé le 28 octobre dernier Addis-Abeba en Ethiopie. Cette importante rencontre placée sous le thème : « Le renforcement de la mobilisation des ressources techniques et financières pour soutenir l’innovation dans le développement de la statistique en Afrique », a permis de mettre en lumière les défis auxquels sont confrontés les
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Afrique : Les solutions pour booster l’intégration des technologies de la santé
La Banque africaine de développement, UBS Optimus Foundation et le Laboratoire de l’innovation et de l’entrepreneuriat ont cofinancé une nouvelle étude dans le secteur de la santé. Intitulé « Policy Blueprint to Fast-Track Healthtech Innovations in Public Health in Africa », en français « Plan pour accélérer les innovations en matière de technologies de la santé dans le domaine de la santé publique en Afrique », le rapport publié au terme de l’étude commandée par HealthTech Hub Africa et produite par VillageReach, a examiné le potentiel des innovations technologiques en matière de santé, encore appelées healthtech. Le but étant d’en faire bénéficier les patients, les systèmes de santé et les communautés en Afrique. Ainsi, l’étude a révélé que l’application de la technologie à
De nouvelles initiatives pour soutenir l’industrie créative en Afrique
La ville d’Alger, capitale politique de l’Algérie, a abrité du 16 au 19 octobre 2024, les Journées créatives africaines, « Canex Wknd 2024 ». L’évènement rendu à sa quatrième édition a mis en lumière le dynamisme du secteur créatif africain, avec a participation de 108 exposants et artisans ainsi que des représentants de pays africains et des Caraïbes, en sus de plus de 300 membres participants aux différents programmes et activités. De même, dix sessions de formation sur des thèmes variés, notamment l’Intelligence artificielle, la musique, la mode et le sport ont été proposées aux participants. « Cette édition a été marquée par la signature d’accords significatifs, la facilitation du réseautage et l’élaboration de nouvelles voies de coopération entre les
L’engagement de la BAD et l’AFD en faveur de l’entrepreneuriat jeune en Afrique
Catalyser les ressources afin de stimuler l’entrepreneuriat jeune en Afrique. Tel est le but de la lettre d’intention signée la semaine dernière à Abidjan en Côte d’Ivoire entre la Banque africaine de développement (BAD) à travers son président Akinwumi Adesina, et l’Agence française de développement (AFD) représentée par son directeur général, Rémy Rioux. «Cette coopération témoigne de notre engagement en faveur de la création d’emplois sur le continent africain. Nous mettrons notre capital-risque au service de la jeunesse. Le plus grand risque est de ne pas investir dans la jeunesse. L’avenir de l’Afrique se trouve sur le continent», a laissé entendre Akinwumi Adesina. Il faut reconnaitre que ce désir d’engagement de la part de la BAD et de l’AFD en faveur
Intégrer la jeune femme dans la transformation économique de l’Afrique
Renforcer le rôle crucial de l’autonomisation économique des femmes pour faire entrer le continent dans une nouvelle ère de croissance transformationnelle. Tel est l’objectif visé par la Fondation Mastercard à travers son nouveau rapport intitulé : « Les jeunes femmes en Afrique : Agents de la croissance économique et de la transformation d’ici à 2030 ». Présenté le 18 septembre dernier, il met en exergue une série de solutions immédiates et réalisables pour les gouvernements africains, le secteur privé ainsi que la société civile, afin d’inverser le déclin brutal de la contribution des jeunes femmes au Produit intérieur brut (PIB) de l’Afrique, qui est passée de 18% en 2000 à seulement 11% en 2022. Organisme de bienfaisance canadien enregistré et l’une
Moustapha Sow, financier et fondateur de SF Capital, sur l’avenir du secteur bancaire en Afrique, In Financial Afrik.
Le secteur bancaire africain est en forte évolution. D’un pays à l’autre, la tendance diffère. Par exemple, les banques sud-africaines montrent un appétit limité pour l’Afrique. Dans la middle Africa, des banques panafricaines comme Ecobank Transnational Incorporated jouent un rôle crucial dans le changement de la nomenclature bancaire. Les banques nigérianes, bien qu’expansives, doivent revoir leurs modèles d’affaires et définir des stratégies gagnantes sur l’Afriques. En Afrique de l’Ouest, des institutions comme Nsia, Coris Bank International ou Equity Bank affichent une croissance fulgurante. Derrière, les banques, les institutions de microfinance comblent également un vide important en s’adressant à une population non bancarisée et qui est peu susceptible de l’être au vu des normes contraignantes de Bale. La combinaison entre microfinance
Dangote appelle les leaders africains à conduire la transformation du continent
L’Afrique se trouve à un point d'inflexion crucial, avec la population la plus jeune et la plus dynamique du monde, des villes en expansion rapide et une adoption croissante de l'innovation et des nouvelles technologies S’exprimant lors de la retraite de la Renaissance africaine (African Renaissance Retreat) qui vient de s’achever à Kigali, au Rwanda, Dangote a souligné que malgré les défis importants auxquels l’Afrique est confrontée, sa population jeune et ses ressources abondantes, dont environ 30 % des ré- serves minérales mondiales et les plus grandes réserves d’or, de cobalt, d’uranium, de platine et de diamants, offrent des opportunités de croissance substantielle et inclusive. « De plus, nous disposons de 65 % des terres cultivables du monde et 10 %
Des pistes pour relever les défis économiques de l’Afrique
A l'initiative du magna de l'industrie africaine Aliko Dangote, des chefs d'entreprise africains se sont retrouvés du 6 au 8 septembre 2024 à Kigali au Rwanda, dans le but d'identifier des solutions concrètes permettant de relever les défis économiques de l'Afrique, puis de présenter le continent comme une destination d'investissement viable malgré ses obstacles. C'était dans le cadre de la retraite de la Renaissance africaine qui a réuni entre autres le président rwandais Paul Kagame, mais aussi d'anciens chefs d'Etat à l'instar du Nigérian Olusegun Obasanjo, la Libérienne Ellen Johnson Sirleaf, mais aussi l'ancien Premier ministre d'Ethiopie Hailemariam Dessalegn, ou encore des dirigeants de plusieurs institutions financières de développement comme le Prof. Benedict Oramah, Président de la Banque africaine d'import-export
Valérie Niquet, chercheuse à la Fondation pour la recherche stratégique, sur le repli de la Chine envers l’Afrique, ln RFI.
C'est présenté comme un changement de stratégie avec la réorientation des initiatives des routes de la soie vers des projets plus petits, moins coûteux, plus soucieux de l'environnement. Mais ça recouvre aussi une nécessité, c'est que l'économie chinoise rencontre de grandes difficultés. La Chine a besoin d'investissements, notamment pour tout ce qui concerne la prise en charge sociale sur son propre territoire. Il y a eu un gros ralentissement de la croissance chinoise qui n'est pas repartie. Elle est aujourd'hui autour de 4% à 5% par an, ce qui est très peu pour un pays comme la Chine. Et donc, il y a moins de moyens. Donc c'est un peu terminé, le temps où la Chine fournissait largement des prêts
Le rôle sous-exploité de la diaspora au développement de l’Afrique
Selon le « Rapport sur l’état de la migration dans le monde 2024 » publié en mai dernier par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), les rapatriements de fonds internationaux ont augmenté de 650%, passant de 128 milliards de dollars US (75 670 milliards de Fcfa) à 831 milliards de dollars US (488 175,3 milliards de Fcfa) entre 2000 et 2022. Ces chiffres pourtant enregistrés au moment même où la crise du Covid-19 battait son plein avec ses nombreuses restrictions, viennent une fois encore démontrer que les migrations internationales restent un moteur de développement humain et de croissance économique. D’ailleurs, l’OIM souligne que sur ces 831 milliards de dollars de rapatriements de fonds, 647 milliards de dollars ont été envoyés