C’est ce jour que s’achève à Bruxelles en Belgique, l’édition 2024 du Forum mondial de l’économie circulaire (ou World Circular Economy Forum–Wcef). Outre la présentation des meilleures solutions d’économie circulaire dans le monde, l’évènement qui rassemble depuis le 15 avril dernier plus de 4 000 participants dont des chefs d’entreprises, des décideurs politiques, des responsables des centres d'expertise et d’Organisations non gouvernementales (ONG) ainsi que des experts, examine également comment les entreprises peuvent saisir de nouvelles opportunités et acquérir un avantage concurrentiel grâce à des solutions d’économie circulaire. Il s’agit également de déterminer au terme des ateliers, conférences et autres, comment ce type d’économie peut contribuer à la réalisation des objectifs de développement durable des Nations unies. En effet, l'économie
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Les clés du développement de l’industrie pharmaceutique en Afrique
La ville d’Addis-Abeba en Ethiopie a accueilli du 25 au 26 mars 2024, une centaine de dirigeants du continent africain et d’autres régions, notamment des États-Unis et d’Europe, dans le cadre d’une conférence axée sur la résolution des principaux défis en matière d’innovation et de transfert de technologie afin de renforcer le secteur pharmaceutique en Afrique. «Cette conférence est la première du genre en Afrique à examiner les obstacles à la fabrication et à la production nationales de produits de santé essentiels pour le continent », a précisé Padmashree Gehl Sampath, directrice générale de la Nouvelle fondation africaine pour la technologie pharmaceutique (Aptf), à la manœuvre de cet évènement. Créée en juin 2022 à l’initiative de la Banque africaine de développement
Hervé Bah, Senior Manager IT et Cyber Risk Advisory chez Deloitte Côte d’Ivoire, sur le rôle de l’Intelligence artificielle sur le développement de l’Afrique, In Ecofin
« Nous vivons beaucoup d’agriculture en Afrique [...] mais nous n’avons pas une production qui est faite de manière optimale. Et l’IA peut fortement contribuer à cela, en nous aidant à réaliser des analyses, anticiper sur la pluviométrie et la planification d’un certain nombre de cultures, [ainsi que l’usage de drones, ndlr] pour moderniser le secteur et optimiser les productions. Dans le domaine de la santé, l’IA peut faciliter l’accès aux soins des populations des zones reculées, en améliorant le diagnostic à distance, alors que dans le secteur de l’éducation, il est possible de définir des parcours de formation sur mesure en analysant un certain nombre d’informations via l’IA ».
Les cinq clés pour améliorer les conditions de vie des populations africaines
Lors de la remise du Prix Obafemi Awolowo du leadership pour son leadership visionnaire, inspirant et transformateur, le président de la Banque africaine de développement (BAD) Akinwumi Adesina, a fait une sortie importante dans laquelle il met en exergue les clés du développement de l’Afrique, en s’appuyant quelques exemples au Nigéria. Dans un speech prononcé devant plusieurs hautes personnalités du continent dont Azali Assoumani de l’Union des Comores, Samia Suluhu Hassan de la Tanzanie, Sahle-Work Zewde de l’Éthiopie, ou encore la Première ministre du Togo, Victoire Tomegah Dogbé, sans oublier le vice-président du Nigéria Kashim Shettima, qui représentait le président Bola Tinubu, Akinwumi Adesina a identifié cinq domaines critiques sur lesquels les dirigeants nigérians et africains doivent se concentrer pour
L’Afrique s’organise pour la transition vers des économies vertes inclusives
La 56ème session de la Conférence des ministres des finances, de la planification et du développement économique s’est achevée le 5 mars dernier à Victoria Falls, au Zimbabwe. Les travaux de la rencontre ouverte une semaine plus tôt, se sont déroulés sous le thème : « Financer la transition vers des économies vertes inclusives en Afrique : impératifs, possibilités et moyens d’action ». Considérée comme l’une des plus importantes instances de dialogue et d’échanges de vues du continent, la conférence a réuni les ministres africains chargés des finances, de la planification et du développement économique ainsi que les gouverneurs des banques centrales. Les discussions ont principalement porté sur des questions relatives au programme de développement de l’Afrique. Ainsi, face aux besoins
Un besoin de financement annuel d’environ 331 milliards de dollars pour les PME africaines
Selon les organisations internationales, certaines d’entre elles peinent à accéder aux financements indispensables à cause de l’offre limitée qui leur est proposée. Les Petites et moyennes entreprises (PME) en Afrique sont confrontées à un besoin financier annuel d’environ 331 milliards de Dollars, selon les données du groupe de la Banque mondiale. Le soutien aux PME revêt un enjeu stratégique pour toute la communauté internationale du développement. Et pour cause : les TPE-PME génèrent une grande partie du PIB de ces pays et présentent un fort potentiel d’emploi pour les jeunes. En Afrique par exemple, elles représentent 90% des entreprises, concentrent 60% des emplois du secteur formel et contribuent à hauteur de 40% du PIB. Malgré leur fort potentiel, elles rencontrent des difficultés.
Péril sur l’Intégration et le développement en Afrique
Le Niger, le Mali et le Burkina Faso ont créé la surprise le 28 janvier 2024, en annonçant conjointement leur retrait de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao). « Après 49 ans d'existence, les vaillants peuples du Burkina Faso, du Mali et du Niger constatent avec beaucoup de regret, d'amertume et une grande déception que leur organisation s'est éloignée des idéaux de ses pères fondateurs et du panafricanisme », ont souligné les trois militaires au pouvoir dans ces pays dans un communiqué. Le Capitaine Ibrahim Traoré du Burkina, le Colonel Assimi Goita du Mali et le Général de brigade Abdourahamane Tiani du Niger, n’ont d’ailleurs pas hésité à accuser l’organisation d’être « sous influence des puissances
L’investissement vert fait son nid en Afrique
La Banque africaine de développement (BAD) et le Groupe OCP, leader mondial des solutions de fertilité des sols et nutrition des plantes, ont procédé le 20 février 2024 à Rabat au Maroc, à la signature, de trois accords de prêt d’un montant global de 188 millions de dollars (114 milliards de Fcfa) dans le cadre du financement d’un Programme d’investissement vert. « Nous apprécions grandement ces prêts, qui représentent des contributions significatives à notre programme d'investissement de 13 milliards de dollars (7889 milliards de Fcfa) de 2023 à 2027. Nos objectifs de durabilité visent à atteindre 100% d’eau non conventionnelle d’ici 2024, 100 % d'énergie renouvelable d’ici 2027, l’autosuffisance en ammoniac vert d'ici 2032 et la neutralité carbone totale d’ici
Potentiel de l’industrie du sport et développement de l’Afrique
Après pratiquement un mois de compétition, la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations(CAN) de football a pris fin le 11 février dernier à Abidjan par le sacre de la Côte d’Ivoire, le pays organisateur. Au-delà du spectacle et du prestige de la victoire, cet évènement sportif a une fois encore charrié de gros enjeux financiers allant des récompenses attribuées aux équipes participantes en fonction de leurs performances aux droits de retransmission, sans oublier le développement des infrastructures dans divers secteurs (sport, télécommunication, transport…) au sein de la Nation hôte. C’est qu’en réalité, le sport en général et le football en particulier, n’est plus perçu comme un simple divertissement. Compte tenu de l’argent que génère désormais cette activité (signatures de
9,12 milliards pour limiter les émissions de carbone en Afrique
Dans le but de soutenir les projets de technologies propres et à faibles émissions de carbone dans ses États membres, le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) va investir 15 millions de dollars (9,12 milliards de Fcfa) en actions pionnières Green+ de catégorie C dans le Groupe de la Banque de commerce et de développement de l’Afrique de l’Est et australe (Groupe TDB). L’annonce a été faite le 8 février 2024 par l’institution financière panafricaine qui ira puiser ces ressources dans le Fonds pour les technologies propres (FTP), une entité du Fonds d’investissement climatiques qui fournit des ressources aux pays en développement afin de booster à grande échelle des technologies à faibles émissions de carbone, qui présentent un