A l'initiative du magna de l'industrie africaine Aliko Dangote, des chefs d'entreprise africains se sont retrouvés du 6 au 8 septembre 2024 à Kigali au Rwanda, dans le but d'identifier des solutions concrètes permettant de relever les défis économiques de l'Afrique, puis de présenter le continent comme une destination d'investissement viable malgré ses obstacles. C'était dans le cadre de la retraite de la Renaissance africaine qui a réuni entre autres le président rwandais Paul Kagame, mais aussi d'anciens chefs d'Etat à l'instar du Nigérian Olusegun Obasanjo, la Libérienne Ellen Johnson Sirleaf, mais aussi l'ancien Premier ministre d'Ethiopie Hailemariam Dessalegn, ou encore des dirigeants de plusieurs institutions financières de développement comme le Prof. Benedict Oramah, Président de la Banque africaine d'import-export
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Valérie Niquet, chercheuse à la Fondation pour la recherche stratégique, sur le repli de la Chine envers l’Afrique, ln RFI.
C'est présenté comme un changement de stratégie avec la réorientation des initiatives des routes de la soie vers des projets plus petits, moins coûteux, plus soucieux de l'environnement. Mais ça recouvre aussi une nécessité, c'est que l'économie chinoise rencontre de grandes difficultés. La Chine a besoin d'investissements, notamment pour tout ce qui concerne la prise en charge sociale sur son propre territoire. Il y a eu un gros ralentissement de la croissance chinoise qui n'est pas repartie. Elle est aujourd'hui autour de 4% à 5% par an, ce qui est très peu pour un pays comme la Chine. Et donc, il y a moins de moyens. Donc c'est un peu terminé, le temps où la Chine fournissait largement des prêts
Le rôle sous-exploité de la diaspora au développement de l’Afrique
Selon le « Rapport sur l’état de la migration dans le monde 2024 » publié en mai dernier par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), les rapatriements de fonds internationaux ont augmenté de 650%, passant de 128 milliards de dollars US (75 670 milliards de Fcfa) à 831 milliards de dollars US (488 175,3 milliards de Fcfa) entre 2000 et 2022. Ces chiffres pourtant enregistrés au moment même où la crise du Covid-19 battait son plein avec ses nombreuses restrictions, viennent une fois encore démontrer que les migrations internationales restent un moteur de développement humain et de croissance économique. D’ailleurs, l’OIM souligne que sur ces 831 milliards de dollars de rapatriements de fonds, 647 milliards de dollars ont été envoyés
COOPÉRATION CHINE-AFRIQUE : Les grands enjeux du Focac 2024
La rencontre prévue du 4 au 6 septembre prochains dans la ville de Pékin va permettre aux deux parties de renforcer leur partenariat stratégique. Après Dakar au Sénégal en 2021, la ville de Pékin en Chine abrite en ce début de mois (du 4 au 6 septembre),l’édition 2024 du Forum sur la coopération sino africaine (Focac). La rencontre qui va connaitre la participation de l’ensemble des 53 pays africains représentés par certains chefs d’Etat et de gouvernements, aux côtés du géant asiatique, est placée sous le thème : «S’associer pour promouvoir la modernisation et construire une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique de haut niveau ». Selon le programme communiqué par le ministère chinois des Affaires étrangères, le président chinois Xi Jinping sera
Donald Kaberuka, ancien président de la Banque Africaine de Développement (BAD), sur la soutenabilité de la dette Africaine, ln Financial Afrik.
Aujourd’hui, il y a eu beaucoup d’émissions d’eurobonds. Je signale au passage que, contrairement à ce qui s’affirme souvent, la Chine ne détient que 20% de la dette africaine, le reste étant contrôlé par des privés et les Agences multilatérales. C’est vrai aussi que dans le processus, il faut éviter des «mismatches» entre les taux de change, maturités des dettes et la durée des projets. Pour se développer, et faire face à sa démographie galopante, l’Afrique a besoin des crédits longs, de l’ordre de 30 ans et au taux compétitif. Certains pays voient l’encours de leurs dettes augmenter très rapidement á cause de la dépréciation de leurs monnaies et la détérioration des agrégats macroéconomiques. Le plus important dans l’analyse n’est
CHANGEMENT CLIMATIQUE : L’Afrique perd environ 5% de son PIB
En révélant cette information, l’Organisation météorologique mondiale espère tirer la sonnette d’alarme afin que les gouvernements africains puissent prendre des mesures efficaces. Dans son rapport sur l’état du climat en Afrique 2023 publié lundi 2 septembre dernier, l’Organisation météorologique mondiale (OMM) alerte. Elle relève que les pays africains perdent en moyenne de 2 à 5 % de leur Produit Intérieur Brut (PIB) à gérer les extrêmes climatiques. Et nombre d’entre eux réaffectent jusqu’à 9% de leur budget à cet effet. Selon les experts qui ont produit ce rapport, ce coût économique pourrait encore exploser si rien n’est fait. L’OMM estime qu’au cours de la prochaine décennie, l’Afrique subsaharienne consacrera entre 30 à 50 milliards de dollars US par an à l’adaptation, soit
La nécessité de renforcer la gouvernance des données en Afrique
A l’initiative de la Banque africaine de développement (BAD) à travers son département des statistiques, en collaboration avec l’Institut national de la statistique du Rwanda, la ville de Kigali abrite du 25 au 27 septembre prochains, la deuxième édition du symposium «Innovate Africa». La rencontre prévue sous le thème : « Renforcer la gouvernance des données dans l’écosystème africain », va réunir des experts en gouvernance des données, des décideurs politiques, des chercheurs et des représentants d’universités, des praticiens africains, des membres de la société civile, du secteur privé ainsi que d’organisations internationales Tout en abordant les récentes avancées significatives en matière de gouvernance des données, le symposium mettra également en relief le rôle central de cadres robustes de gouvernance dans
Le développement du secteur des transports en Afrique en débat
«L’Afrique en mouvement-accélérer la connectivité durable des transports et de la logistique ». C’est sous ce thème que va se tenir la deuxième édition du Forum africain des transports prévue du 18 au 19 septembre prochains à Abidjan, capitale économique de la Côte d’Ivoire. L’évènement qui va rassembler des décideurs politiques, des industriels, des experts du secteur, des ministres des Transports et des Infrastructures, des représentants des autorités routières, portuaires et aéroportuaires ainsi que des dirigeants d’organisations internationales, vise à «faire progresser les réformes critiques du secteur et les solutions innovantes ». Sous la férule de la Banque africaine de développement (BAD), les participants aborderont des sujets critiques tels que la promotion d’une plus grande participation du secteur privé au développement
Un nouveau cadre pour éliminer la malnutrition en Afrique
Définie comme un excès, un déséquilibre ou une carence au niveau de l’alimentation d’une personne, la malnutrition est un fléau majeur qui touche particulièrement l’Afrique avec pour principales causes, les mauvaises conditions de vie des enfants, et parfois simultanément, la pauvreté, les conflits qui désorganisent les systèmes alimentaires tout en mobilisant les paysans et les événements climatiques extrêmes dont les sécheresses en particulier. En effet, on recense pas moins de 281 millions de personnes en situation de sous-alimentation sur le continent. Pire encore, ce nombre n’a cessé d’augmenter, progressant de 50% depuis 2014. D’ailleurs, si l’on tient compte de l’ensemble des habitants, la République centrafricaine est le pays qui affiche la situation la plus critique de la région, avec plus
L’Afrique explore ses avancées technologiques dans le domaine des médias
Des professionnels de la communication de 45 pays africains et des médias chinois ainsi que des ministres africains et les autorités chinoises en charge de la communication, se sont retrouvés du 20 au 22 août 2024 dans la ville Pékin en Chine, dans le cadre 6ème Forum sur la coopération des médias sino-africains ainsi qu’au dialogue de haut niveau des think-tanks sino-africains. Organisée conjointement par le Bureau de l’information du Conseil des affaires d’Etat, l’administration nationale de la radio et de la télévision de Chine, l’Union africaine de radiodiffusion, l’Académie des sciences sociales de Chine et le gouvernement municipal de Pékin, la rencontre qui s’est déroulée sous le thème: « S’associer pour promouvoir la modernisation », a ainsi permis d’aborder