La révolution numérique est le passage des technologies électroniques mécaniques et analogiques aux technologies électroniques numériques, lequel a provoqué l'essor des techniques numériques comme l'informatique et le développement du réseau Internet. Pour ce qui est de l’internet, c’est un ensemble de réseaux interconnectés qui permet à des ordinateurs et à des serveurs de communiquer efficacement au moyen d'un protocole de communication commun. Beaucoup d’experts pensent que cet outil peut être l’un des moteurs de croissance de l’Afrique, car son potentiel favorise à la fois le développement économique et le développement social. Mais malheureusement il reste très inexploité sur le continent noir. Les chiffres publiés sur le développement de l’Internet en Afrique sont d’ailleurs peu reluisants. En effet, lors de la deuxième
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3 milliards de dollars pour booster l’agro-industrie en Afrique
Les « Market Days 2023 » organisées dans le cadre de l'Africa Investment Forum, premier marché de l’investissement du continent, ont servi le 8 novembre 2023 de rampe de lancement à une nouvelle Alliance axée sur le secteur privé pour combler le déficit de financement critique que connait l’Afrique dans le domaine de l’agriculture. L’initiative baptisée Zones spéciales de transformation agro-industrielle (Sapz), va en effet bénéficier d’un investissement de 3 milliards de dollars (18,1 milliards de Fcfa). Une enveloppe qui permettra de transformer les zones rurales sous-développées d’Afrique en corridors agro-industriels de prospérité. Portée conjointement par des institutions financières de développement à l’instar du le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) qui a apporté un financement de 1,1
La place de l’Internet dans le développement de l’Afrique
A l'occasion de la deuxième édition du WMC Africa, présenté comme le plus grand et le plus influent l’évènement de connectivité du continent africain, qui a rassemblé du 17 au 19 octobre 2023 à Kigali au Rwanda de puissants innovateurs et dirigeants politiques issus des quatre coins de l’Afrique en vue de créer un avenir meilleur pour l’ensemble de la population, la Gsma a publié une nouvelle étude qui montre que 5% de la population mondiale vit encore dans des zones sans couverture mobile à haut débit, soit un total de 400 millions de personnes qui n’ont pas accès à Internet. Toujours d’après cette association internationale créée et 1995 et qui représente les intérêts de plus de 750 opérateurs et constructeurs
Abebe Sélassié, directeur Afrique du Fonds monétaire international, sur les perspectives économiques des pays Africains , In RFI.
Les deux dernières années ont été très difficiles pour la plupart des pays en Afrique. Ce n’est pas très surprenant étant donné la gravité des chocs exogènes qui ont touché ces pays. La pandémie de Covid- 19 a été rapidement suivie de nombreuses perturbations sur les chaînes d’approvisionnement mondiales, ce qui a fait grimper les prix. Et puis, comme si tout cela ne suffisait pas, il y a eu l’invasion de l’Ukraine par la Russie, qui a encore une fois été un choc sismique dans l’économie mondiale et qui a eu des répercussions sur les pays africains : l’augmentation des prix du carburant et des prix alimentaires. Je crois que l’Afrique stimulera l’économie mondiale compte tenu de la dynamique démographique,
La thérapie de la Banque mondiale aux Etats africains
Elle est contenue dans la dernière édition de son rapport rendue publique le 4 octobre dernier à Washington. «Pour éviter une décennie perdue, l'Afrique doit rapidement établir la stabilité, augmenter la croissance et créer de l'emploi ». Telles sont les trois prescriptions de la Banque mondiale aux pays du continent contenues dans son dernier rapport dénommé « Africa Pulse » rendu public le 4 octobre 2023 à Washington. Ce dernier identifie une série de politiques visant à dépasser les obstacles et stimuler la création d'emplois en Afrique subsaharienne. Il s’agit tout d’abord, des réformes efficientes du secteur privé orientées vers une concurrence accrue, l'application uniforme de politiques, quelle que soit la taille des entreprises, et l'alignement des réglementations entre partenaires commerciaux
Quel type d’enseignement pour développer l’Afrique ?
Ce mois de septembre consacre comme à l'accoutumée, le retour des millions d'enfants sur les bancs des écoles et des universités après un temps de repos marqué par des vacances. C’est le moment adéquat de s’interroger une fois encore, sur la réelle valeur de l’éducation et notamment des enseignements dispensés aux jeunes Africains. Car il faut bien le reconnaitre, si l’Afrique accuse aujourd’hui un retard avéré en matière de développement, c’est en partie à cause de la qualité de la formation dispensée dans nos institutions scolaires et universitaires, où l’on forme davantage des diplômés destinés à devenir de simples salariés, au détriment de véritables professionnels capables de créer des richesses. Bien que des efforts soient faits pour professionnaliser davantage les
Azali Assoumani, président en exercice de l’Union africaine, sur les relations entre les pays Africains et les Brics, ln RFI.
C’est une très belle décision parce que l’Afrique est en train de lutter pour un multilatéralisme positif, conséquent et fructueux. Les Brics, effectivement, c’est une structure qui a toujours eu de très bonnes relations avec l’Afrique, y compris parce que l’Afrique du Sud aussi en est membre. Donc aujourd’hui, l’extension de cette structure à d’autres pays, du Moyen-Orient, d’Afrique, c’est une très bonne chose, parce que ça va dans le cadre du multilatéralisme qu’il faudrait mettre en place. .. J’ai dit que le temps des tiraillements, c’est fini. C’est vrai, il y a des gens ou des pays qui ont des intérêts particuliers. Ce que j’ai dit à Vladimir Poutine, c’est que maintenant, on a besoin de vous. On a
Les retombées du deuxième Sommet Russie-Afrique
La rencontre organisée du 27 au 28 juillet 2023 à Saint-Pétersbourg a connu la participation des délégations de 49 pays africains, dont 17 chefs d’Etat. La ville de Saint-Pétersbourg au Nord-ouest de la Russie a accueilli du 27 au 28 juillet 2023, la deuxième édition du Sommet Russie-Afrique. Des délégations de 49 pays africains, dont 17 chefs d’Etat ont pris part à cet évènement contre 43 lors de la première édition du Sommet tenu en 2019 à Sotchi. Soit au total près de 6.000 participants et journalistes qui ont fait le déplacement. Outre la coopération économique entre l’Afrique et la Russie, les débats entre dirigeants ont également porté sur le conflit russo-ukrainien ainsi que sur la livraison des céréales à l’Afrique.
Les effets de la corruption sur les finances des Etats
Dans une publication du 13 juin 2023, Ousmane Diagana, vice-président du Groupe de la Banque mondiale pour l’Afrique du Centre et de l’Ouest, propose des astuces pour en venir à bout. «Pour réussir à relever les défis de notre époque, la corruption est le fléau que nous ne pouvons pas esquiver ». Tel est le diagnostic fait par Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique centrale et de l’Ouest. Dans une tribune du 13 juin 2023, il présente les effets néfastes de ce fléau sur l’économie et les finances des Etats. Selon lui, il vient davantage mettre à néant les efforts des Etats déjà confrontés aux multiples crises à l’instar du changement climatique, des conflits armés, l’inflation, la dette
La contribution du secteur des assurances en réflexion à Alger
C’était à la faveur de la 49ème conférence et assemblée générale de l’OAA tenues du 27 au 31 mai 2023 dans la capitale algérienne. «La contribution des assurances aux défis de la sécurité alimentaire en Afrique ». Tel a été le thème général retenu pour les travaux de la 49ème conférence et assemblée générale de l’Organisation des assurances africaines (OAA) tenues du 27 au 31 mai 2023 dans la capitale algérienne. Y ont pris part, outre les différentes sociétés d’assurances et de réassurances, la Conférence interafricaine des marchés d’assurances (Cima) représentée par Blaise Abel Ezo Engolo, son secrétaire général, ainsi que des regroupements patronaux d’assureurs à l’instar de la Fédération gabonaise des sociétés d’assurances (Fegasa) ou encore l’Asac (Association des sociétés