D’après le Gsma, le nombre de comptes mobile money est passé de 562 millions en 2020 à 856 millions en 2023. L’argent mobile a changé la donne en Afrique, où plus de 60% de la population n’est pas bancarisée. Le service a permis aux gens d’accéder à des services financiers qui étaient auparavant inaccessibles, en particulier dans les zones rurales. La commodité et l’accessibilité de l’argent mobile ont également contribué à stimuler la croissance économique en permettant aux entreprises et aux particuliers, d’effectuer des transactions plus facilement et plus efficacement. Introduit en Afrique en 2007, le Mobile money s’est progressivement développé. Le nombre de comptes sur le continent est passé de 562 millions en 2020 à 856 millions en 2023, soit une
Développement
CHANGEMENT CLIMATIQUE : L’Afrique perd environ 5% de son PIB
En révélant cette information, l’Organisation météorologique mondiale espère tirer la sonnette d’alarme afin que les gouvernements africains puissent prendre des mesures efficaces. Dans son rapport sur l’état du climat en Afrique 2023 publié lundi 2 septembre dernier, l’Organisation météorologique mondiale (OMM) alerte. Elle relève que les pays africains perdent en moyenne de 2 à 5 % de leur Produit Intérieur Brut (PIB) à gérer les extrêmes climatiques. Et nombre d’entre eux réaffectent jusqu’à 9% de leur budget à cet effet. Selon les experts qui ont produit ce rapport, ce coût économique pourrait encore exploser si rien n’est fait. L’OMM estime qu’au cours de la prochaine décennie, l’Afrique subsaharienne consacrera entre 30 à 50 milliards de dollars US par an à l’adaptation, soit
INTÉGRATION RÉGIONALE : Pour un marché unique renforcé et des dispositifs réglementaires adaptés
Le Commission de la Cemac et le secteur privé de l’Afrique centrale se sont réunis du 8 au 10 août 2024 à Douala pour établir les bases d’une collaboration plus solide et efficace. «Définir les approches pour une meilleure coordination des politiques de promotion du secteur privé ». Tel est le thème de la rencontre qui a réuni le secteur privé ainsi que les administrations fiscales et douanières des Etats membres de la Communauté économique monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) la semaine dernière à Douala. L’objectif principal de cette rencontre était de définir les approches permettant une meilleure coordination des politiques de promotion du secteur privé, afin d’évaluer les réformes fiscalo-douanières de la Cemac, examiner les difficultés et contraintes rencontrées par
PARTENARIAT PUBLIC-PRIVÉ : La transparence dans le processus préoccupe le Carpa
Un atelier de formation sur les partenariats public-privé a été organisé dans la région du Sud Cameroun du 22 au 26 juillet 2024. Le Conseil d’appui à la réalisation des contrats de partenariat (Carpa) a pour mission principale de contribuer par son expertise, à la création, au renouvellement des infrastructures et équipements publics, ainsi qu’à l’amélioration de la qualité du secteur public dans le cadre des projets de grande envergure technique et financière à réaliser à travers un contrat de partenariat. C’est dans le cadre de cette mission qu’il a organisé à la fin du mois de juillet un atelier dont les thèmes étaient axés sur le cadre légal des Partenariats publics-privés (PPP), la gestion financière, la responsabilité institutionnelle et la
NUMÉRIQUE : L’UIT met en lumière les progrès de l’Afrique
Selon l’indice de développement des TIC, le continent a réalisé un score moyen de 50,3 points en 2024, soit une hausse de 3,7 points par rapport à 2023. L e dernier rapport de l’Union internationale des télécommunications (UIT), intitulé «Measuring Digital Development – ICT Development Index 2024 » révèle une avancée significative dans le développement des Technologies de l’information et de la communication (TIC) en Afrique. Le rapport qui s’est attardé sur la majorité des 47 pays africains étudiés relève les scores de chaque pays.Le même rapport évalue les progrès des TIC à travers 170 pays et territoires mondiaux en se basant sur 10 indicateurs clés : pourcentage de particuliers utilisant Internet ; pénétration de la téléphonie mobile à large bande
SECTEUR DIGITAL AFRICAIN : Six milliards de Dollars pour booster le secteur numérique en Afrique
Dans son rapport « Digital Opportunities in African Businesses » rendu public ce mois de mai 2024, la Banque mondiale souligne l’importance d’investir dans les infrastructures numériques intermédiaires et finales pour améliorer la qualité de la connectivité Internet et réduire les prix. Pour combler le fossé numérique de l’Afrique et assurer un accès généralisé aux technologies numériques, la Banque mondiale estime que le continent a besoin de 6 milliards de Dollars (soit plus de 3627 milliards de Fcfa) d’investissement annuels. Dans son rapport « Digital Opportunities in African Businesses » rendu public ce mois de mai 2024, la Banque souligne l’importance d’investir dans les infrastructures numériques intermédiaires et finales pour améliorer la qualité de la connectivité Internet et réduire les prix.
Un nouveau programme pour lutter contre la famine au Cameroun
L’accord-cadre y relatif a été signé le 22 avril 2024 à Yaoundé entre le ministre de l’Agriculture et du développement rural et le représentant de la FAO dans le pays. Renforcer les capacités de production des petits exploitants par le biais d’un soutien aux cultures et à l’élevage pour la résilience. C’est l’objectif visé par le Projet d’urgence de lutte contre la crise alimentaire au Cameroun (Pulcca) avec l’appui financier de la Banque mondiale. L’accord-cadre y relatif a été signé le 22 avril 2024 à Yaoundé entre Gabriel Mbaïrobé, ministre camerounais de l’Agriculture et du développement rural (Minader) et le représentant de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en présence de Qu Dong ru, directeur général de cet
Bientôt un Centre de tri et de prétraitement des déchets à Douala 3ème
A cet effet, une convention de partenariat a été signée entre cet exécutif municipal et la société Red-Plast. La société de collecte et de traitement de déchets plastiques, Red-Plast a annoncé l'ouverture d’un centre de tri et de prétraitement des déchets dans l’arrondissement de Douala 3è, plus précisément au quartier Bilongue. Ce centre de tri construit grâce au financement de l'ONG britannique WasteAid, va contribuer à réduire les déchets plastiques dans la ville de Douala. Selon les chiffres officiels, le Cameroun produit en moyenne, 600 000 tonnes de déchets plastiques par an. Et pour l'instant, seuls 20% de ces déchets sont recyclés. La ville de Douala, forte de sa population estimée à près de 5 millions d'habitants, est l'épicentre de la
Le Pagirn pour le développement des infrastructures dans la sous-région
La première session du Comité de pilotage de ce programme s’est tenue le 2 février à Douala. Dans un contexte où le développement des infrastructures demeure plombé par un contexte de fragilité économique et financière au niveau mondial, il est urgent de s’entourer de nouvelles stratégies de financement. C’est dans cette logique qu’intervient le programme d’appui à la gouvernance des infrastructures régionales et nationales (Pagirn) en Afrique Centrale. D’après le ministère de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat), ce programme se propose d’améliorer la durabilité des investissements, en plus d’assurer une meilleure efficience dans les infrastructures économiques régionales et nationales du transport de l’énergie, et des technologies de l’information à travers une gouvernance renforcée dans ces secteurs. La
Résilience économique : La BAD prépare les pays du continent sur les effets de la fragilité
C’est à la faveur d’un atelier de formation qui s’est achevé le 2 décembre 2022 à Yaoundé. Afin de réduire les effets de la fragilité sur la résilience des pays africains, la Banque africaine de développement (BAD) a adopté une nouvelle stratégie pour la période 2022-2026. Elle était le principal centre d’intérêt de l’atelier de formation organisée la semaine dernière par la Banque en partenariat avec le ministère de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat). Co-présidé par Serge Nguessan, directeur général du Bureau régional de la BAD pour l’Afrique centrale et Bekolo Dorothy Tataw, Directeur de la coopération régionale au Minepat, représentante du ministre Alamine Ousmane Mey, empêché, cet atelier qui a regroupé des participants venus de