Le président Emmanuel Macron et le ministère de l'Europe et des affaires étrangères, ont été saisi le 4 novembre dernier par correspondance, afin d’être informés de cette situation urgente qui affecte notamment l'éducation des jeunes Africains sur le sol français. Dans une correspondance adressée le 4 novembre 2024 au président français Emmanuel Macron, avec ampliation au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, des membres de la diaspora camerounaise avec à leur tête le jeune ingénieur financier Cedric Yamdjeu, par ailleurs entrepreneur et acteur de la société civile, ont alerté les autorités françaises sur la controverse déjà évoquée dans un article publié en mai dernier par Le Financier d’Afrique sur les irrégularités constatées autour des cautions scolaires en France, notamment sur
Développement
Financement : Un fonds de 153 milliards de Fcfa pour soutenir les start-up africaines
Les structures intéressées par ce financement doivent soumettre une proposition détaillant leur modèle d’affaires, leur stratégie de croissance et l’impact social de leur projet. Mara Group, un conglomérat fondé par le britannique Ashish Thakkar, a annoncé la création d’un véhicule d’investissement d’un montant de 250 millions $, soit près de 153 milliards de Fcfa pour soutenir les start-up africaines. L’accord a été signé en marge de l’édition 2024 de la Future investment initiative qui s’est déroulée la semaine dernière à Riyad, en Arabie saoudite. Ce fonds a pour objectif principal de cibler les start-ups en phase de croissance, qui ont déjà fait leurs preuves sur le marché et qui cherchent à se développer davantage. Les secteurs d’intérêt incluent la technologie financière, la
MARCHÉ FINANCIER : Les EMF confrontés à la transparence du marché
D’après le PDG de Kori Asset management, ces établissements de microfinance sont bien conscients de l’opportunité qu’offre le marché financier, mais le fait d’exposer leurs chiffres pose problème. «Les EMF aujourd’hui, ne vont pas sur le marché par manque d’information, non plus par peur de la complexité, parce qu’il y a les exigences en terme de conformité, de mise à niveau, qui peuvent se percevoir comme un frein », relève Patrick Fomethe, Directeur général de Kori Asset management. Il s’exprimait ainsi le 26 septembre dernier lors de leur événement appelé « les jeudi Finance ». Organisé sur le thème « EMF et marchés financiers : Enjeux et opportunités en zone Cemac », ce séminaire qui en est à sa 4è édition
TÉLÉCOMS : L’adhésion au mobile money en hausse de 52 % en Afrique
D’après le Gsma, le nombre de comptes mobile money est passé de 562 millions en 2020 à 856 millions en 2023. L’argent mobile a changé la donne en Afrique, où plus de 60% de la population n’est pas bancarisée. Le service a permis aux gens d’accéder à des services financiers qui étaient auparavant inaccessibles, en particulier dans les zones rurales. La commodité et l’accessibilité de l’argent mobile ont également contribué à stimuler la croissance économique en permettant aux entreprises et aux particuliers, d’effectuer des transactions plus facilement et plus efficacement. Introduit en Afrique en 2007, le Mobile money s’est progressivement développé. Le nombre de comptes sur le continent est passé de 562 millions en 2020 à 856 millions en 2023, soit une
CHANGEMENT CLIMATIQUE : L’Afrique perd environ 5% de son PIB
En révélant cette information, l’Organisation météorologique mondiale espère tirer la sonnette d’alarme afin que les gouvernements africains puissent prendre des mesures efficaces. Dans son rapport sur l’état du climat en Afrique 2023 publié lundi 2 septembre dernier, l’Organisation météorologique mondiale (OMM) alerte. Elle relève que les pays africains perdent en moyenne de 2 à 5 % de leur Produit Intérieur Brut (PIB) à gérer les extrêmes climatiques. Et nombre d’entre eux réaffectent jusqu’à 9% de leur budget à cet effet. Selon les experts qui ont produit ce rapport, ce coût économique pourrait encore exploser si rien n’est fait. L’OMM estime qu’au cours de la prochaine décennie, l’Afrique subsaharienne consacrera entre 30 à 50 milliards de dollars US par an à l’adaptation, soit
INTÉGRATION RÉGIONALE : Pour un marché unique renforcé et des dispositifs réglementaires adaptés
Le Commission de la Cemac et le secteur privé de l’Afrique centrale se sont réunis du 8 au 10 août 2024 à Douala pour établir les bases d’une collaboration plus solide et efficace. «Définir les approches pour une meilleure coordination des politiques de promotion du secteur privé ». Tel est le thème de la rencontre qui a réuni le secteur privé ainsi que les administrations fiscales et douanières des Etats membres de la Communauté économique monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) la semaine dernière à Douala. L’objectif principal de cette rencontre était de définir les approches permettant une meilleure coordination des politiques de promotion du secteur privé, afin d’évaluer les réformes fiscalo-douanières de la Cemac, examiner les difficultés et contraintes rencontrées par
PARTENARIAT PUBLIC-PRIVÉ : La transparence dans le processus préoccupe le Carpa
Un atelier de formation sur les partenariats public-privé a été organisé dans la région du Sud Cameroun du 22 au 26 juillet 2024. Le Conseil d’appui à la réalisation des contrats de partenariat (Carpa) a pour mission principale de contribuer par son expertise, à la création, au renouvellement des infrastructures et équipements publics, ainsi qu’à l’amélioration de la qualité du secteur public dans le cadre des projets de grande envergure technique et financière à réaliser à travers un contrat de partenariat. C’est dans le cadre de cette mission qu’il a organisé à la fin du mois de juillet un atelier dont les thèmes étaient axés sur le cadre légal des Partenariats publics-privés (PPP), la gestion financière, la responsabilité institutionnelle et la
NUMÉRIQUE : L’UIT met en lumière les progrès de l’Afrique
Selon l’indice de développement des TIC, le continent a réalisé un score moyen de 50,3 points en 2024, soit une hausse de 3,7 points par rapport à 2023. L e dernier rapport de l’Union internationale des télécommunications (UIT), intitulé «Measuring Digital Development – ICT Development Index 2024 » révèle une avancée significative dans le développement des Technologies de l’information et de la communication (TIC) en Afrique. Le rapport qui s’est attardé sur la majorité des 47 pays africains étudiés relève les scores de chaque pays.Le même rapport évalue les progrès des TIC à travers 170 pays et territoires mondiaux en se basant sur 10 indicateurs clés : pourcentage de particuliers utilisant Internet ; pénétration de la téléphonie mobile à large bande
SECTEUR DIGITAL AFRICAIN : Six milliards de Dollars pour booster le secteur numérique en Afrique
Dans son rapport « Digital Opportunities in African Businesses » rendu public ce mois de mai 2024, la Banque mondiale souligne l’importance d’investir dans les infrastructures numériques intermédiaires et finales pour améliorer la qualité de la connectivité Internet et réduire les prix. Pour combler le fossé numérique de l’Afrique et assurer un accès généralisé aux technologies numériques, la Banque mondiale estime que le continent a besoin de 6 milliards de Dollars (soit plus de 3627 milliards de Fcfa) d’investissement annuels. Dans son rapport « Digital Opportunities in African Businesses » rendu public ce mois de mai 2024, la Banque souligne l’importance d’investir dans les infrastructures numériques intermédiaires et finales pour améliorer la qualité de la connectivité Internet et réduire les prix.
Un nouveau programme pour lutter contre la famine au Cameroun
L’accord-cadre y relatif a été signé le 22 avril 2024 à Yaoundé entre le ministre de l’Agriculture et du développement rural et le représentant de la FAO dans le pays. Renforcer les capacités de production des petits exploitants par le biais d’un soutien aux cultures et à l’élevage pour la résilience. C’est l’objectif visé par le Projet d’urgence de lutte contre la crise alimentaire au Cameroun (Pulcca) avec l’appui financier de la Banque mondiale. L’accord-cadre y relatif a été signé le 22 avril 2024 à Yaoundé entre Gabriel Mbaïrobé, ministre camerounais de l’Agriculture et du développement rural (Minader) et le représentant de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en présence de Qu Dong ru, directeur général de cet