Le Fonds africain de développement (FAD), guichet concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) qui accorde des dons et des prêts à taux préférentiels aux pays à faible revenu d’Afrique, vient de bénéficier d’une enveloppe globale de 8,9 milliards de dollars (5 543,7 milliards de Fcfa) pour son cycle de financement entre 2023 et 2025. Soit 8,5 milliards de dollars (5293 milliards de Fcfa) de financement de base et 429 millions de dollars (266,8 milliards de Fcfa) pour son nouveau Guichet d’action climatique. Parmi les principaux contributeurs du continent, figurent des pays tels que l’Angola, l’Égypte et l’Afrique du Sud auxquels sont venus s’ajouter l’Algérie et le Maroc qui ont pour la première fois apporter leurs soutiens financiers.
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Résilience économique : La BAD prépare les pays du continent sur les effets de la fragilité
C’est à la faveur d’un atelier de formation qui s’est achevé le 2 décembre 2022 à Yaoundé. Afin de réduire les effets de la fragilité sur la résilience des pays africains, la Banque africaine de développement (BAD) a adopté une nouvelle stratégie pour la période 2022-2026. Elle était le principal centre d’intérêt de l’atelier de formation organisée la semaine dernière par la Banque en partenariat avec le ministère de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat). Co-présidé par Serge Nguessan, directeur général du Bureau régional de la BAD pour l’Afrique centrale et Bekolo Dorothy Tataw, Directeur de la coopération régionale au Minepat, représentante du ministre Alamine Ousmane Mey, empêché, cet atelier qui a regroupé des participants venus de
Afrique : La diaspora africaine peut être un moteur de développement du continent
Le rôle de la diaspora africaine dans le développement économique du continent était au centre d’un forum de la Banque africaine de développement (BAD) tenu à Abidjan du 1er et 2 décembre 2022, à la fois en présentiel et en visioconférence. L’évènement organisé en partenariat, avec la Commission de l’Union africaine, l’Organisation internationale des migrations (OIM) et le secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), s’est déroulé sous le thème : «Développement sans frontières : Mobiliser la diaspora africaine pour une croissance inclusive et un développement durable en Afrique ». Ainsi, des centaines de personnalités du monde universitaire ainsi que des dirigeants d’institutions internationales, se sont retrouvés à cette occasion pour cogiter autour des thèmes tels que la sécurisation
Coopération économique : Le Japon veut renforcer ses liens commerciaux avec l’Afrique
Créer un «Fonds d’impact» pour construire un écosystème d’investissement d’impact en Afrique, dans le but de promouvoir une collaboration plus étroite et renforcer les liens commerciaux entre le Japon et le continent. Tel est l’objectif visé par Keizai Doyukai, une organisation privée à but non lucratif et non partisane de chefs d’entreprises japonais. Et pour y parvenir, ce regroupement d’hommes d’affaires asiatiques a choisi de s’appuyer sur le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), qui est présentée comme la principale institution du financement du développement en Afrique. Comme pour matérialiser ce partenariat, une déclaration d’intention a été signée le 8 novembre à Abidjan en Côte d’Ivoire entre Keizai Doyukai représenté par Ken Shibusawa, son chef de délégation et la
Afrique : 613 millions de Fcfa pour booster l’entrepreneuriat sur le continent
La Banque africaine de développement (BAD) multiplie chaque jour des initiatives pour accentuer le développement socioéconomique de l’Afrique, et sortir les populations africaines de la pauvreté. La dernière initiative en date est le lancement le 21 octobre 2022 du projet multinational « Creating sustainable youth MSMEs through urban farming » (Symuf). Destinée à soutenir les jeunes agriculteurs attirés par l’agriculture urbaine principalement dans trois pays (Nigéria, République démocratique du Congo et Ouganda), elle devrait permettre de créer des emplois et améliorer les moyens de subsistance des bénéficiaires. Le choix de ces trois Nations n’est pas fortuit. Elles ont en effet pour dénominateur commun des taux de chômage élevés chez les jeunes en particulier et des opportunités économiques limitées au sein de
Participation aux risques : 33 milliards de Fcfa pour catalyser les flux commerciaux intra-africains
Renforcer la capacité des banques africaines et celle de leur clientèle de Petites et moyennes entreprises (PME) à s’impliquer davantage dans le commerce régional et international. Tel est le but principal de l’Accord de participation aux risques (APR) qui vient d’être signé entre le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) et Natixis, la banque internationale de financement, d’investissement, de gestion d’actifs, d’assurance et de services financiers du Groupe Bpce, présenté comme le deuxième acteur bancaire en France. Cet accord est une réponse à la faible capitalisation à laquelle font face les banques africaines, et qui s’est accentuée ces dernières années avec l’apparition de la crise sanitaire liée au Covid-19. D’un montant de 50 millions de dollars
Coopération Cameroun-BAD : 90,8 milliards de Fcfa pour booster le développement à Yaoundé et Kribi
C’est la substance de deux accords de financement signés le 20 septembre 2022 entre l’Etat du Cameroun et l’institution financière panafricaine. Le Projet d’aménagement des routes de désenclavement de la zone industrielle et portuaire de Kribi (Parzik) et le Projet complémentaire de l’assainissement de la ville de Yaoundé (Pcady), viennent de franchir une étape importante avec la signature le 20 septembre 2022, de deux accords de financements par le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’aménagement du territoire, Alamine Ousmane Mey, représentant l’Etat du Cameroun, et le Directeur général (DG) de la BAD pour l’Afrique centrale, Serge N’guessan. C’était en présence du ministre des Travaux publics (Mintp), Emmanuel Nganou Djoumessi, le ministre de l’Habitat et du développement urbain (Mindhu),
Développement : Cinq milliards de dollars pour le secteur privé africain
Le Japon et la BAD mettent cette somme dans la cinquième phase de l’Initiative d’assistance renforcée au secteur privé en Afrique, pour la période 2023-2025. L’annonce a été faite lors de la huitième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad 8) tenue les 27 et 28 août 2022 à Tunis en Tunisie. Le financement se compose de 4 milliards de dollars au titre du guichet existant, et d’un montant supplémentaire pouvant atteindre 1 milliard de dollars au titre d’un nouveau guichet spécial que le Japon mettra en place. Dans le cadre de ce guichet spécial, le Japon accordera des financements aux pays qui font des progrès en matière de transparence et de viabilité de la dette et d’autres
Coopération : 42 milliards de la BAD pour lutter contre l’insécurité au alimentaire
Cet appui financier destiné aux agriculteurs, permettra au pays de prévenir la crise alimentaire qui se profile à l’horizon. Face à la crise alimentaire que pourrait créer le conflit entre la Russie et l’Ukraine, deux pays parmi les plus gros fournisseurs de blé au monde, la Banque africaine de développement (BAD) a octroyé un financement d’un montant de 42 milliards de Fcfa au Cameroun. Cet appui financier destiné aux agriculteurs, permettra au pays de prévenir la crise alimentaire qui se profile à l’horizon. «Cet appui fait suite à une demande du gouvernement à la BAD, pour mettre en place un plan d’urgence de production agricole, afin d’enrayer les effets négatifs de la crise russo-ukrainienne, de l’augmentation du prix du gaz en
L’Afrique a droit à son autonomie en médicaments
La Fondation africaine pour la technologie pharmaceutique est désormais sur les rails. L’initiative de la Banque africaine de développement (BAD) dont le Conseil d’administration a validé la création le 27 juin dernier est louable. Surtout dans la mesure où cette nouvelle institution va selon les experts, considérablement améliorer l’accès de l’Afrique aux technologies qui sous-tendent la fabrication de médicaments, de vaccins et d’autres produits pharmaceutiques qui sont encore grandement importés de l’étranger par les pays du continent à hauteur de plus de 70%, soit l’équivalent de 14 milliards de dollars de dépenses annuelles. Nul besoin de rappeler les problèmes que rencontrent encore les pays africains pour accéder à bon nombre de médicaments. A quelques exceptions prêtes, on dénombre très peu d’industries