Après pratiquement un mois de compétition, la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations(CAN) de football a pris fin le 11 février dernier à Abidjan par le sacre de la Côte d’Ivoire, le pays organisateur. Au-delà du spectacle et du prestige de la victoire, cet évènement sportif a une fois encore charrié de gros enjeux financiers allant des récompenses attribuées aux équipes participantes en fonction de leurs performances aux droits de retransmission, sans oublier le développement des infrastructures dans divers secteurs (sport, télécommunication, transport…) au sein de la Nation hôte. C’est qu’en réalité, le sport en général et le football en particulier, n’est plus perçu comme un simple divertissement. Compte tenu de l’argent que génère désormais cette activité (signatures de
Fenêtre
9,12 milliards pour limiter les émissions de carbone en Afrique
Dans le but de soutenir les projets de technologies propres et à faibles émissions de carbone dans ses États membres, le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) va investir 15 millions de dollars (9,12 milliards de Fcfa) en actions pionnières Green+ de catégorie C dans le Groupe de la Banque de commerce et de développement de l’Afrique de l’Est et australe (Groupe TDB). L’annonce a été faite le 8 février 2024 par l’institution financière panafricaine qui ira puiser ces ressources dans le Fonds pour les technologies propres (FTP), une entité du Fonds d’investissement climatiques qui fournit des ressources aux pays en développement afin de booster à grande échelle des technologies à faibles émissions de carbone, qui présentent un
Hausse des prix du carburant : La charrue avant les bœufs
Face aux nombreuses interrogations suscitées au sein de la population quant aux conséquences néfastes de la récente hausse des prix du carburant au Cameroun (110 Fcfa de plus pour le litre de super et 108 Fcfa pour le gasoil), le gouvernement a dû monter au créneau le 6 février dernier dans le cadre d’une importante sortie médiatique, afin d’apporter les éclairages nécessaires sur cet ajustement des prix. Au cours de cette communication gouvernementale, le ministre de la Communication René Emmanuel Sadi, par ailleurs porte-parole du Gouvernement, était accompagné de cinq autres collègue dont le ministre des Finances Louis Paul Motaze, le ministre de l’Eau et de l’énergie Gaston Eloundou Essomba, le ministre des Transports Jean-Ernest Massena Ngalle Bibehe et enfin le
Quelles mesures pour accompagner la hausse des prix carburant ?
Annoncée par le chef de l’Etat Paul Biya le 31 décembre dernier dans son discours de fin d’année, longtemps redoutée par les populations, la nouvelle hausse des prix du carburant à la pompe est effective depuis le samedi 3 février 2024. Le litre du super s’acquiert désormais à 840 Fcfa contre 730 Fcfa auparavant, soit une progression de 110 Fcfa, tandis que celui du gasoil coûte à pré- sent 828 Fcfa contre 720 Fcfa par le passé, ce qui équivaut à une augmentation de 108 Fcfa. Dans l’ensemble, il s’agit d’une hausse de 14% en valeur relative pour les deux produits pétroliers. Un réajustement des prix que le gouvernement, à travers le Secrétaire général des services du Premier ministre (Sgpm),
Un nouvel accord pour booster le commerce intra-africain
Malgré la mise en œuvre de l’Accord de mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale (Zlecaf) il y a plus de deux ans, dans le but de créer un marché continental unique pour les biens et les services, garantissant la libre circulation des hommes d’affaires et des investissements, le commerce intra-africain fait encore face à de nombreux obstacles qui freinent considérablement son développement. En effet, outre les tarifs douaniers élevés qui constituent la principale contrainte au commerce à l’intérieur du continent, l’on peut également citer l’insuffisance des infrastructures et le faible niveau de fabrication et de transformation des produits dans certains pays. Pour remédier à cet état de chose fort préjudiciable au développement de l’Afrique, la Banque africaine de
Digitalisation du secteur bancaire et financier et croissance en Afrique
«La digitalisation du secteur bancaire et financier, un vecteur de croissance et d’intégration de la zone Cémac». C’est sous ce thème qu’a été placé le premier Sommet africain de la finance, de la banque et de la digitalisation (Afbds) qui s’ouvre ce jour à Brazzaville au Congo. Organisée conjointement par Pami Partners, société de conseil en finances, de concert avec le groupe de presse IC Publications et l’agence de relations publiques Maap, cet évènement réuni à la fois des membres de gouvernements des pays de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale (Cemac), des autorités de régulation monétaire, ainsi que des dirigeants de banques et d’établissements financiers de la sous-région. Le principal objectif de cet évènement qui
L’Angola impose sa souveraineté dans le secteur du pétrole
C’est au cours de ce mois de janvier que la décision de l’Angola de quitter l’Organisation des pays producteurs et exportateurs de pétrole (Opep) va prendre effet. Elle avait été prise le 21 décembre 2023 après un conseil des ministres dirigé par le président Joao Lourenço. Deuxième producteur africain de pétrole derrière le Nigeria, l’Angola traduit ainsi en fait son mécontentement quant au quota qui lui a été imposé dans le cadre de la réduction de la production de l’Opep. En effet, le pays souhaite produire 1,18 million de barils par jour, bien plus que les 1,11 million de barils par jour qui lui ont été attribués par l’organisation intergouvernementale vieille de 64 ans, et dont la vocation est d’homogénéiser
Les trois obstacles à la croissance économique de l’Afrique en 2024
Comme il est de coutume, l’Organisation des Nations unies (ONU) a publié en début d’année, son rapport sur la Situation et les perspectives de l’économie mondiale (Wesp) 2024. Dans le volet consacré à l’Afrique, le document produit par le Département des affaires économiques et sociales de l’instance internationale, en partenariat avec ses cinq commissions régionales, ainsi que la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (Cnuced), le Bureau du Haut Représentant des Nations unies pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement (UN-Ohrlls) et l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), indique que la croissance économique du continent devrait connaitre une légère accélération cette année, notamment grâce à
Les attentes financières de la CAN 2024
La 34ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) s’est ouverte le 13 janvier dernier au stade Alassane Ouattara d’Abidjan par une première rencontre sportive opposant le Côte d’Ivoire, pays hôte, à la modeste équipe de Guinée Bissau. Au-delà de l’effervescence populaire et des grands moments de divertissements que nous offre cette grand-messe du football africain pendant pratiquement un mois, l’enjeu financier s’avère énorme pour les 32 nations qualifiées. En effet, dans un communiqué publié le 4 janvier 2024, la Confédération africaine de football (CAF) a annoncé que la prime reversée au vainqueur de la compétition, va connaitre une augmentation substantielle de 40% par rapport à l’édition précédente organisée il y a deux ans par le Cameroun. L’équipe championne percevra
L’Afrique encore face à l’énigme de la réduction de la pauvreté en 2024
Dans ses perspectives économiques mondiales publiées en milieu d’année dernière, la Banque mondiale a prévu une remontée de la croissance en Afrique subsaharienne à 3,9% en 2024, après un recul à 3,2% en 2023. Les différentes données issues de ces prévisions laissent entrevoir quelques lueurs d’espoir pour les populations africaines, notamment après la longue période de récession marquée par la crise sanitaire liée au Covid-19 et ses conséquences néfastes sur les économies de la planète. En effet, la pandémie qui s’était déclenchée en début 2020 a eu un impact majeur sur les moyens de subsistance, la sécurité alimentaire et le capital humain. L’on a ainsi enregistré des pertes d’emploi massives, en particulier dans les zones urbaines et chez les femmes.