Le président congolais, Denis Sassou N'Guesso, a effectué du 20 au 22 juin 2024, une visite de travail en Angola dans l’optique d’entretenir les excellentes relations qu’entretiennent les deux pays. Ainsi, les discussions à Luanda, avec son homologue angolais, João Lourenço, ont porté essentiellement sur le renforcement de la coopération technique et militaire, la justice, le commerce transfrontalier, les transports et les hydrocarbures entre autres. Il faut rappeler que les relations entre le Congo et l’Angola sont anciennes, marquées par la lutte de libération et l’émancipation des peuples, ainsi que l’assistance mutuelle dans divers domaines. Dans le cadre de l’intégration régionale, les deux pays sont membres de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale et de la Conférence internationale
Tag: Angola
L’Angola impose sa souveraineté dans le secteur du pétrole
C’est au cours de ce mois de janvier que la décision de l’Angola de quitter l’Organisation des pays producteurs et exportateurs de pétrole (Opep) va prendre effet. Elle avait été prise le 21 décembre 2023 après un conseil des ministres dirigé par le président Joao Lourenço. Deuxième producteur africain de pétrole derrière le Nigeria, l’Angola traduit ainsi en fait son mécontentement quant au quota qui lui a été imposé dans le cadre de la réduction de la production de l’Opep. En effet, le pays souhaite produire 1,18 million de barils par jour, bien plus que les 1,11 million de barils par jour qui lui ont été attribués par l’organisation intergouvernementale vieille de 64 ans, et dont la vocation est d’homogénéiser
João Lourenço, président de l’Angola, sur la diversification économique de son pays, In RFI.
Lorsque l’on parle de la diversification de notre économie, on exclut, d’emblée, le secteur du pétrole. Mais dernièrement le pari de l’Angola, c’est de continuer à exploiter le pétrole et le gaz, mais accorder une attention toute particulière à d’autres secteurs de l’économie. C’est ce qui se passe déjà à l’heure actuelle heureusement. Peut-être pas autant que ce que nous aurions souhaité ! Et en ce qui concerne la France on compte sur des investissements privés français dans pratiquement tous les secteurs de l’économie, hors secteur du pétrole. A côté de l’agriculture, il y a l’élevage, la transformation des produits agricoles. Mais nous aimerions qu’il y ait des investissements français également dans le domaine de la pêche, ceci permettrait de