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9,12 milliards pour limiter les émissions de carbone en Afrique

Dans le but de soutenir les projets de technologies propres et à faibles émissions de carbone dans ses États membres, le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) va investir 15 millions de dollars (9,12 milliards de Fcfa) en actions pionnières Green+ de catégorie C dans le Groupe de la Banque de commerce et de développement de l’Afrique de l’Est et australe (Groupe TDB). L’annonce a été faite le 8 février 2024 par l’institution financière panafricaine qui ira puiser ces ressources dans le Fonds pour les technologies propres (FTP), une entité du Fonds d’investissement climatiques qui fournit des ressources aux pays en développement afin de booster à grande échelle des technologies à faibles émissions de carbone, qui présentent un potentiel important de réduction des émissions de gaz à effet de serre à long terme.

Il faut reconnaitre que depuis plusieurs années déjà, la BAD maintient comme priorité la prise en compte des changements climatiques et de la croissance verte dans son portefeuille. Par conséquent, l’institution dirigée par le Nigerian Akinwumi Adesina s’est engagée à intégrer une conception fondée sur le climat dans 100 % de ses investissements. Le Groupe TDB ayant lancé il y a un peu plus d’un an des instruments d’actions thématiques uniques lors de la COP 27 en Égypte, les investissements en provenance de la BAD viendront soutenir ses efforts pour faire progresser l’action climatique et les Objectifs de développement durable (ODD) dans ses États membres, ce qui devrait entraîner des réductions considérables des émissions de gaz à effet de serre à long terme. «Nous sommes ravis de recevoir cet investissement du FTP dans notre capital-risque par l’intermédiaire de notre partenaire stratégique, la Banque africaine de développement. Ces nouveaux capitaux viennent soutenir le programme de croissance verte et d’action climatique de TDB, ainsi que notre volonté d’aider les États membres à atteindre leurs contributions déterminées au niveau national. Nous tenons à saluer le rôle de pionnier de la Banque africaine de développement, qui a suscité beaucoup d’intérêt de la part d’autres investisseurs et a catalysé cet investissement qui s’efforce d’apporter un impact et des rendements financiers attrayant », a déclaré Admassu Tadesse, président et directeur général du Groupe TDB.

En somme, il est souhaitable de voir de telles initiatives se multiplier sur le continent africain. En effet, la lutte contre le changement climatique devrait reste une grande priorité au sein des Etats. Surtout que la hausse des températures et la réduction des réserves en eau, ainsi que la perte de biodiversité et la dégradation des écosystèmes qui sont quelques-unes des conséquences, ont un impact sur l’agriculture africaine. Or, la région a besoin de booster sa production agricole pour nourrir sa population et en même temps réduire ses importations d’aliments.

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