A l’instar des femmes et ce jeune garçon en image, des dizaines de millions de personnes à travers le monde ont reçu cette année l’appui du Programme alimentaire mondial (PAM). Cette entité de l’Organisation des Nations unis (ONU) a ainsi permis de nourrir toutes ces personnes souffrant de faim et de malnutrition. C’est donc pour primer ces multiples actions que le PAM s’est vue attribuer le 9 octobre dernier le Prix Nobel de la Paix 2020. Comme l’a indiqué sa présidente Berit Reiss-Andersen, le Comité Nobel récompense ainsi l’ONU pour « ses efforts de lutte contre la faim, pour sa contribution à l’amélioration des conditions de paix dans les zones touchées par les conflits et pour avoir joué un rôle moteur dans les efforts visant à empêcher l’utilisation de la faim comme arme de guerre ». Fondé en 1961, le PAM, dont le siège est établi à Rome en Italie est en effet considéré comme la plus grande organisation humanitaire dans le monde. Selon ses estimations, 690 millions de personnes, soit une personne sur onze, souffraient de sous-alimentation chronique en 2019. Et ce nombre sera sans doute revu à la hausse en 2020 à cause du coronavirus qui frappe la planète depuis le début de l’année. Le programme dirigé par l’Américain David Muldrow Beasley, est financé intégralement par des contributions volontaires. Il a révélé avoir distribué 15 milliards de rations et assisté 97 millions de personnes dans 88 pays l’année dernière.