C’est à la faveur de la semaine du digital qui s’ouvre ce jour dans la capitale camerounaise.
Organisée en marge de la 61eme session de la Commonwealth Telecommunications Organization (CTO), la semaine du digital, événement placé sous le haut patronage du président de la République, sera présidé par la ministre des Postes et télécommunications Minette Libom Li Likeng. Avec pour fil conducteur «Towards a digital future » entendez « vers un futur digitalisé », ce rendez-vous du numérique permettra de « sensibiliser les responsables gouvernementaux sur l’impératif de la transformation numérique, de présenter les stratégies et programmes à mettre en œuvre, pour bâtir le Cameroun numérique de demain, d’engager les jeunes à promouvoir une utilisation productive et bénéfique des TIC et surtout de présenter les innovations des camerounais dans le domaine du numérique », explique la note d’information du Minpostel dont LFA a obtenu copie.
Il sera ainsi question au cours de cet événement, de mettre en avant la digitalisation des services publics et privés du pays. Dans ce sillage, le ministère a récemment initié l’accélération de la transformation digitale du Cameroun avec comme point d’application, les secteurs de l’agriculture et de l’élevage. La prochaine étape concernera les domaines de la justice et de l’éducation. « Cela nous permettra de relier les centres urbains et l’arrière-pays afin que les enfants du village aient les mêmes formations en mathématiques et physique que ceux basés dans les villes », a expliqué Minette Libom Li Likeng.
Le « Cameroon Digital Week » constitue donc une véritable opportunité pour se projeter sur la transformation digitale du Cameroun et mesurer son impact positif sur la société toute entière. Parmi les grandes articulations de cet événement, outre les sessions statutaires du CTO, il est également prévu quatre forums thématiques. Allant du forum des femmes au forum des innovateurs en passant par la construction du Cameroun numérique de demain et le forum dédié à la jeunesse.
Selon l’Unesco, la gouvernance de l’Internet est le développement et l’application complémentaires par les gouvernements, le secteur privé, la société civile et la communauté technique, dans le cadre de leurs rôles respectifs, de principes, normes, règles, procédures de prise de décisions et activités partagés qui façonnent l’évolution et l’utilisation de l’Internet. Pour l’instance onusienne, la gouvernance de l’Internet est une question centrale en raison de la capacité de l’Internet à favoriser le développement humain durable et la construction de sociétés du savoir inclusives, et à améliorer la libre circulation de l’information et des idées dans le monde entier. Elle préconise donc une approche ouverte, transparente et inclusive de la gouvernance de l’Internet, fondée sur le principe d’ouverture, englobant la liberté d’expression, le respect des droits de l’homme et de la vie privée, l’accès universel et l’interopérabilité technique. L’éthique et le respect de la diversité culturelle et linguistique dans le cyberespace constituent d’autres préoccupations majeures de l’Organisation.
