La rencontre qui s’ouvre ce 11 novembre 2024 dans la capitale économique, a pour objectif de mobiliser des stratégies et des synergies en vue de contribuer au renforcement des politiques publiques locales du développement.
Le Forum économique de Douala (FED) en est à sa troisième édition. Cette rencontre qui se veut être une plateforme d’échanges et de partages d’idées afin de développer Douala, la capitale économique du Cameroun, va réunir divers acteurs impliqués dans le développement économique du pays.
Pendant cinq jours, du 11 au 15 novembre 2024 au Palais de la Culture Sawa sis à la place de la Besseke à Douala, les participants vont échanger sur le thème : « La logistique de transport et l’industrie de l’immobilier, comme éléments d’attractivité économique de la ville de Douala », avec un ancrage sur la promotion de l’import substitution dans les territoires. « Le transport est fondamental et incontournable. Quand le transport se développe dans une ville, il provoque un besoin en termes de logements. Nous avons pensé qu’un bon alliage entre les deux sous thèmes peut donner des idées non seulement à la ville, mais aussi aux investisseurs », a indiqué Olivier Kingué, Coordonnateur général du Cabinet impact économique, organisateur dudit événement qui envisage réunir plus de 5000 visiteurs cette année.
L’objectif visé à travers cette initiative est bien évidemment de mobiliser des stratégies et des synergies, en vue de contribuer au renforcement des politiques publiques locales du développement et de l’émergence d’une capitale économique encore plus attractive et répondant aux exigences et aux standards mondiaux.
La ville de Douala présente d’énormes besoins en termes d’investissements. Et pour ce qui est de la logistique de transport, « il sera question de replacer Douala dans sa position de pôle par excellence de distribution de l’activité économique locale et sous régionale en mettant en exergue les secteurs moteurs de distribution que sont : le port, l’aéroport, le chemin de fer en plus de la connectivité routière », informent les organisateurs.
Notons que l’absence de moyens de transport fiables a un impact considérable sur la mobilité des personnes et sur leur qualité de vie, les populations pauvres étant particulièrement affectées. Pour remédier à cette situation, la ville de Douala a adopté un Plan de mobilité urbaine soutenable, qui transformera fondamentalement le réseau de transport urbain, en commençant par la mise en place d’un nouveau système de bus rapide, ou BRT (Bus Rapid Transit). Ce mode de transport en commun permet, grâce à des voies réservées et une priorité aux intersections, d’assurer un transport fréquent, rapide et accessible. Intégré à un système de bus conventionnel qui alimentera les deux corridors principaux, il améliorera la capacité et la fiabilité de l’ensemble du système de transport public. Le Projet de mobilité urbaine de douala (PMUD) reflète ainsi une tendance croissante en Afrique : huit corridors sont actuellement en service et douze autres villes prévoient de construire un BRT, dont Dakar et Abidjan où les projets sont également financés par la Banque mondiale.