Vous êtes ici
Accueil > Assurances, Economie, Microfinance > Économie > Actualité > Ali Bongo prescrit l’accélération des nouveaux moteurs de croissance

Ali Bongo prescrit l’accélération des nouveaux moteurs de croissance

C’est la faveur d’un séminaire gouvernemental qu’il a présidé du 18 au 19 janvier 2021 à Libreville.

Ali Bongo Ondimba a organisé un séminaire gouvernemental à l’intention de l’équipe de Rose Christiane Ossouka Raponda du 18 au 19 janvier 2021 au Palais du Bord de Mer. De prime abord, Ali Bongo Ondimba a invité les séminaristes à dresser l’état des lieux du développement du pays. « Ce séminaire doit permettre de faire un diagnostic de la situation politique, sociale et économique du pays », a-t-il laissé entendre à l’entame du séminaire gouvernemental.

Tout au long de la rencontre, le président s’est attaqué à l’inaction du gouvernement et a demandé aux ministres de passer de la parole à l’acte. Sans quoi, ils pourraient en être congédiés. «Tout retard ou manquement sera sanctionné. Et certains d’entre vous pourraient être amenés à quitter ce gouvernement », a promis Ali Bongo avant de poursuivre : « Au Gabon, être ministre n’est pas un droit acquis. C’est un honneur qui se mérite».

Un appel auquel Rose Christiane Ossouka Raponda n’est pas restée sourde. Dans son exposé, la première femme à diriger un gouvernement au Gabon a exposé point par point, sur la stratégie de croissance socioéconomique du Gabon. « Il est question de mettre en place, in fine, une feuille de route et d’en déterminer les actions prioritaires pour la période 2021-2023 » a-t-elle déclaré.

Le diagnostic opéré fait ressortir selon la cheffe du gouvernement que « le modèle de création de richesses, demeure encore trop dépendant des secteurs extractifs du pétrole et du manganèse ou encore que les infrastructures catalyseurs de croissance sont qualitativement et quantitativement en deçà de celles des pays qui ont des niveaux de richesse comparables à celui du Gabon ». La PM Christiane Ossouka Raponda a ajouté que « notre système d’aide sociale doit être réformé pour améliorer significativement la qualité des services rendus aux citoyens » et que « le déséquilibre de nos finances publiques a fortement réduit notre capacité d’actions ». Comme pour tout bon diagnostic, celui-ci s’oppose à des propositions de solutions imparables, selon des sources à la Primature.

La stratégie…

Rose Christiane Ossouka Raponda et son équipe ont ainsi suggéré l’élaboration d’un plan d’accélération de la transformation à la fois réaliste et ambitieux. On y relève trois pivots « radicaux », conditions de succès dudit plan. Le premier pivot dit «économique», s’intéresse à la filière forêt-bois ainsi qu’à l’agriculture pour en faire des secteurs prioritaires. Le deuxième pivot dit «catalyseur de croissance », pour revoir la politique d’investissement dans les grands travaux (routes, chantiers eau et électricité). Le troisième est social et consiste à renforcer l’efficacité des services publics. «Ce dernier touche également l’employabilité et l’autonomisation des jeunes», indique t-on du coté de la Primature gabonaise avant de poursuivre que les trois pivots devront néanmoins passer par le triomphe à «douze batailles clés», spécifiques à chacun, qu’elle a notées.

Laisser un commentaire

Top