Vous êtes ici
Accueil > Assurances, Economie, Microfinance > Économie > Actualité > ZONE CEMAC : Les solutions de financements d’UBA Cameroun en faveur des acteurs du transport

ZONE CEMAC : Les solutions de financements d’UBA Cameroun en faveur des acteurs du transport

Ces différentes offres ont été présentées le 26 septembre dernier par la banque à sa clientèle du secteur du transport et de la logistique lors de l’événement baptisé « UBA business series ».

«Financement du secteur du transport et de la logistique en Afrique : La solution qui vient de l’UBA et de la Zone de libre-échange continentale africaine ». Tel est le thème sur lequel se sont réunis les acteurs du secteur de la logistique à Douala et quelques opérateurs économiques. A l’invitation de la Banque panafricaine UBA Cameroun, ils ont pris part le 26 septembre 2024 à l’évènement « UBA Business series». Il s’agit d’une plateforme de partage d’informations et d’échanges sur un secteur d’activités précis. « Il était question de sensibiliser les acteurs, les PME sur la maîtrise de ce secteur de transport avant de parler du financement que la banque est prête à leur octroyer », a indiqué Rose Bonny-Wonja, Country Head of retail Banking à UBA Cameroun.

Cette rencontre organisée dans le cadre du partenariat United Bank for Africa (UBA) et le secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), s’est appesanti sur le secteur de la logistique et des transports, l’un des domaines clés de ce partenariat. Ce qui a permis à la banque d’identifier les besoins des acteurs du secteur et d’apporter quelques réponses à leurs interrogations. « Nous avons noté que le besoin est important en termes d’équipements pour les transporteurs, principalement l’acquisition des camions. En outre, le besoin est important globalement même sur la connaissance, la maîtrise de la réglementation… », a poursuivi Rose Bonny-Wonja.

UBA dont l’objectif est de permettre aux entreprises de bénéficier des avantages qu’offre la Zlecaf, reconnaît que les PME font face à de nombreux défis. Ils entre autres de : l’inaccessibilité aux financements en raison de l’absence d’informations financières et de la pratique d’activités informelles ; l’inaccessibilité des investissements privés et du capital risque et un cadre limité aux instruments du marché secondaire ; la confrontation des PME à des marchés fragmentées s’agissant de leurs intrants et de leur produits « et elles demeurent également sensibles aux fluctuations du marché » ; l’accès limité aux marchés régionaux et internationaux, etc.

« Face aux problèmes que rencontrent les PME, UBA veut leur permettre de trouver quelques solutions à travers les différentes propositions qui sont fournies. D’où l’organisation de cette rencontre. Nous allons communiquer au fur et à mesure sur nos propositions, nos différentes offres et éduquer, informer autant que nous le pouvons, les différentes entreprises locales pour leur dire voici ce que UBA a signé avec l’Union africaine, voici comment nous pouvons vous accompagner dans votre activité, voici, les pays dans lesquels UBA est présent ; à partir du Cameroun vous avez déjà des opportunités pour vous accompagner, vous mettre en contact avec nos collègues qui sont dans ces pays-là, qui pourront également vous aider dans l’installation, il y a un financement bien entendu qui est derrière, mais il y a également le conseil global », relève Jackie Patiente Ngalle, Régional Head Trade sales UBA Cameroon.

UBA et le secrétariat de la Zlecaf ont signé un partenariat de 6 milliards de Dollars, soit environ 3 522,7 milliards de Fcfa, destinés au financement des Petites et moyennes entreprises. Ce partenariat qui s’étale sur trois ans, fournira des services financiers dans quatre domaines principaux, à savoir l’agroalimentaire, l’automobile, les produits pharmaceutiques, le transport et la logistique.

D’après les responsables de la filiale camerounaise du groupe UBA, l’une des initiatives clés de l’accord de la Zlecaf se concentre sur l’amélioration de l’accès au financement et aux marchés pour les PME, afin d’encourager leur croissance et leur contribution au développement socio-économique de l’Afrique.

United Bank for Africa est l’un des plus grands prestataires de services financiers sur le continent africain, avec des opérations dans 20 pays africains. La banque est également présente au Royaume-Uni, aux États-Unis d’Amérique, en France et aux Émirats arabes unis. UBA fournit des services bancaires de détail, aux PME, commerciaux et institutionnels/de gros, ainsi qu’une inclusion financière de pointe grâce à une technologie de pointe et à une expérience client.

Réactions

Hamadou Djarma, conseiller au Synautratra, ADG de la Stmt Cameroon S.A.
« Les attentes du syndicat vis-à-vis de la banque sont de travailler à une formule de mutualisation »

En 2023, le Cameroun a importé les camions de transport des marchandises pour un montant de de 90,7 milliards de Fcfa. Ces investissements sont en hausse de 27,3 milliards de Fcfa par rapport en 2022, où les achats des camions de transport de marchandises avaient culminé à 63,4 milliards de Fcfa. Malgré l’engouement autour de notre secteur d’activité, nous décrions encore des problèmes liés à l’état de nos infrastructures routières, l’absence de voie ferrée qui sont essentielles dans le chaîne de logistique de transport dans la sous-région avec le Tchad et pouvait s’élargir avec la République Centrafricaine, ce qui donnerait lieu à la résolution des problèmes de corridor RCA en partie. Et sur le plan réglementaire, la Cemac a renforcé les outils des procédures, relatifs aux respects des lois et les réglementations sur la libre circulation des biens et des services dans les transports inter-états Cemac, et y compris sur les diverses pratiques anormales instaurées sur les corridors qui nuisent au développement ayant un impact sur le résultat à escompter dans le secteur de transit-transport… Les attentes du syndicat vis-à-vis de la banque sont de travailler à une formule de mutualisation qui permettrait à nos membres l’accès au moindre coup aux financements nécessaires au développement de leurs activités.

Christelle Jackson Talom, entrepreneur, promotrice Sappgo
« Le marché est vierge et les produits sont extrêmement prisés »

Mon problème ce n’est pas forcément les finances. Ce qu’il y a lieu d’apprendre à mon niveau c’est la procédure administrative dans le transport. Dans la mesure où, une fois que vous ne maitrisez pas cela, il est difficile d’être compétitif sur le marché voisin, parce qu’il y a des produits similaires qui sont fabriqués par les entrepreneurs d’autres contrées qui ne sont pas forcément africains, mais qui ont déjà l’information et se sont positionnés là-bas, d’où la question d’aujourd’hui de savoir comment est-ce qu’on fait pour se faire accompagner sur ces questions ? Comme il a été dit, c’est de se rapprocher également de tout ce qui est commissionnaire en Douane, parce que je pense que c’est l’une des choses qui m’a personnellement manqué. Et une fois que j’aurais cet accompagnement, cela me permettra de pénétrer ce marché. Pour avoir essayé ce marché il y un an, il est carrément vierge et les produits sont extrêmement prisés. Et la question vraiment c’est si la question des transports est résolue à temps je pense que je pourrais faire partie des entreprises agro-alimentaires qui vont bénéficier des fonds qui seront mis à disposition dans le cadre de la Zlecaf.

Laisser un commentaire

Top