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17,6 millions d’Obligations Ecmr 2023 admises à la cote de la Bvmac

Ainsi en a décidé le Comité d’admission et de développement de la Bourse sous régionale dans un communiqué du 22 septembre dernier.

Dans un communiqué du 22 septembre 2023 signé par Célestin Guela Simo, son président et consulté par LFA, le Comité d’admission et de développement de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bvmac), annonce que 17,6 millions d’obligations de l’emprunt obligataire 2023 tranches multiples du Cameroun de juin dernier, ont été admises dans le compartiment « C » obligataire de la cote de ladite bourse à la demande des autorités de ce pays. Aussi, l’émetteur qui est l’Etat camerounais a été encouragé à « conclure avec une ou plusieurs sociétés de bourse de son choix, un contrat de liquidité permettant de rendre son titre attractif pour les plus petits investisseurs dans la gestion de leur trésorerie », peut-on lire du document susmentionné. C’est ainsi que la première cotation de la valeur « Ecmr tranches multiples » a été autorisée depuis le 20 septembre dernier sur le segment des dettes obligataires de la Bvmac. Cette décision fait suite à la réunion du Comité d’admission et de développement de la Bvmac du 7 septembre 2023 à Douala. Cependant, le Cameroun a été invité à « fournir la preuve de la mise en place effective du mécanisme de sécurité défini dans les principales caractéristiques de l’emprunt », relève le communiqué ayant sanctionné les travaux. Allusion est faite ici, à la convention du compte séquestre signé eavec la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac). Qu’à cela ne tienne, le dossier d’admission du Cameroun a été jugé « conforme aux dispositions du règlement général de la Bvmac et à celles de l’instruction n°1 portant conditions d’admission à la Bvmac », note le comité sus évoqué.

le SuccèS Du moDèle à traNcheS multipleS choiSi par le camerouN

Des 150 milliards de Fcfa initialement recherchés, l’Etat camerounais a finalement obtenu plus de 176,6 milliards de Fcfa de souscriptions à son emprunt obligataire 2023 lancé du 13 au 30 juin de l’année en cours. L’information est contenue dans un communiqué officiel signé le 4 juillet dernier par le ministre des Finances, Louis Paul Motaze, dont LFA a obtenu copie. D’après ce document, le taux de couverture global de l’opération est de 117,8%. Dans les détails, la tranche A d’une maturité de 3 ans a été la plus sollicitée avec un taux de couverture de près de 200% (198% pour être exact). Des 40 milliards de Fcfa recherchés, l’Etat a pu obtenir plus de 79,3 milliards de Fcfa. Dans la tranche B d’une maturité de 4 ans, plus de 61,6 milliards de Fcfa ont été obtenus au lieu des 40 milliards de Fcfa initialement visés, soit un taux de couverture de 154%. Entretemps, les tranches C et D dont les maturités sont respectivement de 6 et 8 ans, ont été les moins souscrites. Dans le premier cas, 25,07 milliards de Fcfa seulement ont pu être obtenus des 50 milliards de Fcfa recherchés, soit un taux de couverture de 50%, tandis que dans le second, 10,6 milliards de Fcfa ont été obtenus contrairement aux 20 milliards de Fcfa recherchés, soit un taux de couverture de 53%.

Pour son septième emprunt obligataire, l’Etat a servi aux investisseurs des taux d’intérêt variables. Pour la tranche A, le taux d’intérêt était de 5,80%, 6% pour la tranche B, 6,75% pour la C et 7,25% pour la D. D’après le ministère camerounais des Finances (Minfi), le montant collecté dans le cadre de cette opération devrait servir au financement de certains projets de développement inscrits dans la loi de Finances de l’exercice en cours. A titre d’illustration, d’après des projections faites sur la base de 150,1 milliards de Fcfa collectés, 85,4 milliards de Fcfa de cette enveloppe devraient être dédiés aux Travaux publics, 20,5 milliards de Fcfa à l’eau et l’énergie, tandis que 15,08 milliards de Fcfa seront consacrés à l’aménagement urbain. En outre, 15 milliards de Fcfa seraient destinés à la reconstruction des zones sinistrées, tandis que 14 milliards de Fcfa seraient consacrés au secteur des transports.

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