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Les crédits bancaires en hausse de 5,1% au premier trimestre 2021

Selon la note de conjoncture, les banques installés dans le pays ont accordé 1607,3 milliards de Fcfa de crédits au 31 mars 2021.

Au 31 mars 2021, les crédits octroyés ont progressé de 5,1%, se chiffrant à 1607,3 milliards de Fcfa. L’information a été donnée par la note de conjoncture de l’économie gabonaise rendue publique par la direction générale de l’Economie et de la politique fiscale. Les crédits consentis à l’Etat ont baissé de 6,7% à 366,4 milliards de Fcfa, représentant ainsi 22,8% de l’ensemble des crédits bruts distribués. En glissement annuel, les crédits octroyés au secteur privé ont enregistré une hausse de 10% à 1161,4 milliards de Fcfa en mars 2021. Ces crédits, qui ont été motivés par les anticipations d’un allègement des mesures restrictives et donc d’une reprise économique, ont représenté 72,3% du total des crédits distribués contre 69,1% en mars 2020. Les crédits consentis aux entreprises publiques, qui ont représenté 0,9% du total des crédits bruts, ont progressé de 73,2% à 14,2 milliards de Fcfa à fin mars 2021 contre 8,2 milliards un an auparavant. Enfin, le rapport note une baisse de 12,8% à 31,3 milliards de Fcfa des crédits captés par les non-résidents. Les opérations de crédit-bail, dont l’encours s’élève à 17,2 milliards de Fcfa contre 17 milliards un an plus tôt, ont représenté 1,1% du total des crédits.

En ce qui concerne les dépôts, la note de conjoncture révèle que les ressources collectées par le secteur bancaire ont progressé de 3,3% à 2145,8 milliards de Fcfa sur la période d’analyse, stimulées selon la note par les hausses des dépôts à vue, des dépôts à terme et des dépôts des autres comptes. L’analyse de la structure des dépôts de la clientèle faite par les experts laisse apparaitre la prédominance des ressources à vue au 31 mars 2021. Elles affichent un encours de 1435,3 milliards de Fcfa, en progression de 1,1% par rapport à leur niveau du 31 mars 2020. Cette évolution, explique la note de conjoncture, « est sous tendue par les augmentations conjuguées des dépôts des entreprises publiques (+46,1%), des dépôts des non-résidents (+84%) et des dépôts non ventilés (+18,7%) ». Elles ont représenté 66,9% du total des dépôts contre 68,4% à la même période l’année précédente. Les ressources à terme collectées auprès de la clientèle, essentiellement constituées des comptes à terme et des comptes de dépôts à régime spécial (bons de caisse) se sont établies à 573,8 milliards de Fcfa en mars 2021, contre 541,4 milliards en mars 2020, soit une hausse de 6%. Ces ressources ont représenté 26,7% du total des dépôts collectés. A fin mars 2021, les dépôts publics ont augmenté de 1,5% à 104,3 milliards de Fcfa. Ils ont représenté 4,9% du total des dépôts collectés comme l’année précédente. Cependant, ceux du secteur privé non financier ont baissé de 0,4% à 1769,6 milliards de Fcfa au cours de la période sous revue, subissant les effets de la crise sanitaire.

Hausse de 12,8% du bilan

A fin mars 2021, le total agrégé des bilans des banques a augmenté de 12,8% à 2981,9 milliards de Fcfa, traduisant le dynamisme du secteur bancaire dans un contexte de crise sanitaire. Cette évolution est tributaire essentiellement de la consolidation des dépôts de la clientèle (+3,3%) et de l’affermissement des capitaux permanents (+9,1%). A contrario, le taux de couverture des crédits par les dépôts s’est détérioré, passant de 147,8% à 145,5% en mars 2021. Les créances en souffrance ont baissé de 1,2% pour s’établir à 177,6 milliards de Fcfa à la fin mars 2021. Elles représentent 11% des crédits bruts.

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