Les pays de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale (Cemac) souffrent d’une sévère crise énergétique qui freine leur croissance, ainsi que la mise en oeuvre d’un tissu industriel performant. Avec un taux d’électrification n’excédant pas la barre de 20% selon des données issues du Pool énergétique de l’Afrique centrale (Peal), quand bien même cette énergie est disponible, les populations tant en zone rural qu’en zone urbaine, sont soumises à des coupures intempestives qui peuvent durer parfois plusieurs semaines. Les experts justifient cette situation par les faibles niveaux d’investissement consentis par les gouvernements dans le secteur, venant ainsi s’ajouter à la vétusté des infrastructures existantes. Pourtant, la sous-région dispose d’un potentiel de production énergétique exceptionnel basé principalement