Au cours d’une rencontre avec le président de la Transition, le PDG de la banque a réitéré son engagement à appuyer financièrement le programme gouvernemental.
Le président de la Transition, le Général Brice Oligui Nguema, a reçu en audience le 21 novembre 2023 au Palais du bord de mer à Libreville, le Président directeur général (PDG) du groupe BGFIBank, Henri-Claude Oyima. A cette occasion, l’homme d’affaires a réaffirmé l’engagement de cette institution bancaire d’accompagner le gouvernement de Transition dans la mise en œuvre des projets prioritaires, notamment dans le domaine des infrastructures routières. « Les projets vont démarrer, les financements sont là », a-t-il laissé entendre.
De manière concrète, BGFIBank s’engage à soutenir financièrement le programme gouvernemental dans le secteur routier, particulièrement en ce qui concerne la restauration des voiries urbaines, tant dans le Grand Libreville qu’à l’intérieur du pays. « BGFIBank et le reste du secteur bancaire national accompagnent les projets structurants de notre pays. C’est ce que nous avons dit au Président. Aujourd’hui, toutes les disponibilités sont prises en ce qui concerne BGFIBank. Nous allons associer d’autres banques pour que le programme global de financement de l’État soit effectif », a indiqué Henri-Claude Oyima au terme de la séance de travail qui a également connu la présence du Premier ministre, de plusieurs membres du gouvernement et des responsables des régies financières. Considéré comme l’un des principaux établissements bancaires du Gabon et Afrique centrale, BGFIBank apporte régulièrement son appui dans le développement des infrastructures du pays. A titre d’exemple, elle a octroyé l’année dernière une enveloppe de 100 milliards de Fcfa pour accompagner la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) dans la réalisation de son plan d’investissement pour la période 2022-2025. L’établissement bancaire dispose à cet effet d’un portefeuille important pour soutenir l’investissement. BGFIBank constitue par ailleurs une alternative à la réticence des partenaires financiers internationaux depuis le coup d’État des forces de défense et de sécurité, le 30 août dernier.
