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Le Gabon se hisse au deuxième rang des pays le plus attractif pour les investisseurs

C’est ce qui ressort du dernier classement Deloitte sur l’Index d’attractivité des investissements en Afrique 2020, réalisé par le cabinet Deloitte sur la base des données relatives à la perception par les chefs d’entreprises.

Le Gabon est le 2ème pays le plus attractif de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Cemac) pour les investisseurs, selon le classement sur l’Index d’attractivité des investissements en Afrique 2020, réalisé par le cabinet Deloitte. Ledit classement est réalisé sur la base des données relatives à la perception par les chefs d’entreprises de l’attractivité des différents pays sur le continent révèle que le pays d’Ali Bongo, 24e sur le continent, n’est devancé dans la Cemac que par le Cameroun 1er (16e en Afrique). Il est suivi par le Congo, la République centrafricaine, le Tchad (tous 36e ex-aequo en Afrique) et enfin la Guinée équatoriale (44e). Aucun pays de la sous-région ne figure dans le top 10 de ce classement, ce qui signifie que celle-ci doit « accroître ses efforts pour attirer les investisseurs », font observer les auteurs du rapport. Pour la deuxième année consécutive, c’est la Côte d’Ivoire qui domine au niveau continental ce classement, suivi par le Kenya, le Ghana, le Sénégal, le Rwanda, l’Ethiopie, le Nigérian et le Maroc. A l’autre bout du spectre, dans les derniers rangs, on trouve Les Comores, le Lesotho, l’Erythrée et le Burundi. Reste que pour les observateurs, le Gabon devrait, à l’avenir, progresser dans le cadre de ce classement comme d’autres similaires. « De nombreuses réformes sont en cours au Gabon pour accroitre l’attractivité des investissements, améliorer le climat des affaires, mais aussi renforcer la bonne gouvernance et réformer structurellement l’Etat », explique cet économiste, responsable du département Afrique au sein d’une grande banque internationale. « Autre avantage », ajoute-t-il, « la nomination en juillet dernier d’une économiste au poste de premier ministre. Ce qui est un choix particulièrement inspiré au moment où la priorité est à la relance suite à la crise liée au Covid-19 ».

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