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DÉVELOPPEMENT DU COMMERCE INTRA-AFRICAIN : L’apport des ministres des Finances et les banques centrales examiné à Abuja

C’est dans le cadre des travaux du Caucus africain qui se sont tenus dans la capitale nigériane sous l’égide du FMI et de la Banque mondiale du 1er au 3 août 2024.

«Faciliter le commerce intra-africain ». Tel est le thème des travaux de la réunion du groupe africain des ministres des Finances et des gouverneurs des Banques centrales des 54 Etats de l’Afrique, membres de la Banque Mondiale et du Fonds monétaire international encore appelé « Caucus africain ». Les assises qui se sont tenues du 1er au 3 août 2024 à Abuja, capitale de la République fédérale du Nigéria visaient à réfléchir sur les voies et moyens devant booster les échanges commerciaux sur le continent afin d’améliorer la balance commerciale des Etats et maintenir un niveau suffisant des devises. Pour Wale Edun, ministre nigérian des Finances, le commerce intra-africain doit être considéré comme un catalyseur essentiel pour une croissance économique durable. Au niveau de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) ne cesse d’inviter les Etats membres à développer des échanges inter-régionaux. Beaucoup de produits importés à l’international se trouvent dans cet espace communautaire.

LE NIvEAu DES éChANgES DE L’AFRIquE à L’INtERNAtIoNAL INquIètE

Malgré une croissance particulièrement rapide au cours des 10 dernières années, le volume des exportations africaines de biens et services demeure faible. D’après des estimations faites des organismes habilités, il représente environ 3% du commerce mondial. Or, de l’avis des experts, les pays africains gagneraient à développer et diversifier leur participation au commerce international et aux chaînes de valeur mondiales pour réduire la pauvreté à grande échelle et transformer les économies du continent. Pour ce faire, les ministres africains des Finances et les gouverneurs des banques centrales présents à Abuja pensent qu’il est donc nécessaire de promouvoir des politiques commerciales qui permettront d’élargir et de diversifier l’accès des pays africains aux marchés d’exportation, tout en renforçant les échanges intra-africains.

L’AFRIquE PRéPARE uNE PoSItIoN CoMMuNE LoRS DES ASSEMbLéES Du FMI

L’autre visée de cette rencontre est la préparation des contributions de l’Afrique aux prochaines réunions annuelles du FMI et de la Banque mondiale, ainsi que le prochain sommet des chefs de gouvernement du Caucus africains et des gouverneurs des deux institutions de Bretton Woods qui se tiendra dans la capitale centrafricaine, Bangui au titre de l’année 2025. Le ministre nigérian des Finances ci-dessus cité actuel président du Caucus africain, passera le témoin à son homologue centrafricain Hervé Ndoba, actuel vice-président, d’ici la fin de l’année en cours. Pendant son mandat pendant son mandat d’un an, sa mission consistera à faire entendre davantage la voix des gouverneurs africains au sein des deux institutions de Bretton Woods sur les questions de développement.

LA CAuCuS AFRICAIN EN bREF

Créé en 1963, le « Caucus africain » est un forum de consultation des pays africains pour la coordination avec le FMI et le Groupe de Banque mondiale dans les programmes de développement commun. Il se réunit généralement une fois par an entre juillet et août, à l’initiative de son président. Ces assises visent à coordonner et harmoniser les positions des gouverneurs africains concernant le mémorandum annuel qui est adressé aux deux institutions financières internationales sus évoquées et présenté à l’occasion de leurs Assemblées annuelles.

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