L’invisibilité numérique apparente aux hautes sphères de pouvoir n’est qu’une construction des décideurs qui font croire que le sexe féminin au Cameroun est source de malchance, et son expiation s’apparente à un coup d’état sexué. Il serait vain de chercher l’origine de la domination de l’homme sur la femme. Pareille historicisation serait plus basée sur la spéculation que sur des données scientifiques fiables, car il s’agit d’une réalité permanente de toutes les sociétés humaines historiquement connues. Bien que les compétences des femmes se soient considérablement améliorées au Cameroun ces 30 dernières années, les femmes continuent d’être victimes des stéréotypes, sources d’inégalités. Il apparaît, sans que cela ne puisse s’expliquer scientifiquement, que les hommes soient supérieurs aux femmes ou pour être plus nuancé, que les femmes camerounaises soient inaptes au pouvoir. Leur invisibilité numérique n’est qu’une construction sociale, un coup d’état sexué bien orchestré qui vise l’anéantissement de tous les efforts consentis par les femmes pour mériter, comme humain et comme citoyenne, les droits qui leurs sont dédiées.
LES CHIFFRES DE LA SEMAINE
6871,7 milliards de F CFA
C’est l’encours des titres publics franchit en juin 2024 dans la Cemac, selon la Beac.
1 500 milliards de F CFA
C’est l’encours de dépôt enregistré par Afriland First Bank en 2023, selon la banque.
832 milliards de F CFA
C’est le total bilan de CCA Bank à fin septembre 2024, selon le président du conseil d’administration de la banque.
321 milliards de F CFA
C’est le montant des recettes non-fiscales collectées par le Cameroun en 2023, selon le ministère des Finances.