Elles ont été exposées au cours de la rencontre du10 mars dernier au Bengo Hôtel d’Ebolowa.
Identifier les différents besoins de ses clients afin d’y apporter des solutions idoines. Tel a été l’objectif de la rencontre organisée le 10 mars 2021 au « Bengo hôtel » d’Ebolowa, capitale régionale du Sud-Cameroun, par Afriland First Bank. Axée sur le thème : « Les mécanismes de financements pour mieux accompagner nos clients », la rencontre a connu la participation des responsables d’entreprises, des opérateurs économiques et bien d’autres clients de la banque. Les préoccupations ont essentiellement porté sur les facilités qu’octroie la banque notamment en faveur des entreprises qui opèrent avec des lettres de commande (4.9), des opérateurs économiques préoccupés par le dédouanement de leurs marchandises, ou encore confrontées à l’insuffisance de ressources financières pour payer leurs fournisseurs. A ces préoccupations, s’ajoute l’épineuse question du financement du fonds de roulement et de la garantie.
En ce qui concerne la question des engagements par trésorerie, la banque s’est voulue rassurante au sujet de la problématique liée au financement des Petites et moyennes entreprises (PME) en particulier, celles qui sont engagées dans les marchés publics. « Les PME qui sont dans les lettres de commandes (4.9) ont la possibilité d’obtenir des financements en seulement 48 heures. Il suffit juste de déposer le dossier avec tous les éléments requis et vous allez dans votre compte sachant que le bon de commande est préfinancé de l’ordre de 50%, et on peut aller jusqu’à 25 millions de Fcfa. Ceci sans garanties parce qu’on est face à des PME qui ont des problèmes de garanties », explique le directeur chargé de crédit auprès de cette banque. Aussi, la banque offre également des avances de paiement à ses clients en 48 heures. Celles-ci peuvent aller jusqu’à 100 millions de Fcfa sans garanties.
Des facilités sont également accordées aux opérateurs soucieux de dédouaner leurs conteneurs de marchandises au port, mais limités par l’insuffisance des ressources financières adéquates. En outre, pour les entreprises opérant des transactions à l’international, Afriland first Bank met à leur disposition une facilité appelée « Crédit documentaire » leur permettant de mieux gérer les transactions avec leurs fournisseurs étrangers. « Lorsque vous n’avez pas les liquidités nécessaires pour payer votre fournisseur, vous pouvez venir auprès de la banque solliciter un crédit afin de payer votre fournisseur. Elle va ouvrir un crédit en faveur de votre fournisseur. Et, le moment venu, vous allez simplement rembourser à la banque ce qu’elle vous a prêté », explique le directeur en charge du crédit auprès de cette banque cité plus haut, aux responsables d’entreprises présents.
A côté de cela, s’ajoute la possibilité de financement des fonds de roulement de 50 millions de Fcfa sur trois ans. On peut également faire des investissements à travers les crédits à moyen terme qui peuvent s’obtenir en 72 heures, ainsi que les « leasing ». « Le leasing est un produit de banque assez méconnu. Il est pourtant très important en matière de libération financière des petites et moyennes industries (PMI) et PME. A travers ce séminaire, il a été question pour nous de sensibiliser nos clients sur la valeur ajoutée de ce produit en termes de flexibilité, de levée de contraintes (garanties) », explique Hervé Ayissi, directeur chargé du leasing. Pour ceux qui ont déjà eu à solliciter des crédits à la banque, la question de la garantie s’est toujours posée avec acuité. « A Afriland First Bank, nous avons mis en place une politique qui consiste à ce que l’outil financé soit lui-même sa garantie », explique-t-il.
Cependant, certains clients s’inquiètent du relèvement du coût du package relatif à la carte bancaire. Il serait passé de 14.000 Fcfa à 24.000 Fcfa d’après certaines sources. Entretemps, Afriland First Bank vient de se doter d’une nouvelle agence à Douala au lieu-dit Bonapriso.
