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La nouvelle feuille de route du Cicc

Elle a été définie à Yaoundé le 16 septembre 2021 lors de son assemblée générale ordinaire.

Assurer une plus grande visibilité des filières cacao-café. Telle est la principale recommandation du ministre du Commerce au Conseil interprofessionnel du cacao et du café (Cicc), le 16 septembre 2021 à Yaoundé. Luc Magloire Mbarga Atangana s’exprimait ainsi à la clôture des travaux de son assemblée générale ordinaire. En présence d’une cinquantaine de délégués, Apollinaire Ngwe, président du conseil exécutif de cette structure, a tenu à rappeler que la Covid-19 a eu un impact néfaste sur les filières cacao et café. Par conséquent, les acteurs attendent des pouvoirs publics « qu’un effort spécial soit réservé au renouvellement des filières en souffrance », rapporte le ministère du Commerce (Mincommerce). Il a saisi ce prétexte pour le remercier de son soutien qui a permis à l’interprofession, d’être toujours en première ligne et de réaliser des “miracles” face à cet ennemi invisible.

Après la 28ème Session du 05 août 2020, les mouvements de producteurs se sont engagés dans la phase de la restructuration dans la perspective d’une nouvelle représentation qui passe aussi par la digitalisation. 4787 producteurs identifiés grâce à ce processus ont bénéficié des cartes professionnelles. Néanmoins, Omer Gatien Maledy, le secrétaire exécutif déplore l’impact négatif du Covid 19 sur leurs activités: la non organisation du Festicoffee, du Festicacao, et de la journée mensuelle de dégustation du café. L’espoir néanmoins est permis. Car, avec un budget de 2,4 milliards de Fcfa, le Cicc entend poursuivre ses activités. L’AG de cette organisation faitière, a permis au membre du gouvernement, de revenir sur sa correspondance en date du 02 septembre dernier à la directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) pour relever la dérégulation, sans précédentes des chaînes d’approvisionnement des marchés internationaux, à la suite de la survenance de la pandémie du Covid-19 et ses conséquences désastreuses pour l’économie mondiale. Les filières cacao-café n’étant pas épargnées, l’interprofession a été félicitée en raison de la place qu’elle entend accorder aux questions de gestion rationnelle de l’environnement (cacao sans déforestation),aux questions de gestion éthique et sociale (prévention et élimination des pires formes du travail des enfants et le développement de l’approche genre) ajouté au respect de l’engagement sur le respect des limites maximales des résidus des pesticides (LMF).

L’heure n’étant pas à l’autosatisfaction, pour ce nouveau mandat, ses activités vont s’articuler autour de trois axes : la professionnalisation des opérateurs, la valorisation des produits et la durabilité des filières dans le cadre du triptyque « opérateur-produit-filière ». En ce qui concerne le café, l’on annonce d’autres partenariats en cours avec les Chocolatiers français, le major belge « Puratos » et le Centre du commerce international (ITC) ou ceux en construction avec l’organisation non gouvernementale (ONG) « Lady agry » et le Comité français du café qui devraient selon le ministre Luc Magloire Mbarga Atangana, « lui permettre d’assurer une plus grande visibilité de nos filières , dans le double objectif de leur promotion et d’une profitabilité toujours plus forte et partagée ».

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