Je pense que les deux acteurs ont une grande expérience du champ politique. Ils ont eu le temps de faire leur bilan, de voir les perspectives qui s'offrent à eux depuis le 31 octobre passé. Pour monsieur Bédié, je pense que c’est l’heure de faire le bilan et de passer le relai à la génération future. Pour monsieur Ouattara, c’est le temps de laisser une Côte d’Ivoire réconciliée où les conflits ne sont pas résolus avec des armes. Ils ont intérêt à taire leurs querelles. Pour que la Côte d’Ivoirene ne plonge dans une nouvelle crise post-électorale dont nous imaginons un peu les conséquences… Je pense à une certaine cohabitation politique entre monsieur Bédié et Ouattara. Je pense que cela
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Roch Kaboré, président du Burkina Faso, sur le retour de l’ancien président Blaise Compaoré, In RFI.
Non pas que je refuse la main tendue, là n’est pas la question, mais j’ai dit simplement que nous sommes dans un processus qui est un processus de réconciliation nationale qui a pris son temps. Comme je l’ai dit, la réconciliation n'est pas une course de vitesse. Il faut la faire de manière à ce que les Burkinabè apaisent les coeurs pour que nous puissions ensemble aboutir à quelque chose qui nous permettent d’avancer. Moi, en ce qui me concerne, j’ai dit simplement que nous aurons certainement, après les élections, à finaliser ce processus et je crois que tout le monde pourra rentrer… Donc pour nous, on considère simplement qu’une fois que nous aurons terminé avec les élections, nous allons
Dr Ngoy Nsenga, responsable du Programme de la réponse aux urgences du bureau Afrique de l’OMS, sur la résilience du continent à la Covid-19, in RFI.
Nous pensons que c’est expliqué en partie par plusieurs facteurs. Et le premier c’est que, les pays africains ont pris des mesures au bon moment, au moment opportun. Cela veut dire, par exemple, au moment où ils n’avaient pas encore de cas ou alors très peu de cas. Donc il n’y avait pas encore une transmission communautaire très élevée. L’autre chose que l’on évoque, c’est que la plupart des pays ont pris des mesures pour justement limiter les contacts entre les milieux urbains et les milieux ruraux, puisque dans la plupart de nos pays, la maladie a commencé à se développer d’abord dans les capitales. Donc la maladie ayant commencé dans les villes, n’a pas été disséminée à grande échelle