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3 021 milliards de Fcfa pour le Plan national de développement

Cette enveloppe a été validée au cours d’un atelier organisé du 27 au 28 mars 2024 à Libreville par le ministère de la Planification et de la Prospective.

Le ministère de la Planification et de la Prospective a organisé du 27 au 28 mars 2024 à Libreville, l’atelier de validation du Plan national de développement pour la Transition (Pndt). La rencontre axée autour de cinq points (l’économie, l’accès aux services sociaux de base, l’environnement et la gestion de la biodiversité, la gouvernance et transition politique, le financement du plan), a permis au gouvernement de « fixer le cap de la vision stratégique du développement du Gabon pour la période 2024-2026 (…) d’en définir les axes et de définir un plan d’action de sa mise en œuvre», a révélé Huguette Nyana Ekoume, secrétaire générale du ministère de la Planification et de la Prospective.

De manière concrète, un budget de 3 021 milliards de Fcfa a été arrêté pour 288 projets répartis dans les secteurs des travaux publics, l’eau, l’énergie, les transports, les hydrocarbures, l’agriculture, le tourisme, la protection sociale, l’habitat, l’éducation et la santé. Les ressources mobilisées pour l’année 2024 s’élèvent à 825 milliards de Fcfa, dont 492 milliards de Fcfa provenant du Budget Général. Les autres sources de financement comprennent 333 milliards de Fcfa provenant du CAS (21%), des partenariats publics privés (8%), des dons CAFI (6%), des financements extérieurs (4%) et des organismes à autonomie de gestion (61%).

S’agissant des travaux proprement dits, dans le premier axe portant sur l’économie, les participants ont mis en exergue les freins à son développement. L’on a ainsi enregistré des besoins prioritaires tels que l’absence de projets liés au secteur de l’industrie et du commerce sans oublier la non-prise en compte des aspects liés au chômage et l’importance du secteur informel. En guise de solutions, ils ont recommandé l’amélioration de la gouvernance du secteur minier, l’assainissement de la fiscalité, la mise en place des acropoles qui viendront s’ajouter à la nationalisation du secteur pétrolier initiée dans le pays.

Dans le même temps, des recommandations ont été faites dans le sens d’améliorer les conditions de vie des populations et d’accès à la propriété pour tous. Toujours en matière de planification, il s’agira également de relancer les coordonnateurs de projets pour enrichir la matrice des projets communautaires, reformuler le narratif sur l’assainissement des dépenses publiques, la lutte contre la corruption, l’amélioration du pilotage sectoriel et le développement. La rencontre a également appelé à la mobilisation des ressources additionnelles pouvant permettre de rendre opérationnelle la mise en œuvre du Pndt. De même, des solutions visant l’amélioration des ressources internes de l’État, des réformes visant une gestion optimale des projets en financement extérieur, l’optimisation des projets en partenariat public-privé avec un élargissement de la base d’investisseurs par une meilleure prise en compte des risques et de la structuration ont également été proposées. « Il a été globalement recommandé que les éléments de diagnostic soient revus et améliorés. Il en est de même du cadre de résultats pour être en parfaite cohérence avec les projets prioritaires identifiés », indique le communiqué final de l’atelier.

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