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NORMALISATION : 113 nouvelles normes pour l’élevage et la pisciculture

Selon l’Anor elles permettront d’améliorer la compétitivité de ces produits sur les marchés nationaux et internationaux.

Depuis le 1er octobre dernier, 133 nouvelles normes ont été approuvées dans les secteurs de l’élevage et de la pisciculture. Elles ont été élaborées dans le cadre du projet de développement des chaînes de valeur de l’élevage et de la pisciculture (Pdcvep). Initiative conduite par le ministère de l’Élevage, des pêches et des industries animales (Minepia), en collaboration avec l’Agence des normes et de qualité (Anor) et la Banque africaine de développement (BAD), partenaire financier.

Selon l’Anor, elles visent à renforcer la qualité et la sécurité des produits issus de ces filières au Cameroun, favorisant ainsi leur développement et leur contribution à l’économie camerounaise. Bien plus, ces normes permettent « d’améliorer la compétitivité des produits camerounais sur les marchés nationaux et internationaux ». Elles portent en outre sur les domaines tels que l’aquaculture et les produits halieutiques, l’élevage et la reproduction animale, les technologies et les produits alimentaires, l’environnement et le milieu naturel, l’industrie textile, cuir et confection et les concepts halals.

De manière spécifique, plus que par le passé, expliquent les experts, les produits issus de la pisciculture, à l’instar du poisson, feront l’objet d’un suivi méticuleux. Cela suppose que le processus allant de la production, à la consommation en passant par la commercialisation devra se faire conformément à la norme y relative qui prescrit, entre autres, le respect des conditions d’hygiène. Il en est de même des produits tels que la viande de bœuf. L’environnement d’abattage tout comme les conditions dans lesquelles ce produit parvient dans les plats des ménages devront être scrupuleusement scrutées.

Lancé en 2021, le Pdcvep vise au cours des cinq prochaines années, l’accroissement compétitif et hygiénique des produits bovins, porcins et piscicoles, ainsi que l’amélioration des revenus des acteurs et la création de nouveaux emplois dans les trois chaînes de valeur : la filière bovine, la filière porcine et la filière piscicole. Evalué à 65 milliards de Fcfa, il bénéficie d’un financement de 55 milliards de Fcfa de la BAD et des fonds propres de l’État du Cameroun, d’un montant de 10 milliards de Fcfa.

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