Selon le projet de loi adopté en Conseil de ministres le 24 mars dernier, le Gabon a renoué avec un excédent budgétaire après un déficit de 46,296 milliards Fcfa en 2018.
Selon le projet de loi de Règlement 2019 du Gabon, l’exécution des opérations budgétaires s’est soldée par un excédent de 179,486 milliards de Fcfa contre un déficit de 46,296 milliards Fcfa en 2018. « Ce solde, en nette amélioration, s’explique par les efforts de mobilisation des recettes et de maîtrise des dépenses », explique l’exposé des motifs du projet de loi. Dans les détails, 1812,4 milliards de Fcfa ont été collectés au titre des recettes dans le budget général en 2019 contre 2002,2 milliards prévues, soit un taux de recouvrement de 90,5%. Ces réalisations portées par les recettes fiscales et les autres recettes, font ressortir les recettes fiscales recouvrées à 1203 milliards sur une prévision de 1301,5 milliards, soit un taux de réalisation de 92% ; les autres recettes mobilisées à 650,7 milliards sur un montant de 733,9 milliards prévus, soit un taux de réalisation de 89%.
En ce qui concerne les dépenses du budget général, elles ont été exécutées pour 1642,3 milliards Fcfa contre une prévision de 1907,9 milliards Fcfa, soit un taux d’exécution de 86%. Le projet de loi de Règlement révèle que les charges financières de la dette ont été exécutées à hauteur de 215,9 milliards pour une prévision de 255,6 milliards dans la loi de finances 2019, soit un taux de réalisation de 84% ; les dépenses de fonctionnement exécutées à 1149,4 de milliards contre une prévision de 1206,7 milliards, soit un taux d’exécution de 95% ; les dépenses d’investissement exécutées à 257,8 milliards, pour une prévision de 381 milliards, dont 151,9 milliards au titre des projets financés sur ressources propres et 105,9 milliards pour les projets avec financements extérieurs ; les autres dépenses s’établissent à 19,2 milliards contre une prévision de 64,5 milliards dans la loi de finances 2019.
Exécution des opérations de trésorerie
Concernant les comptes d’affectation spéciale, leur exécution a été arrêtée, selon le projet de loi, à 102,4 milliards en recettes et à 100,5 milliards en dépenses. « En prenant en compte le solde des exercices antérieurs pour un montant de 7,4 milliards, cette exécution fait apparaitre un solde excédentaire de 9,3 milliards », indique l’exposé. Par ailleurs, l’exécution des opérations de trésorerie et de financement fait ressortir un niveau de ressources de 835,6 milliards contre une prévision de 919,9 milliards, soit 91% de réalisation. Parallèlement, les charges enregistrent une exécution de 779,7 milliards contre une prévision de 1.014,3 milliards, soit un niveau de réalisation de 66%. L’exécution des opérations de trésorerie et de financement fait apparaitre, quant à elle, un résultat excédentaire de 55,859 milliards.
