Vous êtes ici
Accueil > Assurances, Economie, Microfinance > Économie > Actualité > Un deuxième avenant pour la remise en état du chemin de fer

Un deuxième avenant pour la remise en état du chemin de fer

Signé le 25 juin à Libreville, cet avenant au contrat lié a l’Etat gabonais au concessionnaire du chemin de fer, la Société d’exploitation du Transgabonais.

Les ministres gabonais de l’Economie et de la Relance, Nicole Jeanine Lydie Roboty épse Mbou, du Budget et des Comptes publics, Sosthène Ossoungou Ndibangoye, des Transports, Brice Constant Paillat, et les directeurs généraux de la Setrag et Comilog, Christian Magni et Léold Paul Batolo, ont procédé le 25 juin à Libreville, à la signature de l’avenant n°2 au contrat liant l’État gabonais au concessionnaire du chemin de fer gabonais. Ce contrat est relatif à la remise en état du chemin de fer existant, dont 140 km sur 650 ont déjà été renouvelés. Selon le gouvernement, cet avenant concerne le doublement des investissements publics et privés prévus pour la remise en état du chemin de fer existant. Ainsi, l’Etat gabonais devrait débourser un montant de 42 milliards de Fcfa en investissement dans ce projet stratégique, en plus des 61 milliards de Fcfa prévus initialement. L’avenant n°1 au contrat de partenariat relatif à l’aménagement, au financement, à l’exploitation et à la maintenance du Transgabonais avait été signé à Libreville en aout 2020.

En effet, au cours du séminaire organisé du 4 au 5 mars 2021 dans l’enceinte de l’Autorité de régulation des transports ferroviaires (Artf) sur le thème : « Le chemin de fer face au défi de la transformation de l’économie », le budget de financement du programme de remise à niveau du chemin de fer (PRN) de la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) avait été revu à la hausse pour atteindre 333 milliards de Fcfa au lieu de 207 milliards comme annoncé au départ. Par ailleurs, la fin des travaux avait été ramenée pour cette fin d’année 2021.

Selon la direction générale de la Setrag, le budget et le délai de livraison ont été modifiés afin que l’entreprise puisse rapidement atteindre son ambition en matière de performance, de sécurité et de responsabilité sociétale. « Avec ce programme de remise à niveau qui était prévu pour 2024 et ramené à 2021, la part de la Setrag est désormais de 230 milliards de francs au lieu de 146 milliards, et celle de l’Etat s’évalue dorénavant à 103 milliards au lieu de 61 milliards. La contribution des entreprises locales doit être plus importante dans la réalisation de ce PRN », a déclaré Christian Magni, directeur général de la Setrag au cours de son exposé sur la stratégie de l’entreprise en vue de dynamiser le secteur ferroviaire.

Cette information intervient dans un contexte où la Setrag est confrontée à de nombreux problèmes de déraillement des trains. Le dernier en date est celui d’un train minéralier survenu le 7 mars 2021, entre les gares de Ndjolé et Abanga. Aussi, entre mai et octobre 2020, cinq déraillements ont été enregistrés sur la ligne de chemin de fer qui relie Owendo à Franceville (648 kilomètres). Ce qui a eu comme conséquences, à chaque fois, des suspensions du trafic. Depuis 2015, un vaste programme de travaux de réhabilitation de la voie, conjointement financé par l’Etat et la Setrag, est en cours afin de restaurer la capacité initiale de transport d’ici la fin de l’année. L’objectif du PRN est de réhabiliter et moderniser les structures et infrastructures du chemin de fer, vieux de plus de 40 ans. Pour atteindre cet objectif, « l’ensemble des acteurs du transport ferroviaire doit jouer sa partition », avait martelé le directeur général de la Setrag.

Laisser un commentaire

Top