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Les 100 membres de la Chambre d’Agriculture connus

Ils ont été élus à l’issu des élections organisées le 12 septembre dernier à Yaoundé.

C’est désormais officiel. Les nouveaux membres de la Chambre d’agriculture, des pêches, de l’élevage et des forêts (Capef) sont connus. Les résultats ont été révélés le 22 septembre 2021 par le ministre de l’Agriculture et du développement rurale (Minader), Gabriel Mbairobe, au cours d’un point de presse. Ils ont été élus au terme des élections organisées le 12 septembre dernier à Yaoundé. Un scrutin qui selon le Minader, a suscité un très grand engouement, notamment avec un taux de participation globale de 38%, contrairement aux années antérieures, où le taux de participation n’atteignait pas 20%. En termes de répartition de cette participation, le Sud vient en tête avec plus de 70% et l’Ouest avec près de 60%. Mais il y a des régions où l’enthousiasme était moindre, notamment dans la région du Centre qui a enregistré seulement un taux de participation de 19,90%. Le Sud-Ouest et le Nord-Ouest ont dépassé la barre de 20% à la surprise générale. Ils sont au total 100 membres qui vont désormais porter l’effigie de cette chambre consulaire.

Après le renouvellement des membres, vont désormais suivre l’élection des dirigeants collégiaux, notamment les vice-présidents de la Chambre et présidents de sections, ainsi que les rapporteurs des différentes sections. Il s’agit notamment de la section Agriculture qui compte 44 membres, l’Elevage avec ses 22 membres, la section Pêche qui totalise 12 membres et la section Forêt et faune avec 22 membres.

Condition d’éligibilité

Pour participer à cette élection, il fallait remplir les conditions fixées par le décret du Premier ministre (PM) du 26 février 2021, notamment. Ledit texte stipule qu’il faut « être propriétaire ou exploitant agricole d’une superficie d’au moins un hectare, d’une exploitation d’élevage avec un cheptel minimum de 50 à 1000 têtes selon les types d’élevages, d’une exploitation apicole disposant d’un rucher fonctionnel d’au moins 20 ruches, d’une unité de pêche d’au moins un quart d’hectare piscicole, d’une production piscicole d’au moins cinq tonnes de récolte par an, d’une unité de pêche artisanale ayant au moins deux engins de pêches et au moins un bateau de pêche en cours d’exploitation, d’une structure de production de semence reconnue par le Minader et produisant près de 50000 tonnes par an, un cheptel reproducteur de plus de 10 géniteurs de bovins et 1000 volailles reproductrices », précise le décret.

Plusieurs autres conditions étaient requises pour être électeur toujours selon le texte du chef du gouvernement qui demandait aux candidats « d’être agréée dans la proportion d’exploitant forestier, être titulaire d’un permis de pêche valide, d’un permis de chasse, de capture, de collecte ou de tout autre titre délivré par les autorités compétentes, d’une licence de guide de chasse en cours de validité, d’un certificat d’exportateur ou de transformateurs de produits agricoles, halieutiques et sylvicole en cours de validité, être un représentant mandaté d’une coopérative, d’un Groupement d’Initiative Commune (Gic) d’une société de production agricole ».

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