Il a été nommé par les chefs de la sous-région, le 17 mars 2023 à Yaoundé pour un mandat de 5 ans.
c’est a l’Equato-guinéen Balthazar Engonga Edjo, que revient la lourde charge de présider aux destinées de la Commission de la Cemac en qualité de président. Il a été nommé à ce poste le 17 mars dernier par la Conférence des chefs d’Etat de cet espace communautaire. Sa nomination se susurrait déjà au sein de l’opinion depuis sa sortie du gouvernement lors du dernier remaniement du président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo après sa réélection à la magistrature suprême de son pays. Lui qui occupait alors la fonction de ministre chargé de l’intégration régionale. Poste actuellement occupé par Lucas Abaga Nchama, ex gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac).
Proche du chef de l’Etat, il est présenté comme l’interlocuteur privilégié des échanges entre les présidents Obiang Nguema et Paul Biya. Au sortir d’une audience à lui accordée par le chef de l’Etat camerounais, le 25 août 2022, il a dis être venu « rendre compte des actions et programmes menés par le président équato-guinéen pour le compte de la communauté ». Il succède ainsi au Pr Daniel Ona Ondo dont le mandat de 5 ans est arrivé à expiration.
LeS chAntierS DeS nouveAux reSPonSAbLeS
Avant sa prise de fonction dans les prochains jours comme l’a instruit la Conférence des chefs d’Etat, il devra booster l’intégration sous-régionale à travers l’implémentation des projets intégrateurs. Il lui faudra également accélérer la mise en circulation du passeport biométrique Cemac et favoriser une circulation accrue des hommes et des biens, ainsi qu’une amélioration de la performance des économies de la sous-région. Car, jusqu’ici la communauté reste l’une des moins intégrée du monde avec un niveau d’échanges intracommunautaires de seulement 3,5%. Une situation due aux multiples tracasseries administratives le long des corridors. Pr Daniel Ona Ondo, le désormais ex président de la Commission de la Cemac, ne cessait pourtant de marteler l’impératif de la levée des obstacles au développement des échanges surtout au niveau des corridors. Selon lui, la multiplication des barrières non tarifaires en est la principale entrave. Pour résoudre ce problème, il a suggéré la mise sur pied d’une brigade mixte le long des corridors. Selon lui, « l’approfondissement de l’intégration dans la sous-région Cemac, reste un levier essentiel » au développement de cet espace communautaire comme l’a réitéré le chef de l’Etat camerounais. Son opinion semble avoir été prise en compte par les ministres de la Cemac.
