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Le ministère des Transport ferme 11 auto-écoles à Libreville

Elles sont accusées de fonctionner sans licence d’exploitation et de ne pas verser la redevance fixée à 100.000 Fcfa par an auprès des services du Trésor public.

Le ministère gabonais des Transport vient de procéder a la fermeture de 11 auto-écoles à Libreville pour des raisons de non-conformité. De manière concrète, elles sont accusées par les services du Centre national de l’examen du permis de conduire (Cnepc) de fonctionner sans licence d’exploitation et de ne pas verser la redevance fixée à 100.000 Fcfa par an auprès des services du Trésor public. Si certaines à l’instar de Renaissance 2000, Conduite plus, Mandji L+ et Confort ont été provisoirement fermées, en attendant qu’elles régularisent leur situation administrative, technique et financière, d’autres ont écopé des sanctions plus graves car étant définitivement suspendues d’activités. Il s’agit notamment des auto-écoles Patrick’s, Nationale, Galaxy, Lyno, Yithu, Touzain, Nemico.

Comme l’a relevé le site d’information Le nouveau Gabon, ces 11 auto-écoles font partie des 21 déclarées non conformes à la suite d’une opération d’inspection réalisée dans le secteur en 2018 par les services du Cnepc. Cette entité du ministère des Transports avait entrepris de mener des visites d’inspection inopinées dans certaines structures de la capitale gabonaise, dans le but de procéder à l’assainissement du secteur. Surtout que les auto-écoles du pays avaient pris l’habitude de fonctionner avec les ‘’autorisations provisoires d’exploiter’’ qui leur sont délivrées par l’administration. Toute chose ayant entrainé la prolifération des établissements et l’anarchie qui gangrène le secteur. « Beaucoup des personnes s’étaient improvisées patron d’auto-école, alors que dans le fond, l’on se rend compte que ces gens-là, étaient de vendeurs d’illusions, ayant monté un réseau d’escroquerie des compatriotes, au regard du manque des documents du matériel requis pour ouvrir une auto-école », regrette Guy-Bertrand Oscar Sadibi Mapangou, patron du Cnepc.

Cette fermeture d’auto-écoles au Gabon marque la première action du nouveau ministre des Transports, Roger Bibaye Itandas, à la tête de ce département ministériel depuis seulement trois mois. L’ancien Commandant en chef des Forces armées gabonaises qui avait succédé à Brice Paillat, démissionnaire après le naufrage d’un petit ferry qui avait entrainé la mort d’au moins 21 morts, entend ainsi imprimer sa marque dans ce secteur d’activités.

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