J’ai pu voir l’importance des réalisations. Nous étions déjà partie prenante au niveau parlementaire. C’est la suite logique. Nous sommes au gouvernement pour apporter notre expertise. L’orientation qui est donnée par le président va dans le bon sens. Nous sommes en train de rattraper le temps perdu. Évidemment, il faut du temps, nous avons 20 mois pour atteindre les objectifs qui ont été assignés. J’ai déjà eu le privilège de servir le pays. La question qui se pose, c’est d’être en capacité de contribuer à remettre le Gabon en ordre de marche. Je suis un homme libre, attaché à la liberté de penser. Ce qui me guide est précédé par la nécessité d’apporter des solutions à notre pays.
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Alexandre Barro Chambrier nommé Vice-Premier ministre
Porté à ce poste le 17 janvier dernier, l’opposant à l’ancien président Ali Bongo entend œuvrer à trouver des solutions aux défis et attentes socio-économiques des populations gabonaises. Le président de la Transition Brice Clotaire Oligui Nguéma, a procédé le 17 janvier 2024 à un premier remaniement ministériel. La nouvelle équipe gouvernementale qui passe de 26 à 31 membres, sera toujours dirigée par le Premier ministre (PM) Raymond Ndong Sima. L’on note les entrées de huit nouveaux visages tandis que cinq personnalités ont été déchues de leur poste ministériel. Parmi les innovations, l’on n’enregistre aucun ministre délégué. Par ailleurs, le président de la Transition n’est plus ministre de la Défense nationale et ministre de l’Intérieur. Mais le principal fait marquant est
Alexandre Barro Chambrier, président du RPM et membre de la plateforme de l’opposition Alternance 2023, sur la transition en cours au Gabon, ln RFI.
Mon état d’esprit est confiant parce que l’intervention des militaires a été salutaire. Nous aurions eu un bain de sang, des réactions d’hostilité vis-à-vis de ce pouvoir qui n’avait plus aucune légitimité. Bon, il est évident que notre souhait aurait été que les résultats de l’élection puissent être donnés, mais l’idéal n’est pas toujours possible et effectivement, il faut bien admettre qu’on ne pourra plus revenir en arrière… Nous souhaitons pour notre pays la démocratie et la transparence. Nous ne souhaitons pas que l’on passe d’une dictature civile à une forme de dictature militaire. C’est un homme animé de bonne foi [Le général Oligui Nguema, président de la transition du Gabon, Ndlr]. C’est une personne ouverte qui reçoit, qui écoute
Alexandre Barro Chambrier, ancien ministre des Mines du Gabon et chef du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), sur la présidentielle 2023, In RFI.
C’est une décision qui est regrettable et qui nous ramène en arrière et qui est un recul démocratique. Le pouvoir œuvre en sourdine pour la dispersion des voix entre de multiples candidats pour déclarer Ali Bongo vainqueur avec un faible score. .. On ne lui fait pas confiance parce que nous ne savons toujours pas la date de cette élection. Les listes électorales ne sont pas mises à jour. Comment voulez-vous que les choses se déroulent dans un climat d’impartialité qui garantisse des élections apaisées ? Leur seule préoccupation, c’est de diviser l’opposition. Une partie de l’opposition, qui est à la leur solde, qui est entretenue par le régime, doit donner le sentiment qu’il y a une division apparente. Mais