Effectivement, les femmes centrafricaines, de plus en plus, se considèrent comme des survivantes, au-delàd’avoir été des victimes de la crise elles le sont encore aujourd’hui. Et ce qui est important à souligner, c’est qu’elles sont actives, non seulement au niveau local -surtout au niveau local-, mais aussi au niveau national. Ces dernières années, on a vu des jeunes femmes s’illustrer. Je peux donner l’exemple de la présidente du Conseil national de la jeunesse, qui est la première jeune femme à représenter cette organisation -70 % de la population centrafricaine a moins de 35 ans- et à la tête de cette organisation, on a une jeune femme qui est là, qui accompagne et qui porte la voix de cette population- là.