Si les patrons veulent en effet que leur voix compte, alors ils auront intérêt à s’unir. Sauf que l’ambiance électorale au Gicam ne semble pas être propice pour mener cette réflexion. Pour que le patronat camerounais soit fort, il faut qu’il soit uni et inclusif. L’inclusion ici n’est pas forcément identitaire. Elle concerne plutôt l’intégration de toutes les catégories professionnelles dans la prise de décision notamment, les PMEs. Le Gicam devrait se restructurer pour intégrer le système de double-majorité. Cela signifie que pour qu’une décision soit prise, elle requiert à la fois la validation de la chambre des PMEs/PMIs et celle de la chambre des Grandes Entreprises. Il faudrait donc déjà créer ces deux chambres au sein du Conseil d'administration.