La Fondation africaine pour la technologie pharmaceutique est désormais sur les rails. L’initiative de la Banque africaine de développement (BAD) dont le Conseil d’administration a validé la création le 27 juin dernier est louable. Surtout dans la mesure où cette nouvelle institution va selon les experts, considérablement améliorer l’accès de l’Afrique aux technologies qui sous-tendent la fabrication de médicaments, de vaccins et d’autres produits pharmaceutiques qui sont encore grandement importés de l’étranger par les pays du continent à hauteur de plus de 70%, soit l’équivalent de 14 milliards de dollars de dépenses annuelles. Nul besoin de rappeler les problèmes que rencontrent encore les pays africains pour accéder à bon nombre de médicaments. A quelques exceptions prêtes, on dénombre très peu d’industries