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Désiré Ngoa Mboulou, nouveau président élu

Il a été présenté le 23 juin 2023 au bureau de l’instance faitière du secteur dans le pays.

Désiré Ngoa Mboulou est le nouveau président de la Fédération gabonaise des courtiers d’assurances (Fgca). Ce dernier a été présenté officiellement le 23 juin dernier à Libreville au Dr Andrew Crépin Gwodog, président de la Fédération gabonaise des sociétés d’assurances et de réassurance (Fegasa), l’instance faitière de ce secteur dans le pays. L’homme qui succède à Alain Michel Massoussou à ce poste, est un acteur connu du secteur. Il a été notamment chef du département technique et commercial, puis directeur technique et commercial à la Société commerciale gabonaise de réassurance (SCG Ré), filiale du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (Fgis) dirigée par l’actuel président de la Fegasa. Sa riche expérience acquise l’a propulsé au rang de directeur général de H&H, le tout nouveau cabinet de courtage d’assurances et de réassurance. De lui, il est attendu la promotion et l’assainissement du secteur en collaboration avec les autorités compétentes.

Onze entreprises spécialisées dans le courtage d’assurances sur les 44 existantes au Gabon ont été interdites d’exercice dans le pays. Une mesure prise le 20 avril 2023 par le ministère de l’Economie et de la relance via la Direction nationale des assurances, régulateur du secteur dans le pays. Elle va en droite ligne des recommandations des assises de régulation du secteur des assurances (Aresa) tenues en mars 2017. Sont ainsi concernées par cette décision, les compagnies Solanus Casey assurances, Contacts assurances, Wellington Insurance BrokersLtd Gabon, Bethel S.C.A, JSK assurances, Capital assurances, Solidarity assurances, Sacar assurances, Acip, Ava synergie assurance et Prévoyance assurance sont interdites d’exercice en République gabonaise. La mesure des autorités s’applique également à leurs dirigeants.

Selon Olivier Mebiame Assame, son directeur, il leur est reproché un « manque de professionnalisme » sans plus de précisions. A ce grief, s’ajoute la caducité de leurs agréments, apprend-t-on des médias locaux. Raison pour laquelle, il est conseillé au grand public de ne plus faire recours à leurs services. Elles sont pourtant censées jouer des intermédiaires entre les compagnies d’assurances et les assurés à la recherche des meilleures solutions d’assurances adaptées à leurs besoins. L’alerte avait déjà été donnée quelques mois auparavant par les autorités en suspendant de manière provisoire deux compagnies. Celle-ci ne semble pas avoir dissuadé les autres. Le Code de la Conférence interafricaine des marchés d’assurances (Cima) de 2019 dispose que la caducité des agréments peut être constatée par le ministère en charge dudit secteur au sein des Etats membres surtout s’il est prouvé après convocation, que l’entreprise n’existe plus depuis 6 mois au minimum. Selon la presse gabonaise, plusieurs des entreprises suspendues n’auraient pas répondu aux convocations à elles adressées par les autorités malgré de multiples relances. Pour le porte-parole des assureurs gabonais, la Direction nationale des assurances (DNA) n’a fait qu’exercer ses prérogatives qui consistent à la sauvegarde des intérêts des assurés bénéficiaires de contrats d’assurances.

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