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Un Comité des arts et métiers en gestation au Gabon

La future instance vise entre autres à valoriser l’ensemble des filières de formation professionnelles de ce secteur.

L’industrie culturelle prend véritablement ses marques au Gabon. En effet, la ville de Libreville, capitale du pays, va accueillir dans les prochains jours, le Comité des arts et métiers du Gabon (Coam-G). L’annonce a été faite e 17 août 2023 au terme d’une rencontre des membres de cette instance. Les Gabonais opérant dans les secteurs d’activités concernés ont ainsi sollicité du ministère de l’Intérieur, la délivrance d’un agrément officialisant et légalisant l’existence de l’association. Le futur organisme à but non lucratif et apolitique a pour objectif de valoriser les arts et métiers, ainsi que l’ensemble des filières de formation professionnelles qu’ils englobent. « Il sera aussi question de favoriser les échanges et les expériences sur toutes les questions relatives à l’enseignement technique et à la formation professionnelle. Le Comité prévoit également de promouvoir la ré- habilitation et la valorisation des métiers traditionnels en perdition », apprend-on également.

Rappelons qu’en mars dernier, le Gabon avait déjà lancé une initiative similaire à savoir, Programme de soutien au renforcement des industries culturelles et créatives. Inscrite dans le cadre de l’initiative mondiale « Banque d’expertise UE/Unesco sur la gouvernance de la culture dans les pays en développement, elle « vise à structurer les filières des industries culturelles et créatives pour booster la création d’emplois, l’entreprenariat, la croissance des micro, petites et moyennes entreprises et l’autonomisation des femmes et des filles dans ce secteur ».

Destiné à mettre à jour les grands axes de la politique culturelle en République gabonaise, ledit programme poursuit quatre objectifs : soutenir des systèmes de gouvernance durables de la culture ; parvenir à un échange équilibré de biens et services culturels et promouvoir la mobilité des professionnels de la culture ; inclure la culture dans les cadres de développement durable ; et promouvoir les droits de l’homme et les libertés fondamentales.

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