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Près de 300 établissements alimentaires fermés au Gabon en 2022

Selon l’Agasa, ces structures ont été reconnues coupables de non-respect des normes de sécurité alimentaire, de mauvaise qualité d’un produit ou de manque d’hygiène.

Au motif de non-respect des normes de sécurité alimentaire, environ 300 établissements alimentaires ont été fermés en2022 au Gabon à la suite des contrôles sanitaires effectués par l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa).Les dénonciations ont été faites pour la plupart à travers le 1411, un numéro vert mis en place un an plus tôt par le bras séculier du ministère de l’Agriculture en charge notamment de la surveillance de l’ensemble des établissements de production, de transformation, de préparation, de restauration, de transport et de distribution des denrées alimentaires dans le pays. « Aujourd’hui, lorsqu’un consommateur va dans un magasin et constate qu’il y a un problème avec un produit, il peut appeler le 1411. Tout de suite, une mission de terrain se déploie sur le produit incriminé et cela peut aller jusqu’à la sanction et la fermeture en cas d’infraction », a expliqué Alia Maheva Maganga-Moussavou, directrice générale (DG) de l’Agasa dans un entretien accordé à une chaine de télévision gabonaise.

Outre le fait de dénoncer le non-respect des normes de sécurité alimentaire, le 1411 peut également être utilisé pour décrier la mauvaise qualité d’un produit, ou alerter sur le manque d’hygiène d’un commerce ou d’un établissement alimentaire. Ainsi, pas moins de 5 000 appels ont été traités à travers ce canal durant l’année 2022 en vue de prévenir les risques sanitaires et phytosanitaires au Gabon. « Ce dispositif a pour objectif d’être à l’écoute permanente des consommateurs et des opérateurs économiques pour une meilleure gestion des risques sanitaires et phytosanitaires, en contribuant à l’amélioration du système de veille sanitaire », renseigne encore la DG de l’Agasa.

En place depuis 12 ans, cette structure s’attèle à la gestion, la prévention et l’évaluation des risques liés à la consommation humaine et animale, mais surtout liés à toutes ces questions de résidus de pesticides et de métaux lourds. Ainsi, dans le but de protéger les populations à travers des interventions sur les plans de la prévention, la détection et la gestion des risques d’origine animale et végétale, l’Agasa s’attèle également à apporter des solutions concrètes aux problèmes structurels liés à la consommation des denrées alimentaires impropres qui exposent les consommateurs à des risques sanitaires.

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