L’initiative du Pôle national de promotion de l’emploi leur permettra dans l’immédiat de porter un projet agricole dans leur département en suivant une formation sur la création d’entreprise, selon la méthodologie Germe du Bureau international du travail.
Le Gabon multiplie chaque jour les initiatives dans le but de booster le développement agricole pour une meilleure implémentation de sa politique de diversification économique. A cet effet, le Pôle national de promotion de l’emploi (Pnpe) en partenariat avec l’Organisation internationale du travail (OIT), a entrepris de former dès ce mois d’avril, pas moins de 500 jeunes Gabonais désireux de devenir entrepreneurs agricoles. Cette initiative rentre dans le cadre du Projet d’appui au programme Graine dans sa phase 1 dénommée Papg1, avec pour but de développer les compétences entrepreneuriales des Gabonais.
Sont uniquement concernés par cette formation, les Gabonais âgés de 18 à 40 ans qui résident dans les provinces du HautOgooué, de la Ngounié, de la Nyanga, de l’Ogooué-Ivindo, l’Ogooué Lolo et du Woleu Ntem. D’après le Pnpe, «pour l’instant, l’on procède à l’enregistrement des candidats dans le but de déterminer s’ils sont Gabonais et résident dans l’une des provinces indiquées. Raison pour laquelle nous leur demandons juste de nous envoyer par Whatsapp ou de remettre sur place à la délégation provinciale ou des services départementaux de l’agriculture de leur région, leur pièce d’identité ainsi qu’un document qui atteste qu’ils résident dans ces provinces-là. Pour plus d’informations, ils doivent se rapprocher des directions de l’Agriculture de leur province». Dans l’immédiat, ces nouveaux entrepreneurs agricoles pourront porter un projet agricole dans leur département en suivant une formation sur la création d’entreprise, selon la méthodologie Germe du Bureau international du travail (BIT). Mais à long terme, les connaissances et compétences engrangées par ces entrepreneurs agricoles devraient contribuer à l’autosuffisance alimentaire du Gabon en boostant la production agricole, dans un contexte où les importations des produits alimentaires coûtent chaque année au contribuable gabonais près de 550 milliards de fcfa.
