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Mieux vaut tard que jamais

Les réflexions menées à cet effet par le Groupe technique national intersectoriel créé à cet effet en 2015 ont abouti à de nombreuses propositions sur les services et soins essentiels.

Au lendemain de l’instruction donnée par le Président Paul Biya, pour la mise en œuvre de la Couverture santé universelle (CSU), un Groupe technique national intersectoriel (GTN), présidé par le ministre de la Santé Publique et celui du Travail et la Sécurité sociale est créé en 2015. La mission principale de cette instance est de conduire le processus et faire des propositions au Gouvernement sur les différents aspects de ce système. Outre des réflexions menées à cet effet sur les services et soins essentiels au Cameroun, il était également question d’évaluer les conditions d’accès des ménages aux-dits soins, déterminer la part de la contribution des ménages dans la prise en charge des services et soins essentiels et mesurer le risque financier encouru par les ménages. Ainsi, au terme des trois premières années de réflexion, le GTN a défini les principaux éléments de base pour la prise de décision politique sur la mise en place d’un système de CSU.

Soucieux de voir ce projet aboutir, le chef de l’Etat lors de son discours à la Nation, le 31 décembre 2017, va à nouveau marteler son engagement à faire bénéficier aux populations camerounaises des soins de santé de qualité et accessibles à tous. « Nous allons poursuivre nos efforts, afin de faire bénéficier à nos populations des soins de santé de qualité et accessibles à tous. C’est dans cette optique que j’ai donné au Gouvernement l’instruction de parachever les réflexions relatives à la mise en place progressive de la Couverture Santé Universelle », avait alors déclaré Paul Biya. Malgré quelques couacs rencontrés, le projet a finalement pris corps dans le pays. Le Cameroun fait lui aussi désormais partie des pays qui implémentent ce dispositif mis en place par les Etats pour prendre en charge sur le plan sanitaire une catégorie de la population.Outre les financements issus de l’Etat, les ménages et les différents partenaires, la réussite de la mise en œuvre de la CSU au Cameroun sera également conditionnée par plusieurs autres éléments à savoir : la construction des infrastructures adéquates ; l’installation des plateaux techniques uniformes sur l’ensemble des formations sanitaires du pays ; et le recrutement d’un personnel technique adéquat.

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