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Le plan d’action 2024 adopté

C’était à la faveur de la première session ordinaire du Comité de pilotage du projet tenue le 13 novembre 2023 à Yaoundé.

L’opérationnalisation du projet d’aménagement et de valorisation des investissements de la vallée du Logone (Viva-Logone) se précise. Réunis le 13 novembre 2023 à Yaoundé, les membres de son Comité de pilotage validé ont examiné et le rapport d’activité 2023 et adopté le plan d’action de travail pour l’année 2024. Présidé par le secrétaire général du Minepat, Jean Tchoffo , cette séance a également permis d’adopter le budget d’un montant de 19,4 milliards de Fcfa pour les actions à mener au cours de cette période. Selon la note d’information de la coordination de ce projet, trois actions principales sont programmées : l’amélioration des infrastructures et la gestion de l’eau pour un montant de 14,7 milliards de Fcfa. La production et l’appui aux services agricoles évaluée 1,1 milliard de Fcfa tandis que 3,5 milliards de Fcfa seront affectés à l’appui au développement et la mise en œuvre du projet.

Outre l’adoption du budget, le processus de recrutement des entreprises qui doivent réaliser les travaux de mise en œuvre du projet était également au programme de ces assises.

Evalué à 117,4 milliards de Fcfa, ce projet permettra de soutenir l’irrigation, qui devrait faciliter une production agricole sur 12.000 hectares, ainsi que l’intensification de la production agricole. De manière spécifique, il vise « à soutenir la sécurité hydrique régionale et la gouvernance des ressources en eau, principalement à travers la réhabilitation des infrastructures d’irrigation et de drainage et l’appui aux associations d’usagers de l’eau, promouvoir la production agricole et agroalimentaire, et mettre en œuvre un plan de transformation de la Semry (Société d’expansion et de modernisation de la riziculture de Yagoua, Ndlr) et renforcer les services publics », explique la Banque mondiale.

Le projet cible les agriculteurs pauvres, notamment les femmes, en améliorant leur capacité à accroître la productivité de l’irrigation et rendant possible le doublement de l’intensité culturale, et par des investissements dans les infrastructures et un soutien à l’intensification de la production, à l’amélioration de l’irrigation et du drainage. En outre, une meilleure gestion des inondations, y compris l’extension du système d’alerte précoce à 300 km, profitera aux habitants de la vallée du Logone, tant au Cameroun qu’au Tchad. « Une série de facteurs, allant de la fragilité écologique à l’insécurité liée à la violence, ont contraint le secteur agricole camerounais à une agriculture de subsistance à faible productivité et à faible production, en particulier dans l’Extrême-Nord. L’irrigation est fondamentale pour assurer la sécurité alimentaire et contribuer à réduire les risques de conflits dans cette zone agro écologique soudano-sahélienne, qui est la plus fragile écologiquement et la plus vulnérable aux chocs climatiques. Le développement de la vallée de la Logone joue un rôle important dans la résilience des communautés vulnérables, des moyens de subsistance et des écosystèmes, y compris leur capacité à mieux faire face et s’adapter à l’impact des chocs climatiques », a indiqué Abdoulaye Seck, ex directeur des opé- rations de la Banque mondiale au Cameroun.

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