A la tête d’une mission qui a séjourné pendant deux semaines dans le pays, Facine Sylla, l’administrateur de l’institution financière internationale a exprimé son satisfecit.
entamée le 24 janvier dernier, la mission régulière du Fonds monétaire international (FMI) conduite par l’administrateur Facine Sylla s’est achevée hier 6 février à Libreville. Elle a ainsi permis pendant près de deux semaines de faire un diagnostic de la situation économique, financière et sociale du pays, afin de prendre la pleine mesure de la situation et apporter des analyses et recommandations.
A en croire le Chef de mission, l’institution financière internationale avait, dans ses récentes missions, plusieurs réformes qui n’ont pas été mises en œuvre par les précédents gouvernements, notamment le compte unique du trésor, l’accumulation des arriérés de paiement et la mobilisation des recettes. Mais à présent, c’est désormais chose faite, ou du moins en voie de l’être. « Il reste à renforcer ces résultats en faisant d’autres actions plus poussées», a laissé entendre le FMI. D’où le premier satisfecit du responsable de la délégation en attendant le rapport de mission. « Les réformes entreprises par le gouvernement de la Transition sont bonnes. Il était important que je vienne voir le Premier ministre et surtout le féliciter pour tout ce qui a été fait depuis cinq mois. Les réformes faites depuis la mise en place du gouvernement de Transition sont immenses », a fait savoir M. Sylla
Peu avant la fin de mission, la délégation du FMI a rencontré le Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima. Les échanges entre les deux parties ont essentiellement porté sur la situation financière et économique du pays, un point a d’ailleurs été fait au chef du gouvernement. « La coopération avec le Gabon date de depuis longtemps, et avec le changement, elle s’est renforcée. Nous sommes une institution qui se base sur les réformes et les finances », a encore indiqué Facine Sylla. Et ce dernier de préciser que « le Gabon est un interlocuteur crédible, car il met des réformes en place et les exécute ».
Outre le Premier ministre, les émissaires de l’institution de Bretton Woods ont également échangé avec plusieurs autres autorités gabonaises parmi lesquelles les présidents des deux chambres du Parlement, les membres du gouvernement, les responsables des banques et le patronat représenté par la Fédération des entreprises du Gabon (FEG).