La première session du Comité de pilotage de ce programme financé à hauteur d’1,3 milliard de Fcfa par la France s’est tenue le 21 mars dernier à Libreville.
Le ministre gabonais du Travail et de la Lutte contre le chômage, Adrien Nguema Mba, a présidé le 21 mars 2024 à Libreville en compagnie de l’ambassadeur de France au Gabon, Alexis Lamek, la première session du Comité de pilotage (Copil) de l’Initiative jeunesse autonome (IJA). Fruit de la coopération entre les deux pays, cette dernière vise à lutter contre le chômage des jeunes Gabonais, en facilitant l’insertion professionnelle de 520 jeunes à travers des formations spécialisées, des contrats d’apprentissage et d’alternance et du soutien à l’entrepreneuriat, avec un accent particulier sur le numérique et l’artisanat. D’après le Pôle national de promotion de l’emploi, bras séculier de l’État gabonais qui promeut et l’accompagne dans ses efforts et sa politique de l’emploi, c’est « le début d’une collaboration étroite entre les secteurs public, privé et de la société civile, incluant le Pôle national de promotion de l’emploi (PNPE), l’École 241, la Société d’incubation numérique du Gabon, la Fédération des entreprises du Gabon, et l’ONG Gabon Terre Avenir ».
Ce premier Copil a donc permis aux différentes parties prenantes, de faire une présentation, mais aussi de vérifier l’état d’avancement des différentes actions menées et de réaffirmer l’engagement des partenaires à œuvrer ensemble, pour l’atteinte des objectifs escomptés.
Financé à hauteur de 2 millions d’euros, soit 1,3 milliard de Fcfa par Équipe France dansle but de renforcer l’employabilité des jeunes Gabonais, l’IJA s’étale une durée de 24 mois. « Il s’agit d’un exemple éloquent de coopération fructueuse entre le Gabon et la France. Cette initiative, il faut le dire, reflète l’engagement commun de nos pays en faveur de l’apprentissage, de la formation et de l’emploi ; des piliers essentiels pour assurer un avenir », a indiqué Adrien Nguema Mba.
Un avis partagé par la nation européenne qui considère cette initiative comme une parfaite illustration du renouveau du dialogue entre la France et les Jeunesses autonomes au Gabon mais également en Afrique. « L‘augmentation rapide de la population du continent africain, qui va atteindre 2 milliards d’ici 2050, dont 840 millions de jeunes, porte un potentiel considérable, ce qui signifie que l’Afrique sera le continent accueillant le plus grand nombre de jeunes, au monde. Pour l’Afrique, cette jeunesse constitue une force, mais aussi un défi, sans doute son principal défi. Selon les amis chiffres de la Banque mondiale, 60% des chômeurs du continent sont des jeunes, et les jeunes femmes sont les plus touchées par ce chômage », a fait savoir Alexis Lamek.
