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La Bvmac en prospection à l’Essec de Douala

Sous la houlette de Karim Nanadoum, son directeur de développement, elle a présenté le 8 février dernier, ses produits et activités aux étudiants de cette institution publique d’enseignement supérieur.

Conduite par Karim Nanadoum, son directeur en charge du développement, une délégation de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bvmac) s’est rendue le 8 février 2024 au campus de l’Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales (Essec) de Douala. Profitant de la 4è édition de l’opération « Carrière » organisée par l’Association des anciens de cet institut public de l’enseignement supé- rieur, les représentants de la Bvmac ont présenté aux étudiants ses activités et produits. C’était aussi le lieu de les édifier sur le rôle des acteurs du marché financier, ainsi que les profils recherchés dans le domaine. Cette démarche s’inscrit dans le cadre des mutations en cours au sein de cette place boursière.

LES RéFORmES EN cOURS à La bvmac Et DEStiNéES aUx étUDiaNtS

En effet, sous l’impulsion de Louis Banga Ntoo, son directeur général, la Bvmac entend mettre sur pied des politiques visant à la démocratisation du marché financier dans l’optique de lui donner plus d’envergure. Deux actes majeurs sont à poser. Le premier consiste à enlever le marché financier dans l’écosystème bancaire. Car, jusqu’ici, l’achat des titres se fait via des comptes bancaires. Or, la plupart des 60 millions d’habitants que compte la sous-région ne dispose pas de comptes bancaires. « Il y’a un problème qui a trait au fait que le marché financier soit construit qu’autour du secteur bancaire. Pour inclure d’autres personnes en dehors de celles disposant des comptes bancaires, nous allons progressivement faire en sorte que le « Wallet » qui peut être le mobile money, soit un instrument pour l’achat des actifs », a indiqué Louis Banga Ntolo au cours d’une de ses interviews accordées à la presse.

A cela s’ajoute le fractionnement des actions qui est l’autre réforme à mettre en œuvre. « Nous avons des entreprises comme Bange dont le coût de l’action s’élève à 200.000 Fcfa. Ce n’est pas parce qu’on a dit que le wallet peut tout acheter, qu’un étudiant va acheter une action à ce prix. Ce n’est pas possible. Même celle qui coûte 20.000 Fcfa est déjà chère pour cette catégorie. Ce que nous allo ns faire, et qui se fait sous d’autres cieux, c’est de procéder au fractionnement. Lorsque nous procédons ainsi, en nous appuyant sur les textes, parce que l’Ohada le permet, demander aux entreprises de multiplier le nombre de titres en divisant leur prix. Par exemple, si une entreprise à 250.000 actions au prix unitaire de 20.000, en lui demandant de porter ce nombre à 2,5 millions et en divisant le prix unitaire pour le situer à 2.000 Fcfa par exemple, elle conserve intacte sa capitalisation boursière », explique le DG de la Bvmac.

L’ESSEc EN bREF

Créée en août 1979 au sein de l’ancien Centre universitaire de Douala, l’Essec a pour vocation de former les futurs cadres gestionnaires nationaux et africains. Elle est actuellement un des établissements de l’Université de Douala. Plus de 1000 cadres gestionnaires camerounais ou africains de la sous-région y ont déjà été formés et exercent actuellement dans les différents secteurs économiques et sociaux au Cameroun, en Afrique et dans le monde.

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